2113- La préparation des Elections Législatives 90 posts

 

 

EN DIRECT - Législatives : un accord avec LFI condamnerait le PS à « disparaître », dit Hollande

L'ex-président a appelé le Parti socialiste à être « fidèle à son histoire » en se battant pour « une gauche plurielle ». Pour François Hollande, un accord avec les Insoumis sur la base de leur programme « ne sera pas accepté » et devra laisser place à une alliance entre socialistes, écologistes et communistes.

 

 

 
 
« Jamais on a eu ce genre de comportement, même quand le PS faisait 30 % et ses alliés 5 % », a fustigé François Hollande.
« Jamais on a eu ce genre de comportement, même quand le PS faisait 30 % et ses alliés 5 % », a fustigé François Hollande. (Jacques Witt/SIPA)

Par Les Echos (EXTRAITS)

Publié le 28 avr. 2022 
 

Le président réélu est enfin sorti de son silence. Trois jours après avoir remporté pour la seconde fois l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a repris hier ses activités de chef de l'Etat. Après un déplacement à Cergy, dans le Val-d'Oise, il a présidé l'hommage national à Michel Bousquet qui s'est tenu aux Invalides. Ce jeudi, se tiendra le dernier Conseil des ministres du gouvernement de Jean Castex. Celui-ci devrait démissionner dans les jours à venir, ce qui ouvrira la porte à un remaniement.

 

En parallèle, la bataille des législatives est clairement lancée. La nomination du nouveau Premier ministre, qui sera « attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive » , a assuré Emmanuel Macron, devrait mettre la majorité en ordre de bataille, alors que des tensions se font jour . Du côté de la gauche, la tentative de rassemblement derrière Jean-Luc Mélenchon, d'abord bien accueillie, commence à se gripper .



 

08h52 - Union de la gauche : François Hollande fustige la méthode de Jean-Luc Mélenchon

Selon l'ex-président de la République, « le Parti socialiste doit être fidèle à sa propre histoire » dans cette tentative d'union de la gauche. « Cette histoire est aussi celle des rapports au sein de la gauche : le PS a toujours voulu l'union et le rassemblement. Discuter est nécessaire, disparaître est impossible. Pour la première fois dans l'histoire de la gauche, il n'y aura plus de candidatures plurielles, il y aura un candidat unique de l'union populaire. Jamais on a eu ce genre de comportement, même quand le PS faisait 30 % et ses alliés 5 % », a fustigé François Hollande.

 

« Si les programmes sont faits pour être appliqués, ça voudrait dire que le prochain gouvernement serait amené à désobéir aux traités européens ? A quitter l'Otan ? A ne plus aider les Ukrainiens ? Ce sont les positions de Jean-Luc Mélenchon et des Insoumis », a également regretté l'ex-chef de l'Etat. Pour ces raisons, il pense que cet accord « ne sera pas accepté ». « Les dirigeants socialistes, s'ils l'acceptaient, choisiraient de disparaître », a-t-il prévenu. « Si les Insoumis ne veulent pas donner de la place à leurs partenaires, il n'a pas de raison que les partenaires ne se sacrifient », a-t-il ajouté, envisageant une alliance PS-EELV-PCF sans les Insoumis.

 

L'ex-président de la République, invité de franceinfo, a confirmé qu'il avait voté pour Emmanuel Macron au second tour, comme il l'avait annoncé. « Ça ne veut pas dire que je partage ses choix : face à Marine Le Pen et ce qu'elle représente, il n'y avait pas de doute à avoir de nuances à émettre », a expliqué François Hollande. Malgré ces circonstances favorables au président sortant, l'ex-chef de l'Etat a nettement rejeté l'idée que le président serait « mal élu » : « le président est élu, il est pleinement légitime », a-t-il défendu.

 

08h32 - « La construction européenne et la vision qu'a Jean-Luc Mélenchon ne sont pas compatibles », selon Stéphane Le Foll (PS)

Très critique du rapprochement qu'est en train d'opérer le Parti socialiste avec La France insoumise en vue d'une alliance pour les élections législatives, le maire du Mans a rappelé « les divergences majeures » des deux partis « sur le fond ». « Elles sont nées d'ailleurs du débat sur la question européenne. Jean-Luc Mélenchon s'éloigne au fur et à mesure de la construction européenne et du message de François Mitterrand. La construction européenne et la vision qu'a Jean-Luc Mélenchon ne sont pas compatibles ni avec notre histoire. La force de la France s'inscrit dans un grand projet européen », a défendu Stéphane Le Foll sur Europe 1.

