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Occitanie. Vincent Terrail-Novès officialise sa candidature aux élections régionales

Le maire de Balma (Haute-Garonne), a annoncé lundi 8 mars 2021 sa candidature aux élections régionales en Occitanie. Il devrait être bientôt soutenu par La République En Marche.

Vincent Terrail-Novès sera candidat aux élections régionales.
Vincent Terrail-Novès sera candidat aux élections régionales. (©Pascal Pallas / Actu Toulouse)

« Je suis candidat aux élections régionales pour la présidence de la Région Occitanie ». Vincent Terrail-Novès a annoncé lundi 8 mars 2021 sa candidature aux élections régionales en Occitanie, qui se dérouleront les dimanches 13 et 20 juin prochains.  

Un CV déjà bien fourni 

À 42 ans, ce kinésithérapeute de profession dispose d’un CV politique déjà bien fourni. Le fils du mythique entraîneur du Stade Toulousain, Guy Novès, est maire de Balma (Haute-Garonne) depuis 2014, une commune de 17 000 habitants où il a été réélu dès le premier tour en mars 2020, avec plus de 65% des suffrages. Il est par ailleurs vice-président de Toulouse Métropole et conseiller régional depuis 2010.  

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Un « homme libre et indépendant » bientôt soutenu par En Marche ? 

Pour ces élections régionales, Vincent Terrail-Novès, qui n’a adhéré à aucun parti depuis son départ des Républicains en 2017, entend proposer « un nouvel élan occitan », le slogan de sa campagne. 

« La décision n’a pas été prise sur un coup de tête », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée à Toulouse, lundi. « Je déclare ma candidature en homme libre et indépendant, avec une ligne axée sur l’économie et l’emploi. Dans les jours et les semaines qui viennent, certaines formations m’apporteront leur soutien », a-t-il précisé. Le mouvement fondé par Emmanuel Macron, La République En Marche, en fera-t-il partie ? « Ce n’est un secret pour personne, la majorité présidentielle devrait m’apporter son soutien », a-t-il assuré. 

« Je pars pour gagner »

Avant d’ajouter : « Je suis dans une démarche qui est dans l’ADN de ce qu’a voulu la majorité présidentielle lorsqu’elle a été créée. Mais ce n’est pas parce que je suis soutenu par un certain nombre de mouvements que je ne garde pas mon indépendance », insiste Vincent Terrail-Novès, qui se décrit comme un « homme de terrain, un élu du quotidien ». 

« Je suis le seul candidat qui n’est pas adossé à un parti. Je sens que l’espérance que je porte et que ce positionnement-là suscite beaucoup d’espoirs. Je pars pour gagner ». S’il n’a pas encore détaillé son programme, il a assuré : 

« Mon rôle, c’est de proposer un projet pour la Région Occitanie qui sera issu des valeurs de la gauche raisonnée et des valeurs de la droite modérée. Je vais proposer un projet au centre de tous ces enjeux, en dehors des querelles partisanes ».

D’autres candidats déclarés

Qui sont les candidats déclarés ? À gauche, Carole Delga (PS), que les sondages donnent favorite, a déjà indiqué qu’elle serait candidate à sa réélection. Antoine Maurice (EELV), qui n’avait pas réussi à détrôner Jean-Luc Moudenc aux Municipales à Toulouse, sera candidat. La France Insoumise, elle, n’a pas encore de candidat officiellement investi. 

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À droite, le parti Les Républicains sera représenté par le député du Lot, Aurélien Pradié. Quant à Jean-Paul Garraud, il sera le candidat du Rassemblement National dans une région où Louis Aliot (devenu maire de Perpignan en 2020) avait réussi à se hisser au second tour en 2015. 

Plus d’infos à venir…. 

 

 

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Régionales en Occitanie: pourquoi Aurélien Pradié a décidé d’y aller

Le secrétaire général de LR va mener un combat difficile, mais il estime avoir beaucoup à y apprendre

Aurélien Pradié, le secrétaire général de LR.

