Valérie Trierweiler et Ségolène Royal. (AFP / PHILIPPE DESMAZES / ALEXNADER KLEIN)
"PS d'or", quatrième édition ! Comme tous les ans depuis 2009, trente journalistes chargés de suivre la gauche distinguent les socialistes qui se sont illustrés l'année passée. Mais cette fois, plus que les autres, La Rochelle, où se déroule l'université d'été du PS, est le lieu idoine pour remettre les récompenses, tant la ville a pesé sur le palmarès.
La "révélation politique de l'année" revient à Olivier Falorni. Comme l'a souligné une journaliste : "L'homme qu'on n'interviewait jamais, qui inaugurait La Rochelle du balcon de la fédération locale, est devenu une star." En deuxième position, on trouve le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui a brillé pendant la campagne de François Hollande.
Sans surprise, Ségolène Royal arrive largement en tête, dans la catégorie "tôle d'or". "Après un congrès perdu en 2008 à Reims, une primaire ratée en 2011, elle réalise un beau triplé en échouant aux législatives", résume un rédacteur. Qui ajoute, taquin : "Errare humanum est. Perseverare Segolenum." Jack Lang arrive deuxième. "Annoncé dans la Somme, en Gironde ou dans le Pays basque, il a vu son parachute s'écraser en terres jurassiennes", souligne un votant.
Depuis que ce classement existe, la "langue de bois d'or" n'a jamais échappé à Harlem Désir. Et c'est encore le cas en 2012 ! L'ex-star de SOS Racisme conserve son titre. Un atout pour briguer la direction du PS ? Attention, sa suprématie est fragile : le nouveau porte-parole du parti, David Assouline, réalise une percée et talonne de près le Tony Estanguet de la langue de bois.
Quel ministre a réalisé le "hold-up de l'année" en obtenant un portefeuille contre toute attente ? Yamina Benguigui, la ministre déléguée à la Francophonie, arrive en tête. Une mauvaise langue précise qu'elle a obtenu, contre toute attente, un portefeuille... Hermès. Sur le podium, on trouve ensuite la ministre de la Justice, Christiane Taubira, et, en troisième place, Laurent Fabius. "Décrocher le Quai d'Orsay, après avoir passé des années à railler François Hollande, justifie qu'on dise : chapeau l'artiste !"
Qui mérite le titre de "Casper le fantôme" du gouvernement ? C'est la ministre déléguée aux Français de l'étranger, Hélène Conway. Autres personnalités pas vraiment identifiées dans l'équipe de Jean-Marc Ayrault : Frédéric Cuvillier (Transports, Mer et Pêche) et Sylvia Pinel (Artisanat, Commerce et Tourisme).
Année présidentielle oblige, un prix du "martyr" a été créé, réservé à un proche de François Hollande qui a fait la campagne à 300% mais n'a pas été récompensé à la hauteur de son engagement. Le sénateur André Vallini l'emporte, suivi d'une petite voix par Faouzi Lamdaoui, aujourd'hui conseiller à l'Elysée. A noter que l'ancien chauffeur-garde du corps de François Hollande, Rachid, toujours employé par le PS, arrive troisième.
Martine Aubry emporte à l'unanimité ou presque le prix "grognon 2012" pour son attitude fermée vis-à-vis de la presse. Certains ont eu droit à des remarques comme "vous écrivez n'importe quoi" ou "vous n'allez pas me poser la question de mon avenir tous les jours" ! Un journaliste de radio a voté en faveur de la première secrétaire pour, précise-t-il, "l'ensemble des raclées reçues par [son] micro".
Enfin, le "Twitter d'or" revient cette année à Valérie Trierweiler, imbattable après son fameux : "Courage à Olivier Falorni, qui n'a pas démérité, qui se bat au côté des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé" (12 juin 2012). Loin derrière la Première dame, le sénateur David Assouline arrive en deuxième position avec ce message, rédigé après l'interview du 14 Juillet : "Le Président a eu l'aisance, la tranquillité et la détermination de celui qui défend l'intérêt général : redresser le pays dans la justice." Commentaire d'un photographe : "Faire autant de compliments en moins de 140 signes mérite bien un prix !"
