2665-La nomination du nouveau premier ministre saluée par 53 % des Français 3 posts

La nomination du  nouveau premier ministre saluée par 53 % des Français (sondage Odoxa pour Le Figaro.Ce n’est pas ce que disent les oppositions, une fois de plus, prises à contre pied sur les réseaux sociaux , en particulier X (ex Twiter) ,devenu un ramassis de haine ,d’insultes et de tromperies. Le blog

 

 

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Extraits de l’édito de La Dépêche du Midi (Lionel Laparade)

 

« Gabriel Attal, c’est  la surprise du chef  car en dépit de sa popularité, rien ne désignait le « jeune homme pressé » de 34 ans pour occuper à cet instant les plus hautes fonctions exécutives.
Alors que pour les commentateurs, le vote de la loi immigration a signé l’arrêt de mort du « en même temps », le vent politique soufflait plutôt à droite à l’évocation du successeur d’Elisabeth Borne. Or le nouveau Premier ministre a fait ses classes au PS. Après seulement cinq mois passés rue de Grenelle, il était aussi parvenu à faire oublier la remarquable gamelle de Pap Ndiaye et peut-être à poser les jalons d’un début de réconciliation entre la communauté éducative et le macronisme. « Qui aurait pu prédire », comme dirait l’autre, qu’il s’arrête si tôt et en si bon chemin ?


Les tergiversations des dernières heures confirment aussi les tensions que la nomination de Gabriel Attal ont suscitées au sommet du pouvoir. Au prétexte de sa jeunesse, de ses racines socialistes ou parce qu’il pourrait devenir un rival pour 2027, Richard Ferrand, François Bayrou, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Alexis Kohler et Edouard Philippe ont pesé de tout leur poids pour tenter de dissuader le chef de l’Etat. En vain…
Cette fois, à la différence de 2022 où il a dû renoncer à Catherine Vautrin et se résoudre au « plan B », Emmanuel Macron ne s’est pas laissé tordre le bras.
Sa volonté d’imposer son choix n’est pas sans danger. En politique, on sait ce que peuvent devenir les amis, de 7 ou de 30 ans. Dans le couple exécutif, il se peut aussi que le jeune Premier ministre prenne toute la lumière et ringardise un président affaibli par un début de second quinquennat accidenté. Si elle doit rassurer son aile gauche, la nomination, encore, d’un ex-socialiste à Matignon, pourrait enfin décevoir à droite, au sein du camp présidentiel et chez les Républicains.


Sans doute a-t-il soupesé tous les risques et considéré qu’en définitive, seul compte l’héritage. Avec Gabriel Attal, le Président fait le pari d’un retour au macronisme originel, celui d’avant les crises sanitaire, économique, énergétique, d’avant la guerre en Ukraine.

Il lui confie la charge, ou le fardeau, de sa postérité. »

 

 



10/01/2024
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