2131-Ce serait dommage de rater le sénateur Malhuret 4 posts

Extrait du discours de Claude Malhuret, sénateur, Les Indépendants,
 
Horizons, en soutien aux candidats de la majorité présidentielle.
 
 
Il est impossible de ne pas être frappé par la situation politique tout de même très étonnante dans laquelle se trouve notre pays. Les deux grands partis qui ont gouverné la France en alternance pendant 60 ans ont fait ensemble à la présidentielle 6,53% des voix. Les partis extrémistes ont réuni 57% des suffrages au premier tour et 41,5% au second. Qu’est-ce qui nous a menés là ?
La réponse des adversaires d’Emmanuel Macron est simple, voire simpliste : en prétendant rassembler l’ensemble des modérés, en prétextant que le combat d’aujourd’hui n’est plus entre droite et gauche mais entre démocrates et populistes, le Président asphyxie l’opposition républicaine, et c’est très dangereux car si demain il y a alternance elle ne pourra plus se faire qu’au profit de l’extrême droite ou de l’extrême gauche.
 
Cette explication a un avantage : elle permet à la droite républicaine et à la gauche républicaine de s’exonérer de toute responsabilité et notamment celle de n’avoir pas travaillé depuis des années et d’arriver aux élections sans programme.
Mais elle a un inconvénient, c’est qu’elle est fausse. Parce que le Président de la République n’est en aucun cas le responsable de la situation, il est simplement celui qui l’a comprise le premier en 2017.
 
Le problème n’est pas français, il est global. La situation française est la version locale d’un péril qui s’appelle ailleurs Trump, Erdogan, Brexit, Orban ou Bolsonaro. Cette crise est celle des démocraties et elle est triple : celle de la représentation, celle de la montée de l’impuissance publique et enfin celle du déficit de sens. Elle réjouit les dictatures qui savourent déjà leur revanche.
 
Elle est aggravée par un univers numérique dont nous pensions qu’il serait un formidable outil de transparence, d’information et de raison et qui s’est révélée un redoutable instrument d’intolérance, un cauchemar orwellien dans les pays totalitaires et chez nous le plus grand vecteur de désinformation jamais inventé et le porteur du pire de l’émotion et de l’indignation.
« Nul ne ment autant qu’un homme indigné » disait Nietzsche. Et nous sommes aujourd’hui atteints d’indignationnisme. Les réseaux antisociaux sont devenus une des principales menaces pour la démocratie, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Obama (The Atlantic).
 
A ceux qui reprochent au Président de réduire la campagne à un affrontement entre progressistes et populistes, je réponds que ce n’est pas qu’un slogan de campagne, c’est aussi la réalité. Lorsque tant de pays sont dirigés par des populistes, lorsqu’ils sont entre 15 et 40% partout en Europe de l’ouest, lorsqu’on est entouré de Poutine, d’Erdogan d’Orban ou de Xi Ying Pin, il est temps pour les démocrates d’affronter les populistes et pas de leur courir après ou de faire comme s’ils n’existaient pas.
Pourquoi est-ce que je dis de leur courir après ? Parce que l’une des choses les plus tristes dans ces élections présidentielles et législatives c’est de voir des bataillons entiers de la droite républicaine et de la gauche républicaine rejoindre les extrémistes.
 
Quand Ciotti fait 40% au congrès de LR, ça signifie que 40% des adhérents des républicains sont prêts à voter Zemmour plutôt que Macron. Quand certains des principaux dirigeants de LR refusent d’appeler à voter Macron contre Le Pen au deuxième tour, ça veut dire qu’ils ménagent sciemment les électeurs du Front National.
 
