947- Revue de presse (octobre) 65 posts
MEMOIRE
Daniel MAURY vient d'abandonner son dernier mandat. Celui de Conseiller Général de Montcuq. Surtout pour mieux combattre cette maladie qui le met à plat. Et tenter de l'anéantir. De la battre à l'image de ce footballeur qui aime les tacles.
Il y a de l'honneur dans le geste que vient d'accomplir Daniel MAURY, laissant sa place à sa remplacante, alors que ses amis le savent luttant debout face à la maladie. Daniel MAURY s'est résigné à rendre ce beau mandat d'élu cantonal sur cette terre du Quercy Blanc qui avait longtemps manifesté sa confiance à Maurice FAURE. C'est en 1994 que Maurice FAURE donne un signe fort à ses électeurs de toujours " Daniel est mon fils spirituel". Alors Maire de MONTCUQ depuis 1989, il est brillamment élu au canton et rejoint ainsi l'Assemblée Départementale.
Enfant de la vallée du Lendou, il pratique le ballon rond sur tous les terrains du département. A 24 ans, alors qu'il devient maire de SAINT CYPRIEN en 1971, il cotoie un autre footballeur, Bernard CHARLES qui du côté de Prayssac bouge et s'active. A eux deux, il feront la paire en 1983 pour aller à la législative partielle de la première circonscription du Lot par l'élection de Maurice FAURE au Sénat. Suppléant, Daniel prend alors des responsabilités départementales, présidant même aux destinées de la fédération du MRG de l'époque. Sa complicité avec Maurice FAURE est discréte mais sincère, teintée de respect. Il lui confie la présidence de l'Office HLM du Lot.
Daniel n'a jamais firté avec les honneurs. Bien au contraire. Catapulté vice-président du conseil général, il prend à bras le corps la délégation aux sports et à la Jeunesse. Là bas, du côté de Montcuq, on dit de lui qu'il est avant tout "fauriste" tellement il aime rendre service à toute le monde comme le fait Maurice. Le "Faurisme", un mouvement dont il aurait pu être le président fondateur tellement on le sait proche de son mentor.
Et c'est encore en fidéle du radicalisme qu'il se portera candidat en 2001 à la législative à la suite du renoncement de son ami Bernard CHARLES. Hélas, ce sera son premier croche-pied en politique, dû à quelques errements dans le camp de la gauche lotoise..Daniel n'en dira jamais rien comme toujours mais il ruminera longtemps cette défaite qui ne devait pas être la sienne...
La récente élection au poste de Président de la Communauté pour lui succèder d'un postulant qui n'était pas son candidat de coeur a vraisemblablement précipité sa décision. L'honneur de Daniel est à ce prix là : celui de la clarté dans ses opinions, ses choix, ses décisions.
il a choisi désormais de lutter aux côtés de Maryse, son épouse, pour se défaire de ses ennemis invisibles qui hantent le corps. Un autre combat pardi. Le sien.
Il sait qu'il peut compter sur l'affection des siens, sur cette amitié qui rassemble les êtres pour lui donner, lui procurer l'énergie nécessaire pour lutter, lutter encore, lutter toujours. Un combat sans merci pour lequel nous le soutenons sans faille.
Nous sommes nombreux à souhaiter qu'il gagne ce match !
l'antifadas
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- Oh ! Victor, sur le journal, je vois réapparaitre cette histoire dite de « la tuerie de Chevaline ». Dans Le Monde, puis les autres médias, la voilà qui reparait cette nébuleuse affaire. Rappelons les faits : le 5 septembre dernier, à Chevaline, près d'Annecy (Haute-Savoie), l'ingénieur britannique d'origine irakienne Saad al-Hilli, 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles, de même qu'un cycliste français. Les deux fillettes du couple ont été retrouvées sauves, l'une d'elles grièvement blessée. Les quatre morts ont reçus deux balles dans la tête. Une vraie boucherie. Deux balles dans la tête : signature d'un professionnel ; mais un vrai professionnel aurait-il eu besoin de tirer autant de fois ?
- Bien résumé Loulle. Les enquêteurs, tant français qu'anglais, semblent pédaler dans le pudding. Trois directions ont d'abord été privilégiées par ces enquêteurs : un problème de succession entre Saad et son frère (un peu capilotracté), le métier du père, qui a travaillé pour une société leader mondial des microsatellites, enfin son pays d'origine, l'Irak. Bon. La dispute de famille… Faut vraiment qu'il y ait beaucoup de thunes en jeu… Quoique ! Dans Quelques canards, on évoque des liens entre Saad al-Hilli et…la fortune planquée de…Saddam Hussein ! Tiens, tiens. La première et la troisième piste se rejoignent. Venons-en au boulot du mec. Ce n'est pas n'importe qui Saad. Le mec, c'est un chef d'entreprise, ingénieur-consultant qui bosse dans les satellites. Son dernier client était l'entreprise SSTL, Surrey Satellite Technology Ltd, entreprise travaillant pour l'agence spatiale britannique et faisant partie du groupe EADS, complexe militaro-industriel européen ! C'est pas un simple employé du gaz le « campeur ». D'ailleurs, on se demande pourquoi un mec qui a manifestement les moyens préfère camper que de se la faire belle dans un des nombreux hôtels d'Annecy. Au fait, pourquoi partir « camper » avec toute sa famille et plus, en France, début septembre, en pleine rentrée des classes et reprise des affaires ?
- Bon. On peut penser qu'il a vu le film Camping et que ça lui a plu…
- Mouais… Le type, il a émigré en Angleterre juste avant la guerre contre l'Irak. Avait-il eu le nez creux ? Bon. Revenons aux faits. Toute la famille arrive à Annecy le lundi. Le mercredi il amène tout le monde, y compris mamy qui a un passeport suédois, avec tous les bagages dans le coffre, faire une ballade en montagne. Pas de problème.
- Pour l'instant, mais ça ne durera pas…
- Exact. Il arrive sur le fameux parking dans la forêt. Il a même pas le temps d'arrêter le moteur le mec et…pan ! pan ! pan ! Ça défouraille sec ! Pas de cadeau. Voilà même un pauvre mec, un cycliste français qui - par hasard ! – passe juste par là ! Pan ! pan ! Il déguste une infusion de plomb l'Armstrong des montagnes !
- C'est vraiment pas de pot…
- Peut-être. Apparemment une « victime collatérale » qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Au fait, ce malheureux monsieur était employé de la firme Cezus, une filiale du groupe Areva travaillant sur le combustible nucléaire. Pas un employé du gaz non plus…
- Curieux tout ça effectivement…
- Et voilà que déboule, sur son vélo tout terrain, un mec qui avait été doublé quelques minutes plus tôt et plus haut par le cycliste français qui a ensuite dérouillé. C'est le premier témoin de la tuerie. Celui qui avertira les secours. Comme pas hasard, ce monsieur, lui aussi, est Anglais…
- Ça fait beaucoup de Rosbifs au mètre carré autour de cette boucherie. Il est vrai qu'on est à Chevaline.
- …et que ce cycliste, c'est un ancien de la Royal Air Force britannique. Pas un employé du gaz non plus ! Puis les secours arrivent et…on découvre plusieurs heures après la présence d'une petite fille vivante sous les jupes des deux femmes tuées à l'arrière de la bagnole…
- Bon. N'allons pas plus loin Victor. La première des choses qu'on peut déduire de cette histoire, c'est qu'on nous prend pour des cons !
- Je ne te le fais pas dire. A la nôtre !