2306-Edouard Philippe appelle la majorité à élargir sa base politique 7 posts

L'ancien Premier ministre souhaite que la majorité élargisse sa "base politique".
Il met en garde: "ne pas essayer de stabiliser le jeu politique est incroyablement dangereux et incertain."
Édouard Philippe sort du bois. Dans un entretien accordé au Figaro, l'ex-Premier ministre appelle la majorité à "élargir" sa "base politique". Le patron du parti Horizons, dont le premier congrès a lieu ce samedi à Paris, souhaite une "coalition avec tous ceux qui se reconnaissent dans le bloc central".
Selon lui, il s'agirait de s'allier avec "des LR", ainsi que des "élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes". L'ancien juppéiste reconnaît les "difficultés" de cette "expérience", mais insiste:
"Quand on n'a pas une majorité absolue, on doit en construire une".
 
"Il faut une initiative"
 
Même si la droite s'est déchirée sur les retraites, Édouard Philippe estime qu'"une masse non-négligeable d'élus LR s'inscrivent dans le bloc central". Soulignant que "nous avons quatre ans devant nous", pour la suite du mandat d'Emmanuel Macron, il prévient: "Ne pas essayer de stabiliser le jeu politique est incroyablement dangereux et incertain."
"Il faut une initiative", martèle le maire du Havre qui met en garde contre "la tentation de l’abandon, du renoncement, l’idée du 'à quoi bon?'".
"Quand on traverse une crise de cette nature, on s’en sort toujours par une forme de remobilisation et d’initiative", estime-t-il.
 
En retrait depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron, le candidat putatif à l'élection présidentielle de 2027 prend donc position peu avant que le locataire de l'Élysée ne s'exprime ce mercredi à 13 heures sur TFI et France 2.
 
"Changement de méthode"
Ce mardi, le président de la République a multiplié les consultations s'entretenant avec Élisabeth Borne, les chefs de sa majorité, de parti, et des ministres le matin, puis avec les présidents des deux chambres du Parlement durant le déjeuner, avant de réunir les membres de sa majorité le soir.
 
Le chef de l'État a demandé à ses troupes de faire "d'ici deux à trois semaines maximum" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes". Un refrain déjà entonné après les législatives de juin dernier, Emmanuel Macron appelant alors à "une nouvelle méthode de gouvernance".
 
Philippe appelle à une "coalition" allant "des LR aux élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes"
 
BFMTV.COM  Le Figaro
Philippe appelle à une "coalition" allant "des LR aux élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes
 
L'ancien Premier ministre souhaite que la majorité élargisse sa "base politique". Il met en garde: "ne pas essayer de stabiliser le jeu politique est incroyablement dangereux et incertain."
 

Édouard Philippe sort du bois. Dans un entretien accordé au Figaro, l'ex-Premier ministre appelle la majorité à "élargir" sa "base politique". Le patron du parti Horizons, dont le premier congrès a lieu ce samedi à Paris, souhaite une "coalition avec tous ceux qui se reconnaissent dans le bloc central".

Selon lui, il s'agirait de s'allier avec "des LR", ainsi que des "élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes". L'ancien juppéiste reconnaît les "difficultés" de cette "expérience", mais insiste:

"Quand on n'a pas une majorité absolue, on doit en construire une".

"Il faut une initiative"

Même si la droite s'est déchirée sur les retraites, Édouard Philippe estime qu'"une masse non-négligeable d'élus LR s'inscrivent dans le bloc central". Soulignant que "nous avons quatre ans devant nous", pour la suite du mandat d'Emmanuel Macron, il prévient: "Ne pas essayer de stabiliser le jeu politique est incroyablement dangereux et incertain."

"Il faut une initiative", martèle le maire du Havre qui met en garde contre "la tentation de l’abandon, du renoncement, l’idée du 'à quoi bon?'".

"Quand on traverse une crise de cette nature, on s’en sort toujours par une forme de remobilisation  et d' initiative", estime-t-il

En retrait depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron, le candidat putatif à l'élection présidentielle de 2027 prend donc position peu avant que le locataire de l'Élysée ne s'exprime ce mercredi à 13 heures sur TFI et France 2.

"Changement de méthode"

Ce mardi, le président de la République a multiplié les consultations s'entretenant avec Élisabeth Borne, les chefs de sa majorité, de parti, et des ministres le matin, puis avec les présidents des deux chambres du Parlement durant le déjeuner, avant de réunir les membres de sa majorité le soir.

Le chef de l'État a demandé à ses troupes de faire "d'ici deux à trois semaines maximum" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes". Un refrain déjà entonné après les législatives de juin dernier, Emmanuel Macron appelant alors à "une nouvelle méthode de gouvernance".

 
 

Ce dernier exclut néanmoins à court terme un remaniement du gouvernement, un référendum ou une dissolution de l'Assemblée nationale. Sur ce dernier point, Édouard Philippe abonde, jugeant que cette décision n'aurait "de sens" que si "l'on pense que le vote" durant de nouvelles élections législatives peut "clarifie[r] la situation politique".

Tenter de désamorcer la crise

Présent lors de la réunion qui s'est tenue mardi matin à l'Élysée, le quinquagénaire a évoqué une issue, jusqu'ici rejetée en bloc par son camp: "Monsieur le président, vous avez plusieurs possibilités, y compris le retrait du texte", a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Le Parisien. Sans surprise, le président ne s'est pas montré favorable à cette hypothèse.

La précédente réforme des retraites, menée durant son premier quinquennat par un certain Édouard Philippe, avait connu ce sort-là, l'exécutif abandonnant son projet au début de la crise du Covid-19 en 2020. Non pas sans avoir utilisé au préalable le 49.3, en dénonçant - là aussi - "l'obstruction" des insoumis.

Si le président souhaite mener à terme un projet qu'il a lui même présenté comme la "mère des réformes", il fait face à une situation très tendue. Laquelle est caractérisée par un texte passé sans vote des députés avec le 49.3, une motion de censure qui s'est jouée à 9 voix, ou encore des manifestations émaillées de violences. La neuvième journée de mobilisation organisée par les syndicats ce jeudi donnera le ton.

 
 

Durant son interview ce mercredi, Emmanuel Macron - qui a laissé Élisabeth Borne en première ligne sur la réforme des retraites - tentera de faire redescendre la pression. Pas évident sans annonce majeure, d'autant plus après avoir affirmé ce mardi que la "foule" n'a "pas de légitimité" face "au peuple qui s'exprime à travers ses élus".


EDOUARD PHILIPPE

Baptiste Farge BFM source Le Figaro


22/03/2023
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