Mais le plus navrant, c’est bien sûr le suicide de la gauche. En 2017, après la défaite, ils avaient vendu Solférino, en 2022 ils ont vendu leur âme. Et pour se justifier ils n’ont pas hésité à comparer l’alliance avec les insoumis au Front populaire ou à la gauche plurielle de Jospin en faisant semblant de ne pas voir l’éléphant dans la pièce : le Front populaire et la gauche plurielle étaient dirigés par la gauche de gouvernement alors que la NUPES est le triomphe du projet politique radical et violent des insoumis et la mort de la social-démocratie. Hollande, Cazeneuve, Carole Delga, Cambadélis et tant d’autres l’ont bien compris : c’est l’identité même des socialistes qui disparaît.
 
Je lisais le récit des négociations dans le Nouvel Obs. « Au petit matin Mélenchon vient saluer les négociateurs. Il tape dans le dos d’un socialiste en lui disant : « C’est courageux ce que vous avez fait » ». Tout le monde sait ce que ça signifie en politique quand on vous dit : c’est courageux. Ca veut dire : vous venez de vous suicider. Quelques heures plus tard, lors de la conférence de presse il trouve cette formule, toujours aussi mégalo : « Ca sent l’histoire ! ». C’est incroyable le nombre de gens qui pensent qu’ils ont rendez-vous avec l’histoire alors qu’ils n’ont rendez-vous qu’avec le journal télévisé. Moi je ne trouve pas que ça sente l’histoire, je trouve plutôt que ça sent l’andouillette comme disait Edouard Herriot, pour parler poliment.
Ils ne sont d’accord sur rien. Ils s’entendent à peu près comme des chats dans un sac. Totalement opposés sur l’Europe et l’OTAN, sur le nucléaire, sur la loi El Khomri votée par les socialistes et qu’ils s’apprêtent à abroger, sur la retraite à 60 ans, sur la VIème République, sur rien.
 
Et surtout pas sur la laïcité. A Grenoble, le burkinophile Eric Piolle, explique que le burkini dans les piscines est « un progrès social ». Avec le raisonnement suivant : « Ces femmes vivent selon une norme qui leur interdit d’aller à la piscine sans se couvrir complètement. Le burkini leur permet de se baigner, donc le burkini est un progrès social. » Avec le raisonnement de Piolle on aboutit, comme le démontre Anne Rosencher à celui-ci : « en Afghanistan les femmes ne peuvent pas aller dans la rue sans burka. La burka leur permet d’aller dans la rue, donc la burka est un progrès social ». Des socialistes dont la laïcité est un combat séculaire ont rendu les armes à un ensemble de partis communautaristes, indigénistes, décoloniaux, qui défilaient il n’y a pas si longtemps dans des manifs où l’un des slogans était Allah ou akhbar et qui invitent aujourd’hui dans leurs campagnes Corbyn, débarqué du parti travailliste anglais pour cause d’antisémitisme.
 
Tout ça pour quelques dizaines de circonscriptions dont même pas la moitié de gagnables, à part bien sûr celles des dirigeants qui ont négocié la reddition.
Je ne parle même pas du programme économique. Les dépenses supplémentaires du programme que Mélenchon a fait avaler à la gauche font l’objet d’une unanimité des économistes, y compris ceux du principal think tank de gauche, Terra Nova : 250 milliards, dont 90 milliards rien que pour les retraites. 10% du PIB. Si par hasard la NUPES devait être majoritaire au lendemain des législatives, cela veut dire la fuite de tous les investisseurs, une explosion des taux d’intérêt, et l’effondrement pas en quelques mois mais en quelques semaines, de l’économie. Le Vénézuela sans le soleil. Que ça ne gène pas Mélenchon et son bolivarisme de supermarché, ça n’est pas étonnant. Mais que les dirigeants du PS aient accepté une folie pareille n’a qu’une explication, c’est qu’ils savent parfaitement, eux, qu’ils ne gagneront pas et que le leader minimo de la France soumise à Cuba ne sera pas Premier Ministre. Donc qu’on peut promettre n’importe quoi. Le degré zéro de la politique.
Il n’y a pas que le PS qui est devenu fou. Il n’y a pas que les réseaux anti-sociaux. Il y a aussi une partie des médias qui, pour vendre du papier ou de la publicité sont prêts à tout.
 
