2819-DERIVE: LES MILITANTS ET ACTIVISTES OMNIPRESENTS SUR LES MEDIAS PUBLICS 2 posts

Médias Citoyens
 
 
 
LES MILITANTS ET ACTIVISTES OMNIPRÉSENTS SUR LES MÉDIAS PUBLICS
 
- Causes environnementales, sociales, humanitaires… Les militants et activistes n’ont jamais été aussi présents sur les antennes. Au sein des médias publics, les rédacteurs en chef, programmateurs et autres présentateurs profitent de l’inertie de l’Arcom - qui refuse de prendre en compte ces intervenants dans la mesure du pluralisme - pour « blinder les grilles » de ces idéologues comme d’autres bourrent les urnes lors d’élections truquées...
 
STARS DES MÉDIAS PUBLICS
 
En exploitant cette faille avec un profond cynisme, France Télévisions et Radio France imposent un fond de l’air revendicatif, protestataire et régulièrement factieux. Et au prétexte d’informer les Français sur des sujets essentiels, ces derniers subissent des discours prosélytes, orientés sur le plan idéologique et véhiculés par des « experts » aux projets anti-républicains. Les profils de ces activistes sont souvent les mêmes, certains sont universitaires (chercheurs, sociologues, historiens), d’autres sont présentés tels des experts impartiaux tandis qu’ils militent en parallèle ; d’autres encore sont représentants associatifs ou membres d’ONG. Les plus connus se nomment Camille Étienne, Anne-Cécile Mailfert (compagne du directeur des programmes de France Télévisions), Cécile Duflot (Oxfam, ex-cheffe du directeur des programmes de France Télévisions), Hugo Clément (animateur et producteur proche du directeur des programmes de France Télévisions) ou encore Cyril Dion (activiste proche du directeur des programmes de France Télévisions), ils sont la partie visible d’un immense iceberg-activiste qui submerge le service public audiovisuel en toute impunité.
 
PEDIGREE, LOGICIEL ET TEMPS D’ANTENNE
 
La totalité de ces activistes peut être classée à gauche et une très grande partie (un bon 80%) se trouve proche des gauches radicales (anarchistes, LFI, mouvances révolutionnaires). Leur logiciel idéologique est assez stéréotypé, il se concentre sur l'anticapitalisme, le rejet de l’État, la détestation des politiques et du « système », l’hostilité face aux institutions et à la République. Ils prônent des modes de vie « alternatifs », militent pour la décroissance, trouvent des qualités à Jean-Luc Mélenchon et incitent les Français à « une révolution citoyenne ». D’une manière générale, ils éprouvent de grandes difficultés à sortir de leurs éléments de langage et à débattre de manière démocratique. Tout ce beau monde se trouve pourtant convié dans de très nombreux programmes et émissions du service public audiovisuel ; nous en avons comptabilisé une trentaine mais la réalité est sans doute supérieure. Et, comme si cela n’était pas suffisant, on les entend déployer leur rhétorique sur les antennes de France Info, dans les journaux de France Inter (surtout les éditions de 7h00 et 8h00), dans le 12h30 de France Culture. Sur France Télévisions, ils sont largement mis en avant dans les JT de 7h00, de 8h00, de 13h00 et parfois du 20h00 (en semaine) mais aussi dans les JT régionaux de France 3.
 
CONSÉQUENCES SUR L’OPINION
 
En dépit de cette omniprésence médiatique, l’effet sur l’opinion publique se révèle souvent limité voire même contre-productif. On pourrait comparer ce phénomène au « syndrome LFI » : la surexposition - dans les médias et sur les réseaux sociaux - de discours excessifs, de répliques outrancières ou encore d’incitations à la révolte a fini par détourner les Français des causes défendues. En un peu plus de 2 ans, les intentions de vote pour les Insoumis se sont effondrées et se situent autour de 6% pour les européennes. Leur chef, caricature de provocations et de vanité, n’a jamais été autant honni par l’opinion. Sur le plan environnemental, les actions de désobéissance civile (soupe sur des tableaux, peinture orange sur des bâtiments, routes bloquées, actions violentes des Soulèvements de la terre…), fortement relayées par les médias publics, engendrent une poussée du climatoscepticisme et du sentiment d'hostilité envers l’écologie politique. Même chose pour ce qui concerne le féminisme radical et le wokisme (culture de l’effacement, intersectionnalité, minorités oppressées par le système…) qui disposent d’une hyper visibilité sur Radio France et France Télévisions mais se trouvent largement refusés par la population française. Néanmoins, ne pensez pas que ce vent mauvais, entretenu sciemment par les médias publics, soit dénué de conséquences. Il maintient les Français dans un état de tension permanent ; il nourrit les colères contre l’autorité, l’État et la République ; il impose une vision dégradée du pays… Ainsi, l’activisme médiatique participe directement à la polarisation de la société et au vote populiste.
 


16/04/2024
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