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Europe 1 Bruno Palier
" La seule chance de réduire le déficit de la Sécurité sociale est de faire baisser le chômage. Ce sont les travailleurs qui financent la Sécu. Plus il y a de chômeurs, moins il y a de recettes
"

ECHEC À L'OPÉRATION "CRIMINOLOGIE" D'ALAIN BAUER

Sarkozy bauer  Dans la discrétion estivale, et par un sec arrêté du 6 août, le gouvernement a mis fin à l'opération "criminologie" pilotée par l'Elysée au profit d'Alain Bauer (photo avec Nicolas Sarkozy) et de ses amis.

C'est en mars dernier que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, avait créé de toute pièce une nouvelle section au Conseil national des universités (CNU), intitulée criminologie.

Cette décision faisait suite à une intense opération de lobbying d'un petit groupe organisé autour d'Alain Bauer, ancien rocardien viré sarkozien, qui a fait de son discours sur la sécurité un instrument efficace de création d'un "marché" juteux de consultance auprès des pouvoirs publics et des entreprises. Mais il lui manquait la caution scientifique et universitaire, que la décision de Laurent Wauquiez allait lui donner.

Une vive protestation s'était élevée devant l'opération, en particulier dans les laboratoires de sociologie, mais  l'avis de la Commission permanente du CNU montre que c'est l'ensemble du milieu universitaire qui n'acceptait pas la manoeuvre élyséenne.

Ainsi la commission permanente du CNU avait-elle déclaré : « Le projet de création d'une section de criminologie n'a fait l'objet d'aucun débat sérieux impliquant l'ensemble de la communauté scientifique. Il a été préparé dans la plus grande opacité, dans le mépris des positions exprimées par la très large majorité des spécialistes des sciences criminelles et des questions de sécurité. Le ministère n'a jamais répondu aux multiples interpellations du milieu scientifique, autrement que par le biais d'une brève consultation électronique dont il n'a pas souhaité rendre les résultats publics. De surcroît, aucune réflexion approfondie n'a été conduite sur les conditions d'inscription de cette nouvelle section du CNU dans le paysage universitaire, notamment sur le vivier d'étudiants, le nombre de qualifications potentielles de candidats titulaires d'un doctorat et le nombre d'enseignants susceptibles d'être rattachés à la section. Le projet de création d'une nouvelle section de « criminologie » a été porté par un groupe resserré de quelques personnalités ne représentant pas le champ scientifique dans sa diversité, ce qui est la condition minimale pour qu'une discipline puisse émerger (...)-­ La CP­‐CNU estime que la création de la section de criminologie est motivée par des préoccupations étrangères à la logique scientifique....»

Le reste du texte est ici, un historique de l'affaire est disponible ici sur le site web de la CNU.

Sur le blog :

 L'avis de l'Association française de droit pénal.

♠ Une première note du blog sur ce sujet.

♠ Cette décision brutale de l'Elysée est en rapport avec l'affaire Roucaute, l'auteur du discours de Guéant sur "la supériorité de notre civilisation." Lire cette note.

♠ Pour aller plus loin et comprendre toute cette histoire, lire le texte du sociologue Laurent Mucchielli.



Par Sylvestre Huet, le 22 août 2012

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Nouvel Observateur

Valérie Trierweiler et Ségolène Royal. (AFP / PHILIPPE DESMAZES / ALEXNADER KLEIN)

Valérie Trierweiler et Ségolène Royal. (AFP / PHILIPPE DESMAZES / ALEXNADER KLEIN)
De notre envoyé spécial à La Rochelle, Julien Martin.

"PS d'or", quatrième édition ! Comme tous les ans depuis 2009, trente journalistes chargés de suivre la gauche distinguent les socialistes qui se sont illustrés l'année passée. Mais cette fois, plus que les autres, La Rochelle, où se déroule l'université d'été du PS, est le lieu idoine pour remettre les récompenses, tant la ville a pesé sur le palmarès.

La "révélation politique de l'année" revient à Olivier Falorni. Comme l'a souligné une journaliste : "L'homme qu'on n'interviewait jamais, qui inaugurait La Rochelle du balcon de la fédération locale, est devenu une star." En deuxième position, on trouve le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui a brillé pendant la campagne de François Hollande.