Mélenchon ne sera évidemment pas Premier Ministre, mais il est depuis un mois le Premier Ministre des télés low-cost qui fabriquent des candidats comme on vend des lessives. Pendant deux ans elles ont servi la soupe tous les soirs à un excité d’extrême droite qui veut foutre les arabes à la mer. Pendant un mois elles ont fait croire que Marine Le Pen pouvait gagner contre Macron. Maintenant elles ont trouvé un nouveau piège à gogos : Mélenchon Premier Ministre. Plus c’est gros, plus ça fait vendre. Et plus ça participe à l’effondrement du débat démocratique.
Je vous cite les chiffres de l’ARCOM, le successeur du CSA, en charge de l’égalité des temps de parole sur radio et télés : la NUPES à elle seule a occupé 50% du temps d’antenne dans les 15 derniers jours, avec le RN plus de 60%. Comment fabriquer un mythe devant l’ensemble des français, au mépris de toute légalité.
 
Le résultat de ces manœuvres, les sondages nous le disent, c’est qu’on va se retrouver avec trois blocs à l’Assemblée, un centre, encore majoritaire mais pour combien de temps, et deux extrêmes de chaque côté.
 
A ma droite l’héritière du château de Montretout. Difficile de suivre les raisonnements de ses électeurs. Pour réclamer plus de démocratie ils soutiennent le parti recordman du népotisme, dirigé depuis 60 ans par le père, puis la fille, et il était moins une que ce soit la nièce. Pour dénoncer la corruption ils votent pour le parti recordman des rendez-vous judiciaires. Pour redresser l’économie ils votent pour une dirigeante qui a fait la preuve de son incompétence absolue en 2017 entre les deux tours. Cette extrême droite qui a depuis un siècle deux ennemis mortels, la ploutocratie et le comm
unisme a pour idole aujourd’hui un ploutocrate américain et un ex-colonel du KGB.
A ma gauche le lider minimo de la France soumise à Cuba, avec son idéologie archi-décédée, l’homme au micro entre les dents, qui a toujours l’air de parler depuis le sommet d’une barricade, qui s’est toujours trompé sur tout depuis le trotskisme de sa jeunesse jusqu’au soutien inconditionnel à Poutine jusqu’au 24 février, et qui propose l’entrée de la France dans l’alliance bolivarienne au prétexte que certains territoires d’outre-mer sont dans les caraïbes. Avec l’appui du système médiatique, il se présente comme le futur Premier Ministre. Pourquoi pas ? Après tout dans l’Empire romain on a bien nommé un cheval Consul.
 
Nous avons une chance immense en France. Alors que les populistes sont au-dessus de 50% comme dans les nombreux pays où ils ont pris le pouvoir, en France, où le moindre contestataire a appris dès l’école à se prendre pour un sans-culotte et à préférer Robespierre à Tocqueville, à la différence des autres pays où le populisme est seulement d’extrême droite, il est chez nous coupé en deux, ce qui l’empêche de gagner les élections.
 
C’est une très grande chance, et il faut la savourer, mais il faut être conscient que ce n’est qu’un artefact. Penser que les populo-souverainistes appartiennent à deux pôles idéologiques opposés serait une erreur d’analyse. Ce qui les rapproche est infiniment plus fort que ce qui les sépare. Et ce qui les sépare ne les sépare souvent qu’en théorie. L’extrême droite est raciste, l’extrême gauche est en principe anti-raciste. Mais tout le monde voit bien que l’anti-racisme racialiste est chaque jour un peu plus raciste, simplement raciste anti-blancs.
 
