991-La Revue de presse de la rentrée 73 posts
Beaucoup trop de gens agressifs dans la rue, dans les médias ou sur la toile....Beaucoup trop ont enfourché la tarte à la crème:
-"Il faut sauver la planète, plus de ressources, trop de monde, trop de pollution, l'homme est néfaste et abime la Nature....Sauvons la planète: taxe carbone ,taxe diesel, taxe punition , taxons! taxons!Plus d'électricité nucléaire!"
-Ce n'est pas exactement ça qu'a dit le président.C'est un peu moins dans le total...
-"Et puis il y a de l'argent prenons le là où il est et distribuons! Non à l'austérité."
-Bon est-ce compatible avec notre économie?
-"Economie?Rien à foutre!:"
Revenons aux réalités.Le changement c'est maintenant.Un symbole.ll faudra du temps et des circonstances favorables.
Même le PC l'a compris je lis ça dans La dépêche ce matin:" Faire s'écrouler Hollande et le gouvernement ce serait installer la droite et l'extrême droite au gouvernement."
Marc Baldy
dernier bain hier matin
IL n'y a pas que de mauvaises nouvelles!
L'équipementier aéronautique Latécoère a décroché un contrat d'un milliard de dollars avec l'avionneur brésilien Embraer, a annoncé l'entreprise toulousaine lundi.
Le contrat porte sur le développement et la production des portes des nouveaux E-Jet E2. "Cet ensemble de portes comprend les portes passagers et services, les portes cargo des versions E175-E2, E190-E2 et E195-E2 ainsi que les portes issue de secours sur voilure pour les versions E190-E2 et E195-E2", a précisé Latécoère dans un communiqué, ajoutant que six à dix portes seront livrées par appareil, selon leur version. "Ce contrat, valorisé à environ 1 milliard de dollars (environ 760 millions d'euros) sur toute la durée du programme, inclut également une fonction support service auprès des opérateurs", indique le communiqué.
Ces nouveaux appareils devraient entrer en service en 2018. "Nous sommes très heureux qu'Embraer nous renouvelle sa confiance et conforte la position du groupe Latécoère comme un des principaux industriels capables de développer des portes d'avions de nouvelle génération", se sont félicités Bertrand Parmentier, président du directoire, et Eric Gaillard, directeur opérationnel de Latécoère, cités dans le communiqué.
www.lantifadas.midiblogs.fr
« Eh ! Oh ! Si tu veux y aller, toi, va-z-y. Mais pas nous ! » C'est ce qu'ils lui ont dit les Zeuropéens à Françinator, entre le caviar et la vodka. Ils n'ont pas osé dire la même chose à Obama, mais ils n'en pensaient pas moins. Et ils ont bien raison. Disons-le et répétons-le, nous n'avons rien à foutre dans le merdier syrien. Ce n'est pas notre truc.
Ouais, mais ces pauvres gens qui se font gazer par un affreux dictateur…
Et alors ? On veut renverser une affreuse dictature pour la remplacer par quoi ? Par une démocratie à l'occidentale ? Quelle naïveté ! Il n'y a qu'à voir le'Irak et l'Afghanistan... Non, par une dictature encore pire, celle des islamistes. Le choix est entre le cancer en phase terminale et l'arrivée de la peste bubonique.
Ça vient de loin. On paie là la colossale faute des Zétazuniens et en règle générale des Zoccidentaux qui ont inventés, créés et fait grandir ces extrémistes religieux pour contrer Nasser, coupable à leurs yeux d'avoir voulu libérer son pays de l'exploitation éhontée des pays arabes, de leur pétrole, de leur canal de Suez et autres richesses.
Nasser était un laïque, un émancipateur dans la droite ligne de Kémal Atatürk. Le monde ne serait pas au bord de l'affrontement armé si la bêtise, la cupidité de nos dirigeants n'avaient pas tout fait pour abattre cette génération de dirigeants arabes éclairés. N'oublions pas que les partis Baas (ceux de Nasser, de l'Irak, de la Syrie) étaient des partis laïques, des partis progressistes.