 

08h09 - « Construire un rassemblement, ça ne peut pas être 'ralliez-vous à mon programme et à mon logo et élisez-moi Premier ministre'», tance Fabien Roussel (PCF)

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, veut une majorité parlementaire « qui réunira tout le monde, insoumis, communistes, socialistes et écologistes », a-t-il réaffirmé sur Public Sénat. « Jean-Luc Mélenchon a réuni à peu près 7 millions de voix, mais l'ensemble des autres forces de gauche, c'est 3,5 millions de voix : il va falloir additionner cela », a-t-il estimé.

 

Selon le leader communiste, cela nécessite « une discussion respectueuse qui puisse dépasser les différents points de blocage des négociations », dans une rencontre des 4 forces politiques de gauche, pour « créer un contrat de législature commun ». « La totalité des 11 millions d'électeurs doivent se sentir représentés », a-t-il insisté, face à la volonté d'hégémonie de Jean-Luc Mélenchon. « Les discussions piétinent : il manque qu'on passe d'un ralliement à un rassemblement qui respecte l'ensemble des forces », a estimé Fabien Roussel.

Le leader communiste n'a pas retenu ses coups contre Jean-Luc Mélenchon. « Nous voulons rétablir une démocratie qui repose sur le Parlement, je regrette que l'on présidentialise à ce point les législatives », a-t-il expliqué face à un Jean-Luc Mélenchon qui présente l'élection des députés comme le « troisième tour » de la présidentielle.



07h53 - David Lisnard (LR) plaide pour « une nouvelle droite, celle de la liberté et d'un capitalisme populaire » pour lutter contre « la gauche anticapitaliste »

Dans un entretien au « Figaro » , le maire Les Républicains de Cannes et président de l'Association des maires de France (AMF) estime que la droite doit retrouver « une singularité, une utilité » pour constituer une alternative « entre le conformisme social-démocrate plus ou moins habile d'Emmanuel Macron et les offres illibérales ». Pour David Lisnard, « la gauche est en train de se recomposer autour d'un axe très radical », le mélenchonisme », que la droite doit combattre en refondant « une alternative claire et raisonnable ». « Notre offre politique doit en finir avec la social-démocratie étatiste qui gouverne la France depuis quarante ans », ajoute-t-il encore.

 

07h46 - Des ex-socialistes de la majorité appellent les sympathisants de gauche à rejoindre Emmanuel Macron

Dans un entretien à « Midi-Libre » , le président de l'Assemblée nationale, ex-socialiste qui a rejoint La République en marche à sa création, lance un « appel aux femmes et hommes de gauche » à se joindre à Emmanuel Macron. « Notre rassemblement, déjà vaste, a vocation à s'élargir. Aujourd'hui, je lance un appel aux femmes et aux hommes de gauche, sociaux démocrates, socialistes, écologistes, pour leur dire qu'ils ont toute leur place dans notre majorité pour apporter leur sensibilité, leurs propositions, leurs priorités, leurs préoccupations », y explique Richard Ferrand.

Autre appel du pied face à la division du Parti socialiste sur la conduite à tenir vis-à-vis de La France insoumise, le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt a également fait un appel du pied à rejoindre son mouvement Terre de Progrès, qui rassemble l'aile gauche de la majorité. « La gauche de gouvernement est dans la majorité présidentielle », a-t-il estimé sur Twitter. 

Les temps forts de la journée d'hier :

> Première visite très politique d'Emmanuel Macron après sa réélection

Trois jours après sa réélection, le président a choisi une ville de la banlieue parisienne pour sa première visite. Il a assuré que ses promesses seraient tenues et dressé le portrait-robot de son futur Premier ministre.

​> Législatives : Edouard Philippe veut une place à la table des négociations de la majorité

Le parti Horizons d'Edouard Philippe, qui redoute d'être mis de côté pour les investitures, a fait savoir qu'il ne tiendrait compte d'aucun accord auquel il n'aurait pas participé. Un coup de pression pour entrer dans le dur des négociations.

> Législatives : l'élan de rassemblement de la gauche s'essouffle

Alors que les Insoumis discutent avec les socialistes, les écologistes et les communistes en vue d'un accord pour les élections de juin, certains points du programme de Jean-Luc Mélenchon, qu'il souhaite imposer à ses partenaires, complexifient les négociations.

 

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Huguette Tiégna 40 ans investiture Ensemble 2ème circonscription du Lot

Frederic   Decremps 45 ans investiture Ensemble 1ère circonscription du Lot

 

 

 

 

 

 

 



28/04/2022
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