La « taxe lapin » ne suffit pas aux médecins

S’il eût vécu de nos jours, Jean de La Fontaine se serait enchanté
de cette « taxe lapin » révélée samedi par Gabriel
Attal à des représentants de la presse régionale, aussi curieux
que des belettes des annonces que leur avait réservées
l’hôte de Matignon. Même si, dans la fable le confrontant à une belette
et un chat, Jeannot les grandes oreilles finit dans l’estomac du
matou, dont on sait qu’il est l’animal favori de Marine Le Pen. Mais
nous n’en sommes pas au jour de l’isoloir…

La taxe lapin, donc, consiste à sanctionner de 5 euros les gougnafiers
qui bloquent, et ne l’honorent pas, un rendez-vous avec un
toubib, voire plusieurs. Une pratique hélas de plus en plus courante.
Chaque année, ce sont 15 à 20 millions de créneaux médicaux qui
s’évaporent. Une avanie pour le généraliste ou le spécialiste, bien
sûr, ainsi que pour les autres patients qui auraient pu en
bénéficier au lieu d’attendre encore quelques jours, voire
quelques semaines. Une nouvelle preuve du « moi d’abord »
qui se remarque dans de nombreux comportements quotidiens.

« Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies.

Tu poses un lapin, tu indemnises le médecin », aurait pu
déclamer le Premier ministre lors de son discours d’intronisation à
l’Assemblée nationale du 30 janvier. Si cette pénalité a reçu un accueil
plutôt favorable des syndicats concernés, ceux-ci ont en revanche
lâché les hostilités envers les autres engagements de Matignon
destinés à favoriser l’accès aux soins de ville, guère plus fringants
que la médecine en secteur rural.

Depuis qu’il existe, le macronisme s’est peu signalé pour sa lésine en
matière d’annonces, plus ou moins suivies de lendemains. À quelques
semaines d’élections européennes a priori rugueuses, bien que
les sondages incitent à relire « Le Lièvre et la Tortue », le rythme ne
ralentit pas : Attal et la médecine, Catherine Vautrin et les soins
palliatifs – avec une enveloppe d’1, 1 milliard d’euros, avant l’examen
au Conseil des ministres du projet de loi Fin de vie –, sans oublier les
déclarations du chef de l’État sur la formation des enseignants.

Ce n’est certes ni le premier ni le dernier exécutif à ouvrir la boîte à
promesses avant un scrutin. Surtout quand il faut diluer l’obsédante
rigidité budgétaire de la fourmi de Bercy, Bruno Le Maire. Pour en
revenir à La Fontaine, la moralité nous enseignerait néanmoins qu’à
trop multiplier les annonces, on peut tomber le nez dans les ronces.

Éditorial Sud-ouest
Benoît Lasserre

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André Boniface s’est éteint ce lundi à 89 ans. Champion de France avec le Stade Montois, il avait également remporté le Tournoi des Cinq Nations à quatre reprises.

 

André Boniface© Icon Sport ...  qu'on pouvait ,depuis des années,rencontrer dans un bistrot d'Hossegor

 

André Boniface s’est éteint ce lundi à 89 ans. Champion de France avec le Stade Montois, il avait également remporté le Tournoi des Cinq Nations à quatre reprises.

Le XV de France perd l’un de ses plus illustres représentants. Ce lundi, André Boniface s’est éteint à l’âge de 89 ans à l’hôpital de Bayonne .

Durant toute sa carrière, cet élégant trois-quarts centre aura évolué du côté de ses Landes natales. D’abord à l’US Dax puis au Stade Montois, de 1952 à 1972. Il aura remporté le championnat de France en 1963, perdant également deux finales en 1953 puis en 1959.

48 sélections avec le XV de France

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Aujourd’hui le Parti populaire européen PPE et les socialistes & démocrates qui appartiennent aux familles respectives de Xavier Bellamy et Raphael Glucksmann vont voter pour le Pacte Asile & Migration qu’ils ont co-écrit ensemble alors que ces deux derniers vont voter contre. On constate un certain manque de cohérence à des fins politiciennes contrairement à Valérie Hayer et ses collègues députés qui voteront pour le Pacte Asile & Migration.#besoindEurope