Sans surprise, Ségolène Royal arrive largement en tête, dans la catégorie "tôle d'or". "Après un congrès perdu en 2008 à Reims, une primaire ratée en 2011, elle réalise un beau triplé en échouant aux législatives", résume un rédacteur. Qui ajoute, taquin : "Errare humanum est. Perseverare Segolenum." Jack Lang arrive deuxième. "Annoncé dans la Somme, en Gironde ou dans le Pays basque, il a vu son parachute s'écraser en terres jurassiennes", souligne un votant.

Depuis que ce classement existe, la "langue de bois d'or" n'a jamais échappé à Harlem Désir. Et c'est encore le cas en 2012 ! L'ex-star de SOS Racisme conserve son titre. Un atout pour briguer la direction du PS ? Attention, sa suprématie est fragile : le nouveau porte-parole du parti, David Assouline, réalise une percée et talonne de près le Tony Estanguet de la langue de bois.

Quel ministre a réalisé le "hold-up de l'année" en obtenant un portefeuille contre toute attente ? Yamina Benguigui, la ministre déléguée à la Francophonie, arrive en tête. Une mauvaise langue précise qu'elle a obtenu, contre toute attente, un portefeuille... Hermès. Sur le podium, on trouve ensuite la ministre de la Justice, Christiane Taubira, et, en troisième place, Laurent Fabius. "Décrocher le Quai d'Orsay, après avoir passé des années à railler François Hollande, justifie qu'on dise : chapeau l'artiste !"

Qui mérite le titre de "Casper le fantôme" du gouvernement ? C'est la ministre déléguée aux Français de l'étranger, Hélène Conway. Autres personnalités pas vraiment identifiées dans l'équipe de Jean-Marc Ayrault : Frédéric Cuvillier (Transports, Mer et Pêche) et Sylvia Pinel (Artisanat, Commerce et Tourisme).

Année présidentielle oblige, un prix du "martyr" a été créé, réservé à un proche de François Hollande qui a fait la campagne à 300% mais n'a pas été récompensé à la hauteur de son engagement. Le sénateur André Vallini l'emporte, suivi d'une petite voix par Faouzi Lamdaoui, aujourd'hui conseiller à l'Elysée. A noter que l'ancien chauffeur-garde du corps de François Hollande, Rachid, toujours employé par le PS, arrive troisième.

Martine Aubry emporte à l'unanimité ou presque le prix "grognon 2012" pour son attitude fermée vis-à-vis de la presse. Certains ont eu droit à des remarques comme "vous écrivez n'importe quoi" ou "vous n'allez pas me poser la question de mon avenir tous les jours" ! Un journaliste de radio a voté en faveur de la première secrétaire pour, précise-t-il, "l'ensemble des raclées reçues par [son] micro".

Enfin, le "Twitter d'or" revient cette année à Valérie Trierweiler, imbattable après son fameux : "Courage à Olivier Falorni, qui n'a pas démérité, qui se bat au côté des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé" (12 juin 2012). Loin derrière la Première dame, le sénateur David Assouline arrive en deuxième position avec ce message, rédigé après l'interview du 14 Juillet : "Le Président a eu l'aisance, la tranquillité et la détermination de celui qui défend l'intérêt général : redresser le pays dans la justice." Commentaire d'un photographe : "Faire autant de compliments en moins de 140 signes mérite bien un prix !"

 

Un conseiller régional socialiste des Pays de la Loire a porté plainte après avoir été roué de coups à Bizerte, en Tunisie, par des militants islamistes opposés à un festival culturel, a-t-il indiqué mercredi 22 août. Une agression dénoncée par le président de la région, Jacques Auxiette (PS).

Jamel Gharbi, 62 ans, élu régional PS dans la Sarthe depuis 2010 et chargé de mission à la ville du Mans, se promenait en compagnie de sa femme et de sa fille de 12 ans dans le quartier du port de Bizerte, ville dont il est originaire, dans la soirée de jeudi, quand il a été violemment pris à partie.

