3173-COMMENT LES MÉDIAS PUBLICS TORPILLENT L’ÉTAT FRANÇAIS 6 posts

 
 
 
 
Médias Citoyens
 
 
COMMENT LES MÉDIAS PUBLICS TORPILLENT L’ÉTAT FRANÇAIS - Le rejet de l’État n’est pas seulement un fond de l’air que chacun peut plus ou moins percevoir au fil des émissions de l’audiovisuel public, il s’agit aussi et avant tout d’une stratégie éditoriale. Impulsé par les directions des programmes (France Télévisions) ou les rédactions elles-mêmes (Radio France), ce torpillage en règle de l’État français revêt des expressions multiples...
 
ÉMISSIONS À CHARGE Impossible de répertorier tous les programmes du service public audiovisuel qui s’en prennent frontalement à l’État, ils sont trop nombreux. On peut simplement en citer quelques-uns parmi les plus emblématiques. Sur France Inter, La terre au carré, CO2 mon amour, Zoom zoom zen, Jusqu’ici tout va bien, la revue de presse du 7-10 ou encore Une semaine en France déclinent, sous des formes diverses, une même inacceptation de l’État. Sur France Télévisions, l’émission Quelle époque! (France 2), le programme d’extrême gauche VU (France 5), C ce soir (France 5) et de plus en plus fréquemment C dans l’air (France 5) renvoient une image globalement dégradée de l’action de l’État. On peut y ajouter des émissions d’investigation régulièrement à charge telles que Sur le front (France 5), Envoyé spécial (France 2) ou encore L’œil du 20 heures (qui développe les dysfonctionnements, dérives et autres manquements des pouvoirs publics).
 
JOURNAUX À CHARGE Les lignes éditoriales des JT de France 2, tout particulièrement en semaine, sont globalement défavorables à l’action de l’État. Le choix et l’orientation des sujets (sujets anxiogène, difficultés sociales, catastrophes...) s’accompagnent d’un climat d’hostilité largement orienté contre « les pouvoirs publics » ; la place donnée aux contestations, aux grèves et aux colères en tous genres se révèle considérable et, avec elle, des discours à sens unique contre les pouvoirs publics (notamment via les procédés des micro-trottoirs et de témoignages orientés). Il convient d’ajouter à ces phénomènes une sur exposition du syndicalisme radical (CGT en tête) qui accentue encore cette impression d’hostilité contre l’État. On retrouve à peu près les mêmes procédés dans les journaux de 08 heures de France Inter et de 12h30 sur France Culture avec, en sus, une omniprésence d’associations, ONG et autres collectifs déroulant des discours violemment à charge contre l’État français. On pense notamment à Oxfam, à la LDH, au DAL (Droit au logement), à Greenpeace, aux Soulèvements de la terre mais également à des mouvements féministes qui, chacun à leur manière, délivrent des discours d’insatisfaction et de griefs contre l’État. Sur France Info, l’ensemble de ces symptômes se retrouvent à l’antenne avec l’impression, parfois, d’écouter une radio qui centralise l’ensemble des opposants (politiques, associatifs, militants) ligués dans un même but implicite.
 
INTERVIEWS À CHARGE En sus des procédés d’invisibilité du chef de l’État mis au jour dans les JT de France 2 (séquences raccourcies au maximum, escamotages de sommets et de discours, images censurées et remplacées par des sujets connexes...), on notera l’immense difficulté, pour les présentateurs du service public audiovisuel, à interviewer le président de la République de manière sereine, apaisée. Au cours des dernières années, les entretiens menés par Mesdames Roux et Lapix se sont révélés très souvent tendus. La nervosité palpable combinée aux coupures de parole intempestives pouvant donner l’impression d’une volonté de « coincer » l’interlocuteur à tout prix quitte à desservir la qualité du débat. On peut observer des phénomènes similaires pour ce qui concerne l’interview des ministres sur France Inter ou France Info. Le duo Salamé-Demorand notamment, dont nul n’ignore le champ de convictions, propose un visage bien différent selon le profil de ses invités et l’agenda politique. Ainsi, durant les périodes de tension sociale (crise des gilets jaunes, crise sur les retraites, crise agricole...), la pression exercée sur les ministres en exercice peut transformer les interviews politiques en véritable réquisitoires : ton accusateur, condescendance vis-à-vis de l’invité, mous dubitatives... Tout l’arsenal militant peut alors s’arborer tandis que les questions des auditeurs, savamment sélectionnées, permettent « d’achever le travail ».
 
HUMORISTES À CHARGE Sur France Inter encore, aux côtés d’un humour « stand-up » plus ou moins exigeant, on trouve une autre forme de traits d’esprit bien plus politisée qui revendique sa « liberté d’expression » tout en multipliant les tribunes à caractère politique. Outre le wokisme décomplexé des émissions de l’après-midi où se mélangent ironie militante, sarcasmes sur le « système de domination » ou encore ricanements envers « les valeurs de droite », l’émission « Le grand dimanche soir » propose 2 heures de programmes hebdomadaire qui a tout du meeting politique. La critique acerbe de l’État, quasi systématique, y côtoie le logiciel des gauches radicales (anticapitalisme, écologie militante, discours anti système). Logiquement, l’ambition factieuse n’est jamais bien loin sachant que les chroniqueurs et une grande partie des invités partagent - à peu de choses près - les mêmes ambitions subversives. Parmi les têtes d’affiche, le militant d’extrême gauche Meurice, le zadiste déverseur de haine Aymeric Lompret ou encore le provocateur cynique Waly Dia multiplient les incantations politiques ; l’animatrice Vanhoenacker, pour sa part, décline l’humour populiste (anti-État, anti institutions, anti élites) dont elle est coutumière. Sur France 2, l’ambition humoristique est plus modeste avec un Philippe Caverivière qui aime à concentrer ses attaques contre le chef de l’État - accompagné par les rires complices de l’animatrice - tout en épargnant, avec une rare constance, le régime autoritaire de Poutine ou encore l’extrême droite française.
 
EN CONCLUSION... En résumé, on peut considérer que le service public audiovisuel participe, activement, au discrédit de l’État et des « pouvoirs publics » vis-à-vis des Français. Ce bashing quotidien, aux multiples facettes, est une aubaine pour les partis populistes et pour tous ceux - en dehors de nos frontières - qui misent sur les colères du pays pour amener au pouvoir des ennemis de la démocratie libérale, des ennemis de la République, des ennemis de l’Union européenne.
 
 
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17/09/2024
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