1145- Martin Malvy stop ou encore? 10 posts

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Martin Malvy /Damien Alary

Le nouveau Journal toulousain s'interroge (Lire ci-dessous l'article de Thomas Simonian).Martin Malvy doit il renoncer ou briguer à nouveau la présidence de la région et donc de la nouvelle région très élargie au Languedoc Roussillon?

 

Poser la question c'est y répondre.Martin Malvy n'a plus rien à prouver mais personne en dehors de lui, dans le contexte actuel homme ou femme ne peut prétendre garder cette région  agrandie au Languedoc Roussillon.

 

Il n'a pas le choix.Personne ne connait Damien Alary aimable et récent successeur du président de région élu aujourd'hui décédé.Il est du Gard un département qui s'apprête à voter FN.La jeune Carole Delga sympathique et palote secrétaire d'Etat ne parait pas en mesure de rassembler à gauche ni de  conserver, au delà du PS les agriculteurs, commerçants et chefs d'entreprise qui respectent et apprécient l'action de Malvy.Un tandem qui laisserait possible une relève à mi-mandat? Voilà bien qui arrangerait beaucoup de monde.

Quant à l'âge du capitaine tout le monde sait qu'un jeune mauvais vin ne fait jamais un grand cru en vieillissant dans les barriques.Une piquette jeune reste toujours une piquette,on l'a vu récemment.Tandis qu'un vieux n'est qu'un jeune qui est né avant les autres.Sauf si le PS voulait se suicider, Martin Malvy conduira l'équipage.MB

 

[Dossier] Malvy : Pourquoi pas lui ?

SYL jtoul-14-12-25

Questionnement. La gauche craint une double défaite avec  les échéances départementales puis régionales à venir. Certains leaders socialistes commencent à s’en inquiéter ouvertement, en contestant notamment la stratégie du PS qui préparerait la secrétaire d’État Carole Delga à prendre la succession de Martin Malvy. « Je ne suis pas mariée avec Solférino », entonne même la députée Catherine Lemorton. Un front se dessine d’ailleurs pour soutenir une nouvelle candidature de Martin Malvy. La seule chance de la gauche aux régionales ?

 

Son entourage proche l’assure. Il aurait pris sa décision depuis l’été dernier. Pourtant, dans son propre camp, on se prépare déjà à sa succession … En Midi-Pyrénées, le gersois Philippe Martin et l’aveyronnais Christian Teyssèdre ont travaillé un temps à cette idée. Du côté de Solferino et de Matignon, on a même déjà choisi la nouvelle tête : Il s’agit de Carole Delga, la secrétaire d’État au commerce et à l’ESS de Manuel Valls. Dans la région Languedoc-Roussillon, avec laquelle nous allons fusionner, les ambitions ont également germé. Didier Codorniou, le maire de Gruissan et ex-poulain de Georges Frêche, est poussé par le PRG dans le cadre de négociations nationales avec le PS … Quant au président actuel, Damien Alary, pas certain qu’il ait dit son dernier mot. Malgré toutes ces secousses, Martin Malvy reste calme, étrangement serein. Comme s’il s’amusait presque de la situation. Il y a quelques mois en arrière, l’homme aux 66% (son score lors des dernières élections régionales de 2010) semblait vouloir tourner la page. Selon certaines indiscrétions, il s’en serait même entretenu avec le Premier ministre Manuel Valls. Son âge (79 ans) lui posait également question. Mais depuis, le contexte n’a cessé de se détériorer pour la gauche … Les municipales, européennes puis sénatoriales ont été un désastre, et les départementales de mars prochain ne devraient pas changer la donne. Pire, Soférino prévoit en « off » seulement une vingtaine de départements sauvés, et la Haute-Garonne notamment, pourrait basculer à la faveur d’une dynamique Moudenc à Toulouse. Devant ce constat alarmiste certains cadres socialistes toulousains n’hésitent plus à monter au créneau pour lancer le tube de l’hiver « Une chance de se sauver avec Malvy. »

 

*Mise en cause du calendrier de Solférino

Mais avant même de parler du cas de Martin Malvy, certaines têtes socialistes s’étonnent du calendrier mis en place par leur parti pour désigner le futur leader régional. En effet, c’est dès le 22 janvier prochain que les postulants vont devoir se dévoiler … Etrange car les élus et militants seront alors déjà engagés dans la campagne départementale : « Politiquement, c’est un peu bizarre. Il aurait été sans doute important d’attendre les résultats des élections départementales, et ainsi d’en tirer tous les enseignements possibles », nous confie la députée Catherine Lemorton. Même son de cloche chez sa collègue Monique Iborra, fortement remontée envers la direction du PS : « Tout ceci est dommageable. Notre parti va ainsi être mobilisé en même temps sur des élections internes et externes. Je me demande si certains n’agissent pas contre leur camp ; c’est un déni de démocratie. » « Ce calendrier rend complexe la mise en place d’un vrai débat démocratique interne, d’autant que nous n’aurons pas forcément le temps de se poser sur le projet … Mais ceci étant dit je n’ai pas de date miracle », nuance tout de même Nadia Pallefigue, vice-présidente de la région. Nul ne sait si ce calendrier a été élaboré en fonction de ce qui agite politiquement Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussilon, mais nous pourrions être tentés de le croire car selon les récentes études menées par le PS, cette méga-région est l’une des rares qui pourraient être sauvées électoralement pour la gauche. Une hypothèse aussitôt mise à mal par le politologue et universitaire Stéphane Baumont : « Si les questions économiques et sociales ne sont pas positivement et rapidement traitées par le gouvernement, toutes les régions pourraient être emportées par la grogne citoyenne, la nôtre comprise. Et ceci quel que soit le leader que se choisira la gauche. Le seul salut pour les socialistes viendra d’une hypothétique inversion de la courbe du chômage. »