Ce qui les rapproche, excusez du peu : la haine de l’Europe, la haine de l’OTAN et l’anti-américanisme, Assad, Poutine, l’Ukraine, les retraites, les programmes économiques délirants et qui se recoupent largement, la haine des riches pour les uns, de l’oligarchie pour les autres, ce qui est en fait la même chose, le complotisme, le soutien aux gilets jaunes et aux antivax, les théories incroyables sur les vaccins, la posture tribunicienne, la manie du soupçon et de la dénonciation. Ce qui les rapproche est infiniment supérieur à ce qui les éloigne. Ce qui les rapproche, c’est très simple, c’est le ressentiment. Ce sont les uns comme les autres les spécialistes de la détection des malheurs qui nous avaient échappé. Aujourd’hui, comme toutes les démocraties, et au-delà des apparences électorales, la France voit s’affronter un pôle européen et républicain et un pôle populiste et souverainiste, celui du lepéno-mélenchonisme. Le lepéno-mélenchonisme, c’est le pacte germano-soviétique de l’alliance des ZADistes et des fachos.
 
Napoléon disait : « En politique une absurdité n’est pas un obstacle ». Les scores de Le Pen, Mélenchon et Zemmour prouvent, hélas, qu’il avait raison.
Si vous n’êtes pas convaincus que ce sont les mêmes, regardez l’actualité la plus brûlante, la guerre en Ukraine, qui nous a amené la démonstration de leur flair infaillible pour renifler les dictateurs.
 
Poutine est fou comme le sang est rouge. Ce n’est pas une insulte, c’est un diagnostic. C’est un paranoïaque doublé d’un mythomane. Plus il élimine toute contradiction, plus il échappe à la réalité, au profit de son idée fixe et funeste, se venger de la chute de l’URSS. Ce Caligula botté qui fait peur à tout le monde est un froussard pathologique. Ceux qui ont découvert stupéfaits la taille grotesque de la table où il recevait notre Président ont cru à une manœuvre pour l’humilier. Les réunions ubuesques avec ses ministres à 20 mètres révèlent la vérité : Le COVID le terrorise. Néron se faisait raser par ses filles de peur d’être égorgé, Staline faisait goûter ses aliments, Poutine, qui se fait filmer torse nu dans des fausses chasses à l’ours, pétoche devant le virus. En face de lui, un homme, debout, Zelenski. Inutile de se demander auquel des deux va la sympathie unanime des populistes français.
Si Poutine a pris cette décision folle, c’est en partie à cause de nos propres lâchetés. L’invasion de la Géorgie, l’annexion de la Crimée, le Donbass, la Transnistrie, les crimes contre l’humanité en Tchétchénie ou en Syrie, les centaines d’assassinats et les milliers d’emprisonnements en Russie même, nous avons laissé faire. Quelques discours à l’ONU sur les droits de l’homme et puis circulez, y a rien à voir.
 
Ce n’est pas seulement par lâcheté que nous n’avons rien fait, c’est parce que les démocraties ont en leur sein une cinquième colonne qui reprend mot à mot sur les réseaux antisociaux, avec les milliers de faux comptes, de trolls et de bots pilotés depuis Moscou, sur les télés RT, Sputnik et d’autres, la propagande de Poutine : l’Ukraine n’existe pas, elle est dans la sphère russe, ses dirigeants sont des nazis.
Et qui sont les généraux en chef de cette cinquième colonne, nos trois pieds-nickelés bien sûr.
 
Depuis l’invasion de l’Ukraine, injustifiable même par eux, ils ont réinventé le « Oui mais ». Ils condamnent, car ne pas le faire serait un suicide électoral, mais ils ne changent pas d’avis : tout est de la faute de l’Occident, surtout pas d’armes, surtout pas de sanctions. Et leurs trolls continuent d’inonder les réseaux anti-sociaux de messages à sa gloire Leurs députés européens ont refusé de voter l’aide humanitaire à l’Ukraine.
 
