Nous avons tous gardé en mémoire la catastrophique campagne de Lionel Jospin en 2002.Ses plus proches soutiens comme ceux qui,en désaccord avec les orientations de son gouvernement en fin de période,s'en étaient écartés pour tenter d'influer sur l'avenir de notre pays,ne peuvent que souhaiter le succès de Ségolène Royal qui a su les rassembler:socialistes,radicaux de gauche et "chevènementistes"dès le premier tour.

La stratégie de campagne de la candidate est résolument différente de celle de Jospin.Elle suscite ici et là quelques inquiétudes  des doutes et des interrogations mais si on peut reconnaître quelques maladresses,il n'est plus temps de tergiverser.Chacun peut comprendre que Ségolène Royal ait voulu changer de méthode et ne pas recommencer la campagne catastrophique de 2002 avec des règles et des pratiques qui ont provoqué le rejet du candidat par les électeurs.Elle a donc choisi d'écouter et d'associer les citoyens à sa campagne.

Pour autant elle ne peut négliger de faire une vraie campagne associant à la fois les électeurs et les élus,les souhaits des uns et les travaux des autres.Les coups tordus de la  campagne de déstabilisation en cours dans les médias,orchestrée par son adversaire UMP usant des moyens et des attributs du pouvoir qu'il devrait quitter,ne doit pas faire oublier la nécessité de serrer les rangs.

L'union et le rassemblement de tous reste une priorité absolue aussi bien à la présidentielle qu'aux législatives et, plus tard, aux muninicipales. et aux cantonales.

Les objectifs lointains ne doivent pas servir de prétexte à la désunion .L'alliance impérative des radicaux des socialistes  des  chevènementistes et des autres organisations de gauche est une des conditions du succès car nos concitoyens veulent se débarasser de la majorité en place dans le pays.

Même les plus modestes apportent à la campagne de la crédibilité et  des voix qui permettronr de passer la barre des 50%.Il n'y a plus qu'à...poursuivre l'union.