1009- Mon bistrot 379 posts


Au centre tenant ses documents dans sa main Jean Claude Fessenmeyer l'Inspecteur d'Académie qui vient de disparaître accidentellement




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il était temps de changer d'article.Pour vous distraire un peu je publie deux synthèses l'une des Landes l'autre de Bayonne dans les Pyrénées Atlantiques où disparaissent "les dinosaures" Jean Grenet à Bayonne, Borotra à Biarritz et MAM à St Jean de Luz.Voilà qui rappellera les vacances à ceux qui aiment la cote landaise et le pays basque.C'est un fidèle bistronaute qui me les adresse sur ma boîte  de messagerie.Je suppose que ces textes provienne de Sud-Ouest.Rien n'empêche de continuer ici à poster sur les municipales dans le Lot ou à poursuivre sur le 1006.
MB

Mont de Marsan - Préfecture des Landes

LANDES:Six ans après le coup de tonnerre qui avait vu Dax basculer à gauche et Mont-de-Marsan passer au centre-droit, les élections municipales des 23 et 30 mars prochains accoucheront-elles de nouvelles surprises dans les 331 communes de cette terre de gauche?

L'impopularité du gouvernement fait craindre une forte abstention dans un département qui avait massivement voté socialiste en 2012 mais qui commence à ressentir les effets de la crise (papeterie, industrie du surf) alors qu'il était plutôt épargné jusqu'alors par son dynamisme démographique.

A Mont-de-Marsan, part favorite Geneviève Darrieussecq (MoDem) qui avait en 2008 réalisé l'exploit de déloger Philippe Labeyrie après 25 ans de règne dans la préfecture, à gauche depuis 1962. Celle qui se présente comme "la femme à battre du département" sera opposée au socialiste Renaud Lahitète qui nourrit de forts espoirs avec une gauche a peu près rassemblée dans cette ville où le Front national peine à constituer une liste.

A Dax, Gabriel Bellocq (PS) semble, a priori, en position favorable pour conserver son fauteuil acquis en 2008 avec une alliance PS-Verts-PCF alors que la première cité thermale de France votait à droite depuis 1959. Cette fois, le rassemblement est toutefois imparfait après l'exclusion d'élus écolos suite à une manifestation anti-corrida mouvementée en septembre. Face à lui, l'ex-rugbyman Jean-Pierre Bastiat a réussi à fédérer à droite, mais sa tâche sera ardue d'autant que le FN devrait annoncer vendredi avoir bouclé sa liste, une première depuis 1995.

De l'autre côté du pont,à Saint-Paul-lès-Dax, 3e ville des Landes en terme de population, c'est la pagaille à gauche, la maire sortante PS Cathy Delmon se présentant face à Jean Lavielle qui avait pourtant remporté la primaire socialiste mi-octobre. Et une liste "citoyenne" Front de gauche/Europe Ecologie-Les Verts vient d'être bouclée.

A Tarnos, 5e ville landaise, le PCF Jean-Marc Lespade, soutenu par le PS, semble, malgré quelques dissidences, en passe de conserver la mairie, communiste depuis les années 1920. Plus au nord, Biscarrosse, 4e ville du département, devrait rester à droite, tout comme Parentis. Mais sur Mimizan, la gauche y croit.

A Aire-sur-Adour, Xavier Lagrave, soutenu par l'UMP, tente de déloger le maire et vice-président du Conseil général Robert Cabé, en place depuis 1989 tandis qu'à Hagetmau, secoué par le drame économique de l'entreprise Capdevielle, Monique Lubin (PS) compte battre Serge Lansaman (UMP).

Quoi qu'il en soit, avec le changement de mode de scrutin basculant dans la proportionnelle toutes les communes de plus de 1.000 habitants au lieu de 3.500 (87 communes landaises concernées, contre 18 en 2008), de nombreuses femmes vont entrer dans les conseils municipaux, parité oblige.

BAYONNE (64)

Il présidait son dernier Conseil communautaire de l'agglomération.

