Mohamed Sifaoui
Je n’ai pas encore lu le livre de @CarolineFourest
mais le fait de voir #Mediapart et sa meute réagir au quart de tour c’est que son contenu gêne les partisans de l’islamo-gauchisme et du relativisme culturel. A vrai dire, et nous le savons, le contentieux avec ce journal, incarné par Edwy Plenel (ce type qui avait rendu hommage aux tueurs d’Israéliens à Munich, ce type qui fait ami-ami avec les islamistes et singulièrement avec Tariq Ramadan) ce contentieux donc n’est pas lié au livre de Caroline Fourest mais à Caroline Fourest elle-même. En raison de ce qu’elle incarne comme ligne idéologique. L’on parle d’une féministe qui place son combat dans une dimension universaliste et qui a compris très tôt que l’islamisme est un danger et que la laïcité est, elle aussi, en danger.
Une ligne insupportable pour ceux qui, comme Mediapart et son fondateur, ont choisi le relativisme culturel, le wokisme, la connivence avec l’islam politique et avec un régime comme le pouvoir qatari. Contrairement à Edwy Plenel justement, les livres de Caroline Fourest ne sont pas traduits en langue arabe par les relais de ce même régime. La ligne de Mediapart et sa meute est connue : susciter des torrents de boue contre tous ceux qui défendent une vision universaliste et qui dénoncent l’islam politique. Ceux qui calmement expliquent qu’il faut sortir des lectures qui homogénéisent les musulmans, ceux qui refusent d’excuser l’extrémisme de certains d’entre eux sont le plus souvent ceux qui prônent les luttes antiracistes universalistes. Ce n’est pas parce que des musulmans subissent du racisme, qu’il faudrait excuser les islamistes principaux générateurs, dans la société européenne, de sexisme et/ou d’antisémitisme.
La différence entre Mediapart et beaucoup de ceux que ce journal attaque systématiquement (j’en fais partie) c’est que le journal de Plenel a choisi la culture de l’excuse face aux musulmans (relativisme culturel oblige) et souligne les maux que lorsqu’ils s’expriment via d’autres. C’est ce que souligne manifestement Caroline Fourest. Cette vision racialiste est la ligne éditoriale de ce journal mais aussi la ligne politique du courant qu’il incarne. Il est évident de ce point de vue que s’il y a une vision que déteste particulièrement cette clique c’est celui qui défend le principe d’égalité. Oui le musulman, ou encore ceux qu’ils appellent les « racisés » ne sont pas forcément excusables quand ils génèrent de la misogynie, voire de l’antisémitisme. S’ils doivent être égaux en droit ils doivent être aussi égaux devant la critique.