Nous avons croisé un groupe d'une cinquantaine de salafistes qui les ont agressées verbalement en raison de leurs vêtements d'été, qui n'avaient pourtant rien de choquant", déclare Jamel Gharbi.

Après avoir crié à ses proches de s'enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le "frapper à coups de matraques et de gourdins", indique-t-il. "Personne ne m'a secouru. Je n'ai dû mon salut qu'au fait que j'ai réussi à m'enfuir. Si j'étais tombé à terre, ils m'auraient lynché".

L'agression s'est déroulée le 16 août, en marge de la soirée de clôture du festival de Bizerte qui avait été ciblée, selon le ministère de l'Intérieur tunisien, par "environ 200 personnes affiliées au courant salafiste" et armées, selon des témoins, de sabres et de bâtons. Cinq autres blessés ont été recensés.

Victime de nombreuses contusions et choqué, ainsi que ses proches, Jamel Gharbi s'est vu prescrire 15 jours d'ITT (incapacité totale de travail). L'élu est rentré en urgence en France avec sa famille, après avoir porté plainte et avoir été pris en charge par l'ambassade de France. Nouvelobs

Les services secrets britanniques et allemands fournissent de l'aide aux rebelles en Syrie, rapportent dimanche 19 août 2012 des journaux européens, alors que les violences ne connaissent aucun répit dans le pays malgré l'Aïd El-Fitr.

Selon le "Sunday Times", qui cite un responsable de l'opposition, les services secrets britanniques ont en effet aidé les rebelles à lancer plusieurs attaques réussies contre les forces du régime. "Les services secrets britanniques observent attentivement ce qui se passe depuis Chypre", déclare ce responsable. "Les Britanniques donnent des informations aux Turcs et aux Américains", précise-t-il. 

Selon ce responsable, les autorités britanniques "approuvent à 100%" les informations secrètes qui sont transmises depuis leurs bases militaires chypriotes en passant par la Turquie jusqu'aux rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de combattants civils.

Les informations transmises ont concerné en particulier les mouvements de l'armée régulière vers Alep, deuxième ville du pays et théâtre d'une bataille cruciale pour le régime depuis près d'un mois.

L'hebdomadaire allemand "Bild am Sonntag" rapporte de son côté que des agents du Service fédéral de renseignement (BND) croisant au large de la Syrie observent grâce à des techniques sophistiquées les mouvements des troupes syriennes jusqu'à 600 km à l'intérieur du pays. Les services secrets transmettent ses informations aux services britanniques et américains pour qu'elles parviennent aux rebelles.

Les pays occidentaux, qui réclament le départ de Bachar al-Assad, répètent qu'il ne veulent pas armer les rebelles, évoquant en particulier le risque de voir cet arsenal tomber entre les mains d'extrémistes islamistes. Mais plusieurs pays ont déjà évoqué une aide dans le domaine de la communication.

Nouvelobs

commentaire:Il ne faut pas s'étonner que la Russie, la Chine et l'Iran soutiennent de leur côté le régime de Bachar.C'est un tyran mais les "rebelles" soutenus par les occidentaux l'Arabie saoudites, le Quatar la Turquie et Al quaïda sont loin d' être des angelots.ils seront pire que le tyran en place.

c'est donc le peuple syrien qui paie cette guerre civile dont il est la victime.

 

Mosco, veni, vidi, Vici

Moscivici.jpg

UN MINISTRE A ANGLET La bodéga d'Anglet pour oublier les soucis de l'économie ? Vers 11h30, les habitués du Rocio, la célèbre bodega de la place des Cinq cantons à Anglet, ont eu la surprise de remarquer sur la terrasse, vêtu d'une incontournable chemise rose, Pierre Moscovici. Le ministre de l'Economie et des finances, était en pleine discussion avec un de ses amis angloys auquel il rend visite chaque fois qu'il se rend sur la Côte basque.

"Je suis venu ici en vacances et là je partage un moment de détente avec un de mes amis", nous a t-il précisé. Mais apparemment, la ligne budgétaire du gouvernement faisait aussi partie de la discussion. Selo  cotebasquepeoplen certaines sources, la veille, le ministre était allé admirer le feu d'artifice depuis l'hôtel du Palais.

