2733 - La guerre ce n'est pas seulement avec des fusils des canons ou des drones 5 posts

  

Face aux ingérences russes, la DGSI appelle à la vigilance

 

Ces opérations étrangères russes visent globalement à amplifier les dissensions et les,fractures internes à la société française, selon la Direction générale de la sécurité intérieure

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)appelle les forces de l’ordre à faire remonter tous les « signaux faibles » d’opérations d’ingérences menées par les services de renseignement russes dans le pays, après plusieurs actions de ce type à l’échelle européenne. Les services de renseignement russes ont mis en place des « modes opératoires alternatifs mobilisant des réseaux de ‘‘proxies’’ [intermédiaires, NDLR] dans le but de mener des activités d’ingérence », détaille une note datée du 14 février. 

Ces opérations se traduisent par des « actions subversives », menées par ces « proxies » et relevant généralement de « délits de droit commun », poursuit la note qui cite en exemple des « dégradations de biens publics (graffitis, tags), placardage d’affiches, de stickers, distribution de flyers ».

 

Amplifier les divisions

Les messages diffusés lors de ces opérations « visent globalement  à amplifier les dissensions et les fractures internes à la société française », en exploitant tout type de sujets, de la « réforme des retraites » à la « prise de position dans le conflit israélo-palestinien» ou au « dénigrement des J.O 2024 », poursuit la DGSI. Voire à « soutenir ouvertement les intérêts de la Russie » en « dénonçant la politique étrangère de la France, les États-Unis ou l’Otan ». « Il n’est pas exclu » que des « actions de nature violente » puissent « être également commanditées », ajoute la DGSI, évoquant des « menaces ou agressions physiques, notamment à l’encontre de ressortissants ukrainiens ou de dissidents russes ».

 

Les JO dans le viseur ?

Cette note, signée de la nouvelle directrice de la Sécurité intérieure Céline Berthon, est adressée aux directeurs de la police nationale et de la gendarmerie

 

 

Médias Citoyens
 
AU SEIN DES MÉDIAS PUBLICS, IL NOUS RESTE LA COLÈRE - Dans les rédactions du service public audiovisuel comme dans les cercles intellectuels des gauches radicales ou les centrales syndicales les plus obtuses, on rêve secrètement du Grand soir, d’une insurrection qui viserait nos gouvernants, nos institutions... « La colère ne cesse de monter » lance le journaliste Bugier en ouverture de son 13 heures du 23 février 2024 (sur France 2), se servant de la mobilisation de quelques dizaines de tracteurs avant le salon de l’agriculture pour dépeindre une France en ébullition. Dans ce JT comme dans de nombreux autres, la revendication sociale est relayée quotidiennement et revêt des caractères variés : fermeture d’usine, hausse du prix de l’électricité, préavis de grève, dysfonctionnement dans un service public... Toute actualité économique ou sociale négative est utilisée pour convaincre les téléspectateurs de « la colère du pays » et participer ainsi à attiser les braises revendicatives, accompagner la révolte qui gronde, renforcer l’envie d’en découdre contre ceux qui nous gouvernent (mal, de toute évidence). Même procédé dans le 08h00 de France Inter où la parole revendicative est omniprésente telle une petite musique lancinante, répétitive, implacable. Elle accompagne les agriculteurs les plus politisés - même conventionnels - quand ceux-ci s’en prennent au gouvernement ; elle relaie allègrement les discours cinglants d’associations, d’ONG et d’autres officines à la seule condition que celles-ci s’en prennent à l’exécutif ou aux institutions. Peu importe le projectile pourvu qu’il atteigne la cible visée, toujours la même. Cela tombe bien, semblent espérer ces journalistes militants, "demain s’ouvre le salon de l’agriculture en présence du chef de l’État" ; occasion rêvée pour faire enfin converger toutes les luttes, toutes les colères vers celui qui cristallise la haine d’une bonne partie des rédactions du service public audiovisuel. Juste après le journal, le journaliste Baddou agrège des mouvements disparates et interroge son invitée d’une manière on ne peut plus orientée : « Clémentine Autain, il y a une manifestation des agriculteurs ce matin (...) grève des salariés de la tour Eiffel, grève annoncée des aiguilleurs de la SNCF ce week-end... Comment est-ce que vous qualifieriez le climat social du pays ? ». Un peu plus tard, l’invitée se souvient de son enfance et dit « C’était quoi la France avant ? », le journaliste termine alors sa phrase en disant « Le pays où les trains arrivent à l’heure » comme pour souligner à quel point ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’interrogeant ensuite sur la question de la dette, l’animateur demande, à 2 reprises et avec insistance, « mais faut-il sortir des traités européens, oui ou non !? » (en omettant de préciser qu’il s’agit d’une proposition récurrente de LFI pour se débarrasser du cadre institutionnel européen).
 
 
 
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LA CENSURE SUR FRANCE INTER, UNE CULTURE MAISON - Au sein d'un 7-10 toujours aussi orienté sur le plan idéologique (climat entretenu fait de colères, de rébellions et de révoltes aux accents factieux), Clémentine Autain est l'invitée du grand entretien de 8h20. Un auditeur diffusé à l'antenne se montre consterné par le manque de mobilisation autour de l'Ukraine, il poursuit de la manière suivant : "je reproche d'ailleurs à France Inter de..." puis se trouve coupé par le journaliste Ali Baddou qui justifie cette censure grossière ainsi "Oui, on répond déjà sur l'Ukraine puis on vous redonnera la parole pour formuler vos critiques contre France Inter". Bien évidemment, cet auditeur n'a jamais retrouvé la parole ni pu exprimer ses griefs. Au sein d'un 7-10 toujours aussi orienté sur le plan idéologique (climat entretenu fait de colères, de rébellions et de révoltes aux accents factieux), Clémentine Autain est l'invitée du grand entretien de 8h20. Un auditeur diffusé à l'antenne se montre consterné par le manque de mobilisation autour de l'Ukraine, il poursuit de la manière suivant : "je reproche d'ailleurs à France Inter de..." puis se trouve coupé par le journaliste Ali Baddou qui justifie cette censure grossière ainsi "Oui, on répond déjà sur l'Ukraine puis on vous redonnera la parole pour formuler vos critiques contre France Inter". Bien évidemment, cet auditeur n'a jamais retrouvé la parole ni pu exprimer ses griefs.
 
 

 

 



24/02/2024
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