Agglomération Côte Basque Adour : Grenet « fier du travail qui a été accompli ici »

Jean Grenet applaudi par ses collègues.


En 1995, il avait succédé à son père Henri, premier magistrat de la ville depuis 1959. Mais à 74 ans, Jean Grenet, maire centriste sortant qui a perdu son siège de député en 2012, a préféré ne pas se représenter. Après ces 55 ans de règne familial, la droite se présente divisée aux municipales (23-30 mars), donnant à la gauche de fortes raisons d'espérer conquérir la ville basque et gasconne.

Au bar du marché près des Halles ce vendredi, Henri Etcheto a la voix un peu cassée par un virus hivernal. Mais le moral est là. Dans un mois et demi, le candidat PS, professeur d'histoire très implanté dans sa ville, pourrait bien s'installer dans le fauteuil de maire. En présentant son projet qu'il veut "ambitieux et responsable", il se dit d'ailleurs "prêt à assumer les responsabilités que les Bayonnais voudront bien nous confier". Au programme notamment : renforcer l'action de l'agglomération, construire une ville éco-responsable avec un développement urbain maîtrisé pour "éviter les erreurs du passé", développer des régies de quartiers pour les services de proximité, aménager les douves et remparts en espaces de vie. Avec "une priorité, le commerce bayonnais" et l'attractivité du centre ville.

Dans l'équipe Etcheto, forte d'une union allant du PS au PCF en passant par les écologistes et des membres de la société civile, on estime que "sans le contexte national, l'élection serait déjà bouclée". Car Bayonne est une ville qui vote à gauche depuis longtemps aux élections nationales : à 59,3% pour François Hollande en 2012, et même à 54,4% pour Ségolène Royal en 2007.

Deux listes à droite, trois à gauche mais l'impopularité du gouvernement semble compliquer la tâche. Et tous s'accordent à dire que ce sera très serré. Pour Jean-René Etchegaray, candidat UDI soutenu par l'UMP qui présentera son projet le 22 février, "le rêve socialiste s'est quand même estompé sur le plan national et je l'espère sur le plan local" et puis, "Bayonne aime garder la distance vis-à-vis des partis".  Sylvie Durruty, candidate dissidente UMP qui a pâti de l'accord national UMP-UDI, voit aussi ces municipales comme "le premier rendez-vous pour sanctionner le gouvernement".

Tous deux sont adjoints de Jean Grenet qui dit soutenir à titre personnel le premier mais sans cautionner sa liste où certains de ses anciens opposants ont été intégrés... Question héritage, tous deux parlent aussi de continuité mais en soulignant que les temps ont changé.  Malgré des points d'accord sur le programme (stop à la pression fiscale, travail sur la proximité, etc.), une certaine cacophonie règne donc à droite et les discussions de deuxième tour s'annoncent tendues même si Mme Durruty pense qu'"on devrait être capable d'être intelligent".

A gauche, deux listes font face à celle d'Etcheto. Pour Jean-Claude Iriart et Baiona2014, rassemblement "100% Bayonnais" allant de la social-démocratie à la gauche radicale avec des abertzale (nationalistes), l'ambition est de peser le plus possible au premier tour alors que les deux élus nationalistes ont été perdus en 2008. Aucune hypothèse n'est exclue au deuxième tour pour cette liste courtisée à la fois par les équipes d'Etcheto et Etchegaray, selon M. Iriart.

Les discussions entre Baiona2014 et le Front de gauche (hors PCF) n'ayant pas abouti, Serge Nogues mène lui une autre liste. Façon pour le FG qui met l'accent sur la mixité sociale et la gratuité des transports, de faire campagne contre le FN qui, avec Bernard Oyhenart, mise sur le deuxième tour s'il réussit finalement à boucler sa liste. Un pari difficile pour le parti d'extrême droite avec ses 6,7% aux législatives de 2012 et 11% à la présidentielle.


















19/02/2014
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