Le progrès aujourd'hui,c'est le retour aux pratiques d'antan.

Tandis que le soleil et la chaleur assoiffent les plantes,tarissent les rivières,assomment les personnes âgées,notamment celles hébergées dans des locaux inadaptés sous ce climat,les coureurs du tour de France sont aujourd'hui à L'Alpe d'Huez.Quand mes jambes le pouvaient encore j'aimais passer quelques jours d'hiver dans cette station,descendre à skis Sarène,1600mètres plus 2 ou 3 kilomètres de chemin quasi plat pour rallier le télésiège!

Cet été,pour le moment, ressemble aux étés de mon enfance.A Couzou,à quelques kilomètres de Rocamadour,l'eau manquait qu'il fallait aller chercher dans des barriques et des comportes,au pas lent des boeufs,au fond des combes  au moulin de Cougnaguet ou du côté du gouffre de Cabouy.

L'adduction d'eau est venue plus tard avec georges juskiewenski,Maurice Faure et Monnerville.(les lotois n'avaient pas attendu 2006,comme Tf1-qui,quel exploit,vient de confier le JT à un  membre "de la minorité visible"- pour faire confiance à un noir qui fut sénateur du Lot,président du Sénat,président du conseil général,Maire de St Céré!).Ca c'était autrement plus fort,et sans faire appel à la discrimination positive.

Ces étés des années 40 et 50 brûlaient...On ne parlait pas encore du réchauffement de la planête,ni de l'ozone,ni du gaz carbonique.Les gazogènes brûlaient déjà du bois et du charbon de bois.Nous faisions du covoiturage:les rares propriétaires de véhicules se montraient solidaires.Nous organisions des courses de vélo dans la côte de Rocamadour.C'était l'époque de Robic,de Copi,de Bartali,de louison Bobet,de géminiani,"le grand fusil".Gilbert,un parisien nous battait au sprint dans le village.

Nous mangions des produits bio sans le savoir.Nous tirions l'au du puits avec un seau à chaîne,quand la citerne n'était pas vide.Ah oui,nous recueillons l'au de pluie qui ruisselait parfois des toits...comme nous le conseille Prospective 2020 que dirige Maxime Verdier dont le père charcutier comme lui à Lavergne  et le grand père Counord,Maire et meunier,très apprécié  nous fournissait la farine en échange du blé apporté.Celui-cii était moissonné en javelles,reliéés en gerbes, à la main,entassées dans un"plongeon".La moissonneuse batteuse s'installait dans la cour,actionnée par une machine à vapeur.Tous les voisins étaient là , par solidarité, et la fête se terminait à table.

Ceux qui ,aujourd'hui se piquent d'écologie et de modernisme ne font qu'un grand bond  en arrière.Retour à la nature,au bio,à l'utilisation  des énergies douces,à l'économie durable,à l'économie de l'eau,appel à la solidarité et au co- voiturage.....il y a belle lurette,50 ans !que tout cela se pratiquait au fin fonds de nos campagnes lotoises!



18/07/2006
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