2711- FAITES TAIRE LES PLEUREUSES ! 3 posts

 

 
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Médias Citoyens
@medias_citoyens
 
FAITES TAIRE LES PLEUREUSES ! - Le coup de colère de Nicolas Bouzou, sur le plateau de 24 heures Pujadas le 08 février 2024, fera date tant il traduit ce que ressent, en silence, une partie des Français. Nulle part ailleurs en Europe, les médias d’information sont à ce point déclinistes et dépressifs ; nulle part ailleurs sur le continent, les médias imposent un tel niveau de bashing des gouvernants, des élites, des institutions. Nulle part ailleurs dans le monde, les discours d’auto-dépréciation et de mépris de son propre pays occupent une place à ce point prépondérante au sein des médias publics comme privés...
 
LA VICTIMISATION PERMANENTE
Pierre angulaire de ce climat médiatique nauséabond, la victimisation de la population française - initiée par une grande partie des rédactions - empêche de réfléchir en adulte... Victimes des arnaques, victimes des fermetures d’usines, victimes de l’inflation et des hausses de prix, victimes de la sécheresse, victimes des administrations et de l’État... Les discours victimaires, bien loin de régler les problèmes auxquels sont confrontés les Français, les enferment dans une représentation du monde étriquée, moribonde, régressive.
L’objectif consiste à donner l’impression que la société française va mal, partout et tout le temps ; en utilisant les mêmes angles spécieux que les partis populistes ou les extrêmes des 2 bords (ne relayer que le pire, dramatiser sans cesse, fixer l’attention sur les seules difficultés).
 
LE DÉCLIN COMME FONDS DE COMMERCE
De BFM TV à CNews en passant par France 2 (JT en semaine) ou France Info, les discours déclinistes des journalistes nous persuadent que rien ne fonctionne correctement dans notre pays. Les services publics sont presque toujours montrés sous leurs pires expressions pour nourrir les théories (très politiques) d’une « casse du service public », oubliant de montrer les hôpitaux où l’on est bien soigné, les écoles où l’enseignement se déroule bien, les trains qui arrivent à à l’heure (87% du temps pour les TGV). Les centaines de micro-trottoirs, notamment sur France Télévisions, abondent vers une France plaintive, souffrante et en colère.
Dans ce cloaque médiatique, les pires fossoyeurs de notre modèle demeurent les éditorialistes français. Plus dépressifs et névrosés les uns que les autres, ils nous imposent leurs visions étriquées, nauséabondes et anxiogènes où se mêlent frustrations personnelles, aigreurs pathologiques et postures hystériques.
 
UN BASHING INCÉSSANT ET DÉVASTATEUR
« La civilisation de la peur », expression utilisée par Nicolas Bouzou pour étayer son propos, se nourrit également de faits divers sordides qui tournent en boucle durant des jours sur les chaines infos (et dans les JT) ; de polémiques incessantes confisquant un débat public digne et qualitatif ; de procès médiatiques quotidiens visant des personnalités politiques, des élus de la République. Dans ce torrent permanent et malsain - fortement relayé par les réseaux sociaux - comment imaginer que les Français puissent faire un minimum confiance aux élites politiques et économiques ?
Derrière ces manœuvres de bashing non-stop, il y a clairement une intention insurrectionnelle dont on mesure l’ampleur lors de chaque conflit ou crise sociale majeure. Désormais, une majorité de médias semble miser sur un embrasement du pays, souhaiter une « coalition des luttes » (rhétorique d’extrême gauche comme d’extrême droite), et rêver à une sorte de chaos censé renverser les « pouvoirs en place ».
 
LE PRÉCIPICE SE RAPPROCHE
Cette somme d’irresponsabilités journalistiques a bien évidemment des conséquences sur l’opinion publique. Elle participe à saper la confiance de nos concitoyens envers notre cadre légal, institutionnel et politique.
Et ce jeu dangereux et inflammable, basé sur l’entretien d’une colère quotidienne, amènera effectivement le pays - d’une façon quasi-certaine - à l’abime populiste. Nous en prenons le chemin, tels des zombies se dirigeant tranquillement vers le précipice - sans que rien ne semble pouvoir détourner ce dessein suicidaire. À moins qu’un élan vital, collectif et suffisamment déterminé, refuse cette destinée et fasse taire les pleureuses médiatiques
 


10/02/2024
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