*L’hypothèse Malvy

Dans le landerneau politique la candidature annoncée de Carole Delga n’était plus un mystère. L’appareil socialiste a même tout fait pour imposer la secrétaire d’État aux siens … Sauf qu’aujourd’hui nombre de leaders locaux s’élèvent contre ce choix et s’en expliquent désormais ouvertement. Pour eux, le danger de perdre la région est une réalité, et seule une candidature Malvy pourrait sauver leur camp : « Je soutiens pleinement l’idée d’une candidature de Martin. À un moment donné, il faut savoir être dans la real politique, et je ne souhaite qu’une seule chose : qu’au final mon camp l’emporte ! » explique Catherine Lemorton.

 

« Didier Codorniou n’est plus au rugby ce que Martin Malvy est encore à la politique »

 

Le refrain est fortement ressemblant quand on interroge David-Olivier Carlier, vice-président de la CAM (communauté d’agglomération du Murétain) et représentant local du courant Maintenant la Gauche : « Je suis convaincu que Martin Malvy doit repartir. C’est la seule garantie pour gagner, et c’est le seul capable de tenir les rênes. » Pour Monique Iborra l’enjeu est avant tout de fédérer à gauche pour ainsi peser lourdement dès le premier tour : « Je connais Martin, il est actuellement le seul en capacité à associer autour de lui un maximum de partenaires. Il faut maintenant choisir un leader en fonction de l’intérêt général. » Face à l’hypothèse d’une candidature Malvy, certains grincheux opposent l’âge de l’actuel président de la région Midi-Pyrénées. Catherine Lemorton leur répond ainsi : « Le jeunisme, on peut se le permettre quand on est sûr de gagner. Le renouveau pour faire perdre son camp, c’est sans moi. » « J’entends ceux, et ils ont raison, qui parlent de renouvellement. Mais pour renouveler il faut d’abord gagner », prévient Nadia Pellefigue. Et d’ajouter : « Martin est notre vraie chance pour gagner. Il est le seul, de par son charisme, à transcender les clivages. Il est le bon choix. »

 

*Va-t-il dévoiler son jeu ?

Si Catherine Lemorton, Monique Iborra, Nadia Pellefigue et David-Olivier Carlier, tous cadres du PS haut-garonnais, ont décidé d’hausser le ton au même moment, c’est qu’ils savent certainement que Martin Malvy se prépare : « S’il décide d’y aller, personne n’ira contre lui, ni ici ni en Languedoc-Roussilon. Il est le seul à gauche à avoir cette capacité à personnifier la région », explique l’universitaire Stéphane Baumont. Ce dernier ne croit d’ailleurs pas à une candidature qui viendrait de Languedoc-Roussillon : « Alary … Qui le connaît ? (rires) Quant à Didier Codorniou, il n’est plus au rugby ce que Martin Malvy est encore à la politique. » La semaine dernière nous étions face à Martin Malvy lors d’une conférence de presse : « Nous devons travailler à la mise en place d’une méthode qui permette une fusion réussie entre nos deux régions. Ma priorité est que le citoyen s’approprie cette fusion », nous avait-il alors déclaré. Un vrai discours de candidat, non ? Le suspense ne devrait pas tarder à prendre fin. Un ticket avec Carole Delga serait même la sortie de crise idéale. À suivre.

 

                   ***

Martin Malvy : J-4  

Midi-Pyrénées Politiques (France 3)

 

Dans quatre jours, le 7 janvier, Martin Malvy devrait annoncer sa décision s’agissant des régionales de décembre prochain. Stop ou encore. Le voile va (enfin) être levé. D’après nos informations, le président sortant va se prononcer à l’occasion de la présentation de ses vœux.

Martin Mavy. Président de la Région Midi-Pyrénées

Martin Mavy. Président de la Région Midi-Pyrénées

Ses amis socialistes ont demandé à être informé avant cette déclaration publique. Lundi 5 janvier, les élus PS de la Région pourraient être les premiers à connaître le choix de Martin Malvy.

Un conseiller régional a exprimé, sans détour, son ras-le-bol d’apprendre les infos par les journalistes. Lors d’une discussion avec Martin Malvy, il a insisté pour que les élus socialistes de la Région soient mis dans la confidence avant les médias.

Cette (éventuelle) communication interne ne pourrait avoir lieu que le lundi soir. En effet, Martin Malvy déjeune, à Paris, avec le premier ministre, Manuel Valls.

Quoi qu’il en soit, le souhait du groupe PS ne sera pas forcément exaucé.

Martin Malvy et son communiquant, Philippe Joachim, connaissent (trop bien) le fonctionnement de Twitter. Une annonce dans le cénacle socialiste va inévitablement « fuité » sur les réseaux sociaux. Deux jours avant la tribune publique des vœux, l’effet de surprise sera perdu. A moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de communication. Multiplier les canaux pour mieux décliner le message.

Laurent Dubois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



29/12/2014
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