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FRANCOIS HOLLANDE SERA LE PROCHAIN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE


François Hollande un vieil ami avec Pierre Venries à Cahors


et avec Gisèle


Hollande défend l'humanisme et donne rendez-vous à Paris le 6 mai

François Hollande en meeting à Bercy le 29 avril 2012

François Hollande à Bercy ce dimanche

 

L'heure du choc est venue

Patrick Venries

Patrick Venries  Edito de Sud-Ouest

Le peuple a voté ! Massivement voté. Repoussant hier l'horizon des sondeurs grâce à une participation qui a finalement franchi la barre des 80 %, il a conféré à ce scrutin l'incontestable légitimité que nombre d'observateurs lui contestaient.


Malgré le surplomb de la crise, malgré l'idée répandue que la politique aurait baissé pavillon devant la mondialisation des échanges, les Français ont voulu démontrer qu'ils souhaitent encore investir la démocratie d'une puissante responsabilité. C'est la première leçon d'un scrutin que l'on annonçait écrasé par les contraintes et qui traduit encore une fois la passion des Français pour la politique.


Au-delà de ce constat, les résultats du premier tour envoient des signaux multiples. Le plus fort, sans doute, est que Nicolas Sarkozy, depuis toujours à cheval entre deux droites, n'a pas réitéré la manœuvre de 2007. Il avait alors réussi à siphonner les voix de Jean-Marie Le Pen en transgressant le discours de la droite républicaine jusqu'à faire naître une espérance majoritaire.


Cette fois, il a échoué. Ce qui était envisageable pour un candidat était impossible pour un président. Il a lutté jusqu'au bout mais il est devenu le premier président sortant de la Ve République à ne pas être en tête du premier tour. Au-delà de sa personnalité controversée, il n'a pu résoudre l'équation qui consiste à tenir tous les discours à la fois.


Le lepéno-centrisme est une langue difficile à parler et, dès hier soir, Gilbert Collard au nom de Marine Le Pen demandait à l'UMP des accords pour les législatives. Le centre de gravité de la droite vient de se déplacer brutalement. Jusqu'où Nicolas Sarkozy est-il prêt à aller pour sauver son mandat ?

Le résultat d'hier ne l'élimine pas. La confrontation qu'il attendait va avoir lieu dans des conditions moins mauvaises que prévu.


François Hollande est le vainqueur du premier tour. Un vainqueur incontestable dont les électeurs ont validé à la fois la stratégie et la personnalité de rassembleur de la gauche. La mobilisation électorale des terres historiquement radicales ou socialistes en est la meilleure preuve, à commencer par celles du Grand Sud-Ouest. Mais un vainqueur modeste qui a flairé le danger.


Préparé pour le premier tour, il a franchi le gué sans éclaboussures. En quelques secondes, il a acquis le soutien d'Eva Joly et la reddition de Mélenchon, moins flamboyant que prévu. Il pouvait donc ouvrir au centre dès hier soir, le deuxième volet de sa stratégie après celui du rassemblement.


François Hollande n'effraie pas les centristes et il aura besoin de tout le monde pour vaincre, car c'est un terrible affrontement qui s'annonce. Hier, le référendum anti-Sarkozy s'est transformé en un choc qui va opposer le champion d'une droite résolue à ne pas perdre à celui d'une gauche déterminée à vaincre.

 

1er mai pince fesse trocadéro.jpg 

merci à jean-victor et à bavon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



23/04/2012
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