Le « monde arabo-musulman » comme ont dit a raté le coche à la sortie de la guerre de 39-45. Des mouvements de libérations nationales victorieux les ont libérés du joug du colonialisme. Des partis laïques comme les partis Baas, des hommes déterminés comme Nasser en Egypte, Mossadeg en Iran laissaient espérer la libération non seulement des nations, mais aussi des esprits. Ils empruntaient la même voie que Mustapha Kemal Atatürk après la guerre de 14-18 qui n'hésitait pas à chasser les ulémas, les imans et autres exploiteurs musulmans par la podoculothérapie ! Il n'y allait pas par quatre chemins le grand Mustapha qui proclamait : « L'islam, cette théologie absurde d'un bédouin immoral est un cadavre qui empoisonne nos vies ». Mais ces révolutions libératrices se sont heurtées…aux intérêts des Zétazuniens, des Rosbifs et aussi de nous-mêmes. Vous pensez, ces révolutionnaires prétendaient se réapproprier leur canal de Suez et nous vendre leur pétrole que nous leur prenions gratos ! Alors l'exécuteur des basses œuvres de l'oncle Sam, la CIA et avant elle l'OSS ont tout fait pour abattre ou saccager ces régimes progressistes qui leur faisaient peur en flirtant « dangereusement » avec la puissante URSS de l'époque. Pour cela, ces officines se sont appuyées sur la religion : ils ont inventé les Frères musulmans, ils ont conforté les régimes féodaux sanguinaires de l'Arabie saoudite, Qatar et autres émirats pétroliers qui propagent et arrosent de pognon partout dans le monde l'idéologie salafiste, le pire des obscurantismes. Plus tard ils ont créé, entrainés et armé les talibans afghans, et que dire des accointances financières entre les familles Bush et…Ben Laden…
La seule solution durable est à long terme. Chez nous, la Révolution a mis un siècle et un peu plus pour réussir. Chez nous, la laïcité et l'instruction publique ont permis aux gens de réfléchir par eux-mêmes et donc de se rendre compte du fatras de conneries que sont les religions, ces névroses collectives, et du danger qu'elle représentent, particulièrement celles dites « du livre » qui sont des idéologies sectaires d'exclusion, de terreur, de mort. Actuellement, c'est l'islam qui gueule le plus fort, ce sont ces kons de barbus qui prétendent détenir la vérité absolue et qui veulent nous l'imposer ou nous égorger, le fait de tuer un « infidèle » valant ticket d'accès direct au paradis d'Allah… Et c'est ces abrutis sanguinaires que nous voulons aider à conquérir le pouvoir en Syrie ? Aux fous !
La seule vraie solution pour se débarrasser de tous ces nazislamistes et de la merde qu'ils sèment partout dans le monde, c'est de trancher le nœud gordien, c'est-à-dire de taper fort sur les nids de vipères qui propagent, financent, arment ces fanatiques : l'Arabie saoudite, le Qatar et autres émirats du golfe ! Or ces féodalités sont…nos principaux fournisseurs de pétrole et de gaz, clients de nos marchands d'armes et alliés dans la région… Quel bordel…
Élisabeth Badinter: « La soumission au religieux est un désastre » !
La philosophe Élisabeth Badinter dénonce la peur de la gauche devant l'oppression du religieux.
Elle a donné une interview appelant à se battre pour la laïcité et balayant les allégations vicieuses des nombreux « idiots utiles » de l'islamisme qui sévissent à gauche. La phrase d'Elisabeth Badinter qui fâche un certain microcosme bobo-gôcho, est tirée d'une interview donnée au Monde des religions en septembre 2011, par la chercheuse passionnée par l'époque des Lumières et ses philosophes : « En dehors de Marine Le Pen et de Manuel Valls, plus personne ne défend la laïcité » Et la voilà taxée de « laïcité lepénisée ». Elle s'est expliqué devant la journaliste belge Béatrice Delvaux dans un article publié dans le journal belge Le Soir. Elle répond à ses accusateurs, soulignant – ce que ses détracteurs omettent – que sa remarque mentionnait dans cette interview Marine Le Pen et Manuel Valls.
