Par Le Figaro avec AFP
Il y a 2 heures
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L’Hexagone, par la voix de son ministre des Affaires européennes Benjamin Haddad, estime toutefois ce lundi que ce texte apportera «une stabilité temporaire» aux acteurs économiques.
Sentiment mitigé. Le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, a déclaré lundi 28 juillet que l’accord commercial conclu entre les États-Unis et l’Union européenne présentait certains avantages, tels que des exemptions pour certains secteurs clés de l’économie française comme celui des spiritueux, mais qu’il était déséquilibré.
«L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par la hausse des droits de douane américains, mais il est déséquilibré», a écrit le ministre sur le réseau social X.
L’Hexagone, par la voix de son ministre des Affaires européennes Benjamin Haddad, estime toutefois ce lundi que ce texte apportera «une stabilité temporaire» aux acteurs économiques.
Sentiment mitigé. Le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, a déclaré lundi 28 juillet que l’accord commercial conclu entre les États-Unis et l’Union européenne présentait certains avantages, tels que des exemptions pour certains secteurs clés de l’économie française comme celui des spiritueux, mais qu’il était déséquilibré.
«L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par l’escalade douanière américaine, mais il est déséquilibré», a écrit le ministre sur le réseau social X, qui a mis en garde contre le risque d’un «décrochage» des Européens si ces derniers «ne se réveillent pas».
L’Hexagone, par la voix de son ministre des Affaires européennes Benjamin Haddad, estime toutefois ce lundi que ce texte apportera «une stabilité temporaire» aux acteurs économiques.
Sentiment mitigé. Le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, a déclaré lundi 28 juillet que l’accord commercial conclu entre les États-Unis et l’Union européenne présentait certains avantages, tels que des exemptions pour certains secteurs clés de l’économie française comme celui des spiritueux, mais qu’il était déséquilibré.
«L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par l’escalade douanière américaine, mais il est déséquilibré», a écrit le ministre sur le réseau social X, qui a mis en garde contre le risque d’un «décrochage» des Européens si ces derniers «ne se réveillent pas».
Benjamin Haddad s’est félicité que l’accord exempte «des secteurs clés pour l’économie française (aéronautique, spiritueux, médicaments)», exclut «toute concession pour (les) filières agricoles sensibles» et «préserve (la) réglementation européenne sur des sujets comme le numérique ou le sanitaire».
«Mais soyons lucides: l’état de fait n’est pas satisfaisant et ne peut pas être durable», a estimé le ministre, en observant que les États-Unis «font le choix de la coercition économique et du mépris complet des règles de l’OMC». «Nous devons en tirer vite les conséquences ou risquer l’effacement», a-t-il écrit, avertissant : «Si les Européens ne se réveillent pas, les difficultés des autres paraîtront toutes relatives face à notre décrochage».
«La messe ne doit pas être dite», concernant l’accord commercial annoncé dimanche entre l’Union européenne et les États-Unis, a affirmé de son côté le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, appelant à un «rééquilibrage» notamment dans les services.
«Moi, je ne veux pas qu’on s’arrête à ce qui s’est passé hier (dimanche). Ce serait effectivement assumer que l’Europe n’est pas une puissance économique. Et surtout, il y a un enjeu politique derrière», a-t-il dit. «Est-ce que la construction européenne, est-ce que l’Union européenne est une force? Si on veut que la réponse soit oui, alors la messe ne doit pas être dite hier (dimanche)», a jugé le ministre, interrogé sur France Inter, jugeant l’accord «déséquilibré».
L’accord a été annoncé lors d’une rencontre entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dimanche en Écosse. Il prévoit des droits de douane de 15% sur les produits européens importés d’une part, tandis que l’UE s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie - visant notamment à remplacer le gaz russe - et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux États-Unis d’autre part.
Les deux puissances ont aussi décidé de lever réciproquement leurs droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques, a ensuite précisé Ursula von der Leyen devant la presse.
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