2859-Thomas Legrand ou le journalisme de l'ancien monde /Revue de presse 6 posts
Médias Citoyens
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THOMAS LEGRAND OU LE JOURNALISME DE L’ANCIEN MONDE -
Très remonté contre Médias Citoyens depuis que notre modeste compte a osé pointer une succession d’erreurs factuelles et de biais militants contenus dans ses éditos, le journaliste Thomas Legrand a cru bon nous qualifier de « trolls anonymes » avant d’accuser notre projet de « fracturer la société française », chacun appréciera la subtilité des accusations. Le souci, dans ces charges véhémentes, est qu’elles se trouvent démenties par la réalité des faits. Si l’intéressé avait pris le temps de lire nos publications, il aurait constaté que Médias Citoyens œuvre sans relâche pour identifier, analyser et dénoncer les dérives des rédactions françaises et la polarisation sociétale qui en découle...
L’INVERSION ACCUSATOIRE DE L’ÉDITORIALISTE
Par le jeu névrotique de la projection, l’éditorialiste de Libération impute à Médias Citoyens ce qu’il nourrit lui-même au quotidien par l’outrance de ses prises de position, par le manichéisme de sa réflexion, par l’arbitraire de sa bien-pensance. Aveuglé par une idéologie archaïque et dépressive, il est un acteur majeur de la polarisation qu’il dénonce allant jusqu’à faire l’impasse sur l’un des fondements du journalisme, la recherche de la vérité. Quant au média Libération, ses difficultés économiques récurrentes l’amènent bien trop souvent à se perdre dans les méandres de l’outrance, de la caricature et de l’excès. Il en oublie son pluralisme passé et la place unique qui fût la sienne au sein d’une gauche de progrès, une gauche de débats, une gauche universaliste. Et à l’instar d’une NUPES-LFI en délitement, le média bobo-écolo-parisien est devenu étroit, étriqué ; éprouvant les pires difficultés à composer avec la réalité de notre époque.
MINITEL VERSUS CHAT GPT 4
Revenons-en à notre pourfendeur en chef. Il entre dans la catégorie des éditorialistes français dont nous dénonçons, régulièrement, le nombrilisme sentencieux, l’aigreur viscérale, le négativisme obsessionnel. Le journalisme qu’il incarne n’a jamais fait le deuil du clivage gauche / droite dont il rêve qu’il se reconstitue à l’identique, comme si rien n’avait changé depuis les années 1980 et que le monde actuel n’était qu’une illusion. Passant 7 longues années à tenter - en vain - de théoriser un macronisme qu’il exècre, le salarié à vie de France Inter ne parvient pas à intégrer l’existence d’un centre politique en France ; cette matérialité sociologique semble dépasser ses capacités cognitives tel un minitel qui ne pourrait tolérer la survenue de Chat GPT 4. Impuissant à faire exister une majorité plurielle qui s’inscrive dans l’héritage de Lionel Jospin - aspiration tout à fait louable mais déconnectée de l’époque - l’éditorialiste se venge en faisant feu de tout bois contre « l’extrême centre ». Souhaitons-lui de renouer avec le réel, de confronter ses fantasmes aux réalités contemporaines et, soyons fous, d’introduire à nouveau dans ses écrits une dose de pensée complexe ; la même qu’il a longtemps valorisée avant de la dissoudre dans un dogmatisme puéril, arrogant et voué à l’échec.
