3874 -Entre Mistral AI et l’obsession fiscale, il faut choisir
Entre Mistral AI et l’obsession fiscale, il faut choisir

Etes-vous Mistral ou fiscal ? Il faut choisir. Choisir la célébration de la star française de l’intelligence artificielle, chance européenne de ne pas être expulsé de l’avenir. Ou choisir la promotion d’une surimposition des super-riches, promesse d’un enfer fiscal pour les entrepreneurs. Le lien ? Simple. Si le cofondateur de Mistral AI, Arthur Mensch, réussit, il sera demain la cible des petits Robespierre de l’impôt qui tentent aujourd’hui de taxer le succès parce que « la concentration des richesses menace la démocratie ».
Avec Mistral Compute, un tournant dans l’infrastructure IA, le héraut de la French Tech défend l’autonomie stratégique de l’Europe. Qu’importe, il devra bientôt payer son tribut, au nom des inégalités. Avec Magistral, un modèle imitant le cerveau humain, il renforce le leadership technologique français. Et alors ? Il faudra que la fiscalité le sanctionne, car il crée de l’injustice. Par ses alliances, il se donne les moyens de résister à l’hégémonie américaine et chinoise. Mais ces milliards d’euros mobilisés seront vite vus comme un danger, à ponctionner donc.
Par son audace et sa créativité, Mistral AI pourrait offrir à l’Europe une IA souveraine parce qu'« aucune entreprise ni Etat ne peut déléguer son intelligence ». A moins que notre obsession égalitaire ne nous contraigne un jour à la soumission. A nous de choisir.