Un conseiller régional socialiste des Pays de la Loire a porté plainte après avoir été roué de coups à Bizerte, en Tunisie, par des militants islamistes opposés à un festival culturel, a-t-il indiqué mercredi 22 août. Une agression dénoncée par le président de la région, Jacques Auxiette (PS).
Jamel Gharbi, 62 ans, élu régional PS dans la Sarthe depuis 2010 et chargé de mission à la ville du Mans, se promenait en compagnie de sa femme et de sa fille de 12 ans dans le quartier du port de Bizerte, ville dont il est originaire, dans la soirée de jeudi, quand il a été violemment pris à partie.
Nous avons croisé un groupe d'une cinquantaine de salafistes qui les ont agressées verbalement en raison de leurs vêtements d'été, qui n'avaient pourtant rien de choquant", déclare Jamel Gharbi.
Après avoir crié à ses proches de s'enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le "frapper à coups de matraques et de gourdins", indique-t-il. "Personne ne m'a secouru. Je n'ai dû mon salut qu'au fait que j'ai réussi à m'enfuir. Si j'étais tombé à terre, ils m'auraient lynché".
L'agression s'est déroulée le 16 août, en marge de la soirée de clôture du festival de Bizerte qui avait été ciblée, selon le ministère de l'Intérieur tunisien, par "environ 200 personnes affiliées au courant salafiste" et armées, selon des témoins, de sabres et de bâtons. Cinq autres blessés ont été recensés.
Victime de nombreuses contusions et choqué, ainsi que ses proches, Jamel Gharbi s'est vu prescrire 15 jours d'ITT (incapacité totale de travail). L'élu est rentré en urgence en France avec sa famille, après avoir porté plainte et avoir été pris en charge par l'ambassade de France. Nouvelobs
Les services secrets britanniques et allemands fournissent de l'aide aux rebelles en Syrie, rapportent dimanche 19 août 2012 des journaux européens, alors que les violences ne connaissent aucun répit dans le pays malgré l'Aïd El-Fitr.
Selon le "Sunday Times", qui cite un responsable de l'opposition, les services secrets britanniques ont en effet aidé les rebelles à lancer plusieurs attaques réussies contre les forces du régime. "Les services secrets britanniques observent attentivement ce qui se passe depuis Chypre", déclare ce responsable. "Les Britanniques donnent des informations aux Turcs et aux Américains", précise-t-il.
Selon ce responsable, les autorités britanniques "approuvent à 100%" les informations secrètes qui sont transmises depuis leurs bases militaires chypriotes en passant par la Turquie jusqu'aux rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de combattants civils.
Les informations transmises ont concerné en particulier les mouvements de l'armée régulière vers Alep, deuxième ville du pays et théâtre d'une bataille cruciale pour le régime depuis près d'un mois.
L'hebdomadaire allemand "Bild am Sonntag" rapporte de son côté que des agents du Service fédéral de renseignement (BND) croisant au large de la Syrie observent grâce à des techniques sophistiquées les mouvements des troupes syriennes jusqu'à 600 km à l'intérieur du pays. Les services secrets transmettent ses informations aux services britanniques et américains pour qu'elles parviennent aux rebelles.
Les pays occidentaux, qui réclament le départ de Bachar al-Assad, répètent qu'il ne veulent pas armer les rebelles, évoquant en particulier le risque de voir cet arsenal tomber entre les mains d'extrémistes islamistes. Mais plusieurs pays ont déjà évoqué une aide dans le domaine de la communication.
Nouvelobs
commentaire:Il ne faut pas s'étonner que la Russie, la Chine et l'Iran soutiennent de leur côté le régime de Bachar.C'est un tyran mais les "rebelles" soutenus par les occidentaux l'Arabie saoudites, le Quatar la Turquie et Al quaïda sont loin d' être des angelots.ils seront pire que le tyran en place.
c'est donc le peuple syrien qui paie cette guerre civile dont il est la victime.