Aurélien Pradié, le secrétaire général de LR.

© Sipa Press
 

La liste est bouclée. Les Républicains ont désormais toutes leurs têtes de liste pour les régionales de juin. Depuis ce dimanche, l’identité de la dernière est connue : il s’agit d’Aurélien Pradié, qui sera sur la ligne de départ en Occitanie.

La candidature du secrétaire général de LR a été une vraie surprise. Initialement, le député du Lot depuis 2017 n’avait pas prévu de mener ce combat-là. Ces derniers mois, il avait repoussé les appels du pied des élus locaux — Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse en tête — qui s’étaient tournés vers l’étoile montante de leur camp, alors que les perspectives étaient peu engageantes. Elue en 2015, Carole Delga, la présidente PS de la région, est très solidement implantée et bien partie pour retrouver son siège. Le RN a le vent en poupe, après la prise par Louis Aliot de Perpignan lors des municipales de l’an passé. A droite, le paysage est dévasté.

Malgré tout, Aurélien Pradié a révisé ses plans. Ces quinze derniers jours, il a pesé le pour et le contre. Il a décidé de prendre son risque. « Ce qui a fini par me faire basculer, c’est l’envie de poser un acte de courage, raconte-t-il. Je suis très heureux de mettre en conformité mes paroles et mes actes. » Certains ne manqueront pas de noter qu’en parallèle, Guillaume Peltier, le vice-président et numéro deux de LR, a lui fait, il y a trois semaines, un refus d’obstacle en renonçant à être tête de liste en Centre-Val de Loire...

Cranter. Dans sa réflexion, le numéro trois du parti était particulièrement tracassé par un point : une telle aventure ne pourrait-elle pas le fragiliser dans sa circonscription lotoise, terre historiquement radicale, qu’il a emportée à l’arraché en pleine vague macroniste en 2017 ? Pour l’aider à y voir plus clair, Les Républicains ont commandé un sondage. Aurélien Pradié a été rassuré : 50 % des sondés connaissaient spontanément le nom de leur député, 65 % avaient une bonne opinion de lui et 3 % une mauvaise, 59 % se disant prêts à voter en sa faveur lors des législatives de juin 2022 (dont 65 % des électeurs de Macron en 2017, 62 % de ceux de Le Pen, 41 % de ceux de Mélenchon) contre 35 %.

Dans la campagne qu’il s’apprête à mener, le jeune trentenaire qui défend une droite sociale portera les sujets qui lui tiennent à cœur et l’ont fait connaître (le handicap, la lutte contre les violences conjugales et la pauvreté...). Il s’est fixé deux objectifs : sortir la liste macroniste, menée par Vincent Terrail-Novès, dès le premier tour (il faut passer les 10 % pour se maintenir) et être le plus près possible de celle du RN, conduite par Jean-Paul Garraud, au second. « Je veux être en troisième position de manière solide », dit-il.

Le secrétaire général des Républicains compte aussi profiter de sa candidature pour apprendre un peu plus. De caractère solitaire, il va devoir conduire une équipe. N’aimant pas toujours arrondir les angles, il va avoir l’occasion de montrer un visage plus rassembleur. Ce mardi, la quinzaine de parlementaires LR de la région avait été invitée au siège du parti pour une première réunion autour de leur chef de file. Christian Jacob, qui veille sur lui de près, était présent, tout comme Gérard Larcher.

Par le passé, le président du Sénat avait pu pourtant être critique envers un cadet parfois fougueux vis-à-vis de ses aînés. Aurélien Pradié a vu à travers sa présence un indice supplémentaire que le choix qu’il venait de faire pourrait être une étape importante dans sa carrière. Elle va lui permettre de cranter davantage, alors qu’il porte déjà, pour demain, tous les espoirs du camp chiraquien.



08/03/2021
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