« Ceux qui me traitent de lepéniste sont de mauvaise foi. Il est évident qu'en citant Marine Le Pen, je voulais souligner sa perversité. Par ailleurs, je ne suis pas l'avocate d'une laïcité dure, ni fermée, ni ouverte, ni même positive. Je milite pour le respect de «la» laïcité.
L'obscurantisme est-il de retour, selon vous qui avez consacré votre vie à l'étude des «Lumières»?
Vous appuyez là où ça fait mal. Ce sont d'ailleurs les propos que je vais tenir à l'université ce vendredi. Je pense profondément que nous sommes dans une période de régression et que la philosophie des Lumières est de plus en plus battue en brèche.
Ce que nous avons peut-être eu la faiblesse de considérer comme acquis, est remis en cause tous les jours. Il me paraîtrait impensable qu'on puisse annuler la peine de mort, et en même temps, je me dis qu'il pourrait y avoir une volonté de le faire. Cela vaut aussi pour la politique de la justice, le traitement de la délinquance. Et la laïcité.
Pourquoi ce retour en arrière? La faute aux circonstances économiques?
Elles sont de fait la cause essentielle, – quand on a peur, on est en état de régression. La délinquance, qui est réelle, se nourrit de l'absence de travail. Mais la crise économique n'explique pas tout. Pour moi, la diffusion de plus en plus grande dans le monde entier, du multiculturalisme, est un désastre.
C'est-à-dire?
Avec le multiculturalisme, on a grignoté peu à peu la raison universelle, qui veut qu'on pense d'abord à ce qui nous unit, avant ce qui nous distingue.
Aujourd'hui, on considère que le droit à la différence est le summum de la liberté. La philosophie anglo-saxonne du «différentialisme» domine: chacun, dans sa communauté, fait ce qu'il veut. Cela revient à signer d'une certaine façon la mort de la philosophie des Lumières, qui a résonné en termes tout à fait opposés. Elle proclame en effet que pour avancer, il faut considérer les essentielles ressemblances entre tous les êtres humains, quelles que soient nos différences.
Ainsi, en votant le mariage pour tous, la France – un pays qui n'est pas à l'avant-garde –, a – enfin – considéré les homosexuels comme identiques à nous, appartenant au même genre humain avec les mêmes droits. On a appliqué la philosophie de la ressemblance. C'est une victoire. Peut-être la dernière.
Vous êtes pessimiste?
Oui, parce que cette philosophie multiculturaliste séduit énormément les jeunes, qui trouvent qu'on appartient d'abord à sa communauté, avant d'appartenir à une collectivité plus large. C'est chacun chez soi. J'ai très peur de régressions. Cet enfermement, cette fierté de la différence sont terribles. Au contraire de la philosophie qui met en exergue ce qui nous unit, et qui est, elle, un puissant facteur de paix entre les hommes.
Que faut-il pour renverser cette tendance au repli?
Il faut convaincre et tenir à certains principes. C'est au nom de ces principes que j'ai lutté contre la Burqa. Il faut aussi développer la tolérance.
Le multiculturalisme pourrait pourtant être considéré comme le rejet du racisme, puisque la différence est valorisée?
Le multiculturalisme, c'est le séparatisme, et pas la solidarité, car chacun s'aligne sur sa communauté et l'universalisme se meurt.
Mon pessimisme se fonde aussi sur le retour en force du religieux. Les religions, puisque c'est elles qui nous séparent, ne sont pas des facteurs de paix dans une certaine partie de la population. Je dirais même que plus que le religieux, c'est le cléricalisme qui est en cause. La loi religieuse veut de plus en plus imposer sur l'espace public. Et je le dis autant pour les salafistes, les musulmans radicaux que pour la montée en puissance de l'orthodoxie chez les Juifs. J'ai ainsi été stupéfaite par cette tentative des Juifs extrémistes de Jérusalem l'année dernière de séparer les sexes dans les bus et d'instaurer une police de la jupe.