Pendant des années nous avons tenté de faire comprendre qui était Poutine. Nous étions trop peu nombreux face aux idiots utiles de l’Europe, l’Allemagne qui s’est mise dans les griffes de l’ours et de son gaz par l’incroyable erreur d’avoir cédé aux verts sur le nucléaire, la France ou le fond de l’air, fait d’un gaullisme du pauvre qui n’a rien à voir avec le gaullisme et d’un antiaméricanisme héritier de la vieille droite anti-anglosaxonne et de la vieille gauche anticapitaliste, conduit à prêcher l’équidistance entre Amérique et Russie, demain entre Amérique et Chine, sans comprendre qu’il y a d’un côté le camp de la démocratie et de l’autre celui des dictatures. Trop peu nombreux, nous étions par là-même trop faibles.
Le 24 février 2022 restera dans l’histoire comme le jour prodigieux du grand basculement. Le plus grand succès de Poutine, c’est de nous avoir ouvert les yeux. Nous nous sommes réveillés bien tard. Mais nous nous sommes réveillés.
Poutine voulait diviser l’Europe, il la cimente. Ridiculiser l’OTAN, il la retrempe. Humilier les Etats-Unis, il ressuscite Biden après Kaboul. Rallier à lui les régimes autoritaires, la Chine s’inquiète, la Turquie montre les dents, le Kazakhstan refuse l’envoi de ses soldats. Il pensait prendre l’Ukraine en trois jours, il est embourbé pour longtemps.
 
Pour la première fois nos sanctions sont plus que des éraflures. Et nous avons ouvert enfin, timidement, la chasse aux agents de désinformation. Voilà cinq ans que je demande la fermeture de RT, de Sputnik et de leurs satellites, cinq ans qu’on me répond que ce serait bafouer la liberté d’expression. On vient enfin de comprendre que les organes de propagande du FSB n’ont rien à voir avec la liberté d’expression.
 
Lorsque nous aurons pris ces sanctions et que nous nous serons préparés à un long conflit, car cette guerre sera longue, il nous faudra relever un autre défi, plus redoutable encore. Celui du rétablissement de la puissance de l’Europe. « L’Europe ne se fera qu’au bord du tombeau » disait Nietzsche. Propos prophétique car l’Europe est née des charniers de la deuxième guerre mondiale et elle n’a progressé qu’en surmontant ses crises. Celle du COVID a permis un pas de géant par la mutualisation des dettes du plan de relance. L’invasion sanglante de l’Ukraine a fait comprendre à tous, à commencer par les allemands, ce que le Président de la République ne cesse d’expliquer depuis le début de son mandat, c’est que l’Europe ne sera jamais une puissance si ses Etats ne se réarment pas et si une défense commune ne voit pas le jour. Jamais Poutine n’aurait pu nous faire meilleur cadeau. Même si nous allons payer ce cadeau très cher, n’oublions jamais, lorsque dans quelques mois les prix vont monter et que les européens auront tendance à se lasser, n’oublions jamais que ceux qui payent le plus lourd tribut, celui de leurs vies, ce sont les ukrainiens. Et que c’est l’Europe qu’ils défendent en première ligne depuis Kyiv.
 
Pourquoi est-ce que je soutiens Emmanuel Macron ? Je ne suis pas un adorateur, je ne suis pas un inconditionnel. Mon groupe au Sénat n’est pas le groupe En Marche, mais Les Indépendants. Mon parti n’est pas Renaissance, mais Horizons. Je le soutiens pour au moins trois raisons très simples. La première c’est que, comme je viens d’expliquer, je soutiens les démocrates contre les populistes. La deuxième c’est que parmi les candidats à la présidentielle qui se réclamaient de la démocratie j’en cherche encore un ou une qui nous aurait convaincus d’être à son niveau pour relever les défis économiques et sociaux qui s’annoncent. La troisième est que lorsqu’un dictateur fou déclenche la guerre en Europe, il vaut mieux avoir pour Président un homme qui allie deux qualités rarement réunies : l’énergie de la jeunesse et l’expérience du pouvoir.
 
La France a la chance, dans ces temps difficiles, dans ce monde plein de démocraties faibles et de régimes dictatoriaux puissants, d’avoir des institutions qui lui donnent un gouvernement fort. Encore faut-il lui en donner les moyens en lui offrant une majorité qui lui permettra d’agir. Ne gâchons pas cette chance pour la France"
 
Claude MALHURET, Sénateur de la Majorité
 
 
 


11/06/2022
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