Texte et photo de Félix Dufour pour CBP

cotebasquepeople blog Sud ouest

 

Sous le pseudo "Edward Dark", ce "militant pour une Syrie démocratique" participe à la révolte en Syrie. Pourtant, sous les bombes, à Alep, il condamne les pratiques barbares du régime mais aussi la violence des soldats de l'Armée libre syrienne. 

 

Quelle est la situation sécuritaire en ce moment à Alep ?

- Certaines zones, celles sous contrôle du régime, sont relativement calmes, tandis que les autres, sous contrôle des insurgés, subissent tous les jours des attaques. Le régime tente de bombarder les positions des rebelles, qui sont souvent dans des maisons, des écoles, des hôpitaux et des mosquées, avec une artillerie imprécise et des bombardements de l'aviation qui touchent les maisons des civiles. Les rebelles utilisent aussi des tirs de mortiers pour attaquer les positions du régime et les manquent également, touchant là-aussi les habitations.

 

Y a-t-il beaucoup d'habitants d'Alep au sein de l'Armée libre dans la ville actuellement ?

- Non, l'Armée libre à Alep est formée d'hommes de la campagne ou d'autres régions du pays ou encore de combattants étrangers. Ce ne sont pas des habitants de la ville.

 

Amnesty international évoque dans son dernier rapport sur Alep les corps de jeunes hommes menottés et torturés, retrouvés dans les rues de la ville. Les avez-vous vus? De qui s'agit-il ?

- Oui. Ces corps sont retrouvés après avoir été jeté dehors devant le QG du Renseignement de l'armée de l'air dans le quartier de Zahra. Ce sont des hommes suspectés d'être des rebelles ou des activistes proches des rebelles tués par le régime.

 

On parle de files devant les boulangeries visées par des bombardements, notamment dans le quartier de Tariq al-Bab…

- Oui, il y a eu des bombardements dans ces zones sur les boulangeries. Les deux camps s'attribuent la responsabilité des attaques.

 

Qu'en est-il de la situation économique dans la ville ? Comment les gens survivent ?

- La situation économique est très mauvaise. La plupart des usines sont fermées et les gens sont sans emploi. La nourriture et les produits de première nécessités sont devenus très chers, tandis que le lait pour bébé et les médicaments ne sont plus du tout disponibles.

 

Y a-t-il de l'électricité ? Savez-vous si les hôpitaux arrivent encore à fonctionner ?

- L'électricité a été coupée plus d'une semaine, un peu plus tôt ce mois-ci, mais est maintenant stable en dehors de coupures sporadiques de deux heures par jour environ. La majorité des hôpitaux sont fermés car la plupart des médecins ont fui et il y a un grand manque de médicaments et de fuel pour les générateurs. Seuls quelques services d'urgence fonctionnent encore.

 

Que souhaitent les habitants d'Alep à présent ? Vers qui souhaitent-ils se tourner selon vous les insurgés ou le régime ?

- Les habitants d'Alep détestent l'Armée syrienne libre en raison de sa désorganisation, de son manque de stratégie. Ils n'ont amené à la ville que pillages, destruction et mort et la plupart des gens veulent les voir partir et l'ordre restauré par le régime.

 

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

- Moi et ma famille, comme c'est le cas de la plupart des Syriens, sommes effrayés mais nous avons décidé de rester et essayons de survivre jusqu'à la fin de la crise. Nous ne voulons pas de la guerre et des destructions, nous voulons que les différentes parties trouvent enfin une solution et nous épargnent ces souffrances.

 

Propos recueillis par Céline Lussato, par email, jeudi 23 août 2012.

 

Sécurité aux Fêtes de Bayonne : une édition 2012 apaisée

Un peu moins de monde aux Fêtes de Bayonne 2012 et une ambiance plus sereine.

Un peu moins de monde aux Fêtes de Bayonne 2012

et une ambiance plus sereine.

 (photo j.-d. chopin)

 


03/08/2012
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