Je pense que les Musulmans, Belges ou Français ont besoin aussi qu'on les aide et qu'on les encourage à un Islam des Lumières, qui a pris en compte l'évolution du temps. Mais il ne faut pas être naïf, il existe des sectes – les salafistes – qui mènent une guerre de tranchées visant à enfoncer nos propres principes. C'est inadmissible. Et là, il faut tenir. L'espèce de soumission à la religion, de l'extrême gauche et d'une grande partie de la gauche, est un désastre. Comme si le religieux devait l'emporter sur tout et que tous devaient se soumettre à ses diktats.
A l'ULB (Université Libre de Bruxelles), où vous serez prochainement distinguée, ce débat est très vif. Entre les partisans d'une laïcité très stricte et ceux d'une laïcité ouverte aux expressions religieuses? La journaliste essayiste Caroline Fourest a ainsi été prise à partie?
J'ai vu les images. C'est d'une violence extrême, qui n'a pas sa place à l'université.
Qui sont les porteurs de Lumières?
Nos démocraties occidentales sont horrifiées à l'idée d'être accusées d'intolérance. Et comme au moindre mot qui n'est pas conforme à l'acceptation générale, vous êtes taxé d'islamophobe, d'antisémite, de raciste, de lepéniste, la peur d'être stigmatisé ferme la bouche à beaucoup de gens. Ce qui me chagrine le plus, c'est que la gauche, que je respecte, a été saisie par cette terreur. Or il ne faut pas avoir peur, mais avoir le courage de tenir sur ses principes.
L'étude du passé vous aide-t-elle à comprendre comment la raison peut se réimposer ?
La leçon à tirer du passé est qu'il y a toujours un moment de révolte. Dans l'histoire de la philosophie des Lumières, il y a un moment où l'oppression exercée par les lois religieuses est trop forte, alors qu'elle est appliquée à des gens qui évoluent intellectuellement et socialement. Et ces gens disent «ça suffit». Cela peut prendre des siècles évidemment. Ce qui me fait peur dans la régression actuelle, c'est le refus de l'enseignement, de la part d'enfants dans certaines écoles publiques. Car c'est à l'école qu'on apprend à exercer sa raison critique, à essayer de mettre un peu à distance ses préjugés et ses croyances.
C'est l'école qui s'adapte à ces croyances?
Exactement. On est passé du «cogito» au «credo». Le mot d'ordre dans beaucoup d'écoles est: «Surtout ne choquez pas les croyances et les préjugés de vos élèves.» Si on ne peut plus apprendre l'esprit critique à l'école, où d'autre? C'est impossible.
Une autre forme de repli sur soi, nationaliste et régionaliste est très présente en Europe?
C'est un repli identitaire – ma région, mon pays d'abord – et c'est affligeant. Que ce soit d'un côté (ma religion) ou de l'autre (ma région), c'est le triomphe du différentialisme.
Le politique a encore la capacité à faire changer les choses?
Bien sûr. Il suffit d'un homme de grand talent et doté de charisme. Pour le moment, on en manque sérieusement. Partout. Nous sommes dans une « honnête médiocrité ». Il y a de grandes personnalités qui émergent, mais pour l'instant, il n'y a pas de parole fédératrice forte autour d'un projet. En France notamment, tous sont un peu tirés du même moule, soumis au politiquement correct: on a du mal à avoir une parole totalement sincère parce qu'on a peur de heurter l'un ou l'autre. Du coup, on a une espèce d'eau tiède un peu partout.
On a cru en Obama?
Quelle déception ! Il avait séduit le monde entier, tous voulaient un Obama chez eux. Ah ! s'il avait eu un peu plus de consistance politique. On peut changer le monde avec la parole. La politique n'est pas morte, à condition d'avoir du courage.
Le Premier ministre belge Di Rupo essaye depuis trois ans d'éviter une séparation et de faire vivre ensemble deux communautés déchirées. Cela vous inspire-t-il un commentaire?
Je vois cela de très loin, mais j'admire ceux qui ont l'art du consensus. »
Propos recueillis par BÉATRICE DELVAUX
publié dans le journal belge Le Soir texte publié sur le blog: