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Sarkozy tenterait de se concilier Le Monde en favorisant sa recapitalisation par un groupe de ses amis.C'est évidemment une nouvelle tentative de contrôle des medias. Il pense comme les clients du bistro que les medias font l'opinion.C'est se mettre le doigt dans l'œil profond.VGE en 1981, Balladur en 1995,Jospin en 2002 tenaient la télé les radios et les journaux qui les proclamaient élus avant les élections.Ils furent tous battus dans les urnes.De même Ségolène Royal puis François Bayrou furent les favoris et la coqueluche des médias.On connaît la suite.
Mais les électeurs ne sont pas dupes et ne se laissent pas tromper.Sa manœuvre aboutira à pousser Le Monde dans les bras du groupe qu'il veut écarter…et qui sera en définitive aussi Sarkoziste que le groupe qu'il voulait soutenir.
Les médias en ont parlé à Cannes lors du Festival à propos d'un film de Rachid Bouchared.
Eh oui Monsieur ! j'ai fait mon service militaire,deux ans de ma vie donnés à mon pays en remerciement de ce que
J'aurais, pour ma part, aimé écrire ce qu'exprime si bien Yves Harté dans son éditorial (De sang,d'amour et de haine) du quotidien Sud-Ouest, à propos de l'Algérie où,sursitaire,en 1962 j'achevais mon service militaire obligatoire :
« si des hommes furent trahis, ce furent ceux qui, là-bas, crurent en nous, le petit peuple des pieds-noirs honteusement confondu en France avec l'infime minorité de grands possédants, et l'immense totalité du peuple algérien à qui fut volée sa révolution, confisquée par l'armée, ses séides et les profiteurs d'une nomenklatura qui se porte toujours admirablement bien. Quant aux crimes, occupons-nous des nôtres. Le jour viendra où l'Algérie saura découvrir les siens. »
Le PS a rendu public son projet sur les retraites .
Voilà des semaines que le gouvernement et que les medias sommaient les socialistes de publier leurs propositions.Voilà qui est fait.Comme on pouvait s'y attendre elles ne conviennent pas à la droite et à ceux qui dans la presse écrite ou audiovisuelle sont payés pour les dénigrer.Ce projet a néanmoins le mérite d'exister et d'ouvrir un débat démocratique indispensable et espéré dans la société de 2010 qui ne peut pas continuer à s'en remettre au génie du faubourg St Honoré!
S'il n'est pas parfait,il cherche à parvenir à une synthèse cohérente entre les différentes sensibilités du parti et de répondre pour l'essentiel aux aspirations du peuple de gauche.Il propose notamment "une retraite à la carte" qui permet d'explorer une idée intéressante et marque incontestablement un progrès dans la réflexion du parti.
commentaire de BVA-Les Echos ce 26 mai:
Longtemps attendues, les propositions du PS sur la réforme des retraites sont très bien accueillies, étant jugées nettement « meilleures », et « plus justes » mais aussi, avec un écart moindre, plus « crédibles » et « plus efficaces » que celles du gouvernement.
Il faut dire que le terrain est favorable au PS : les Français tiennent à la retraite à 60 ans comme à un acquis social et, plus globalement, ne considèrent pas qu'il soit inéluctable d'augmenter la durée de cotisation ou l'âge légal de départ à la retraite pour garantir le système pour le moment.
Il est à l'inverse doublement miné pour le gouvernement, non seulement en rupture avec l'opinion sur ces sujets, mais aussi en panne de confiance, les deux-tiers des Français (et, désormais 40% des sympathisants de droite) jugeant « mauvaise » sa politique économique.
Cahors, comme une grande , attend (et craint vaguement) son apéro géant
Il n'a pas fallu attendre l'année 2010 pour que des rassemblements festifs agglutinent des milliers de « festayres » plus ou moins alcoolisés comme aux fêtes de Bayonne ,au férias de Nîmes ou de Vic.Ce qui est nouveau en revanche dans le phénomène des apéros géants c'est la spontanéité, l'utilisation de la messagerie électronique des SMS et des emails et l'absence de réel motif de rassemblement autre que le plaisir (ou l'illusion) de se retrouver ensemble dans un monde ou l'individualisme est devenu obsessionnel.Ces individus y fraternisent en buvant à peu près tout ce qui existe comme liquide sur toute la planète et qui leur tombe sous la main.On peut se demander si ce qui manque à tous ces hommes et à toutes ces femmes ce n'est pas la fraternité,cette fraternité oubliée depuis longtemps aux frontons de nos édifices publics .
La mauvaise réponse
Le gouvernement fait fausse route en voulant démolir les départements et les régions .Ils ont le tort d'avoir progressivement basculé à gauche et,grâce à la décentralisation,échappent au contrôle de l'Etat.Celui-ci bien qu'il se soit débarassé sur ces collectivités de nombreuses compétences (solidarité, personnels de service des collèges et des lycées,de
Il n'y a qu'à observer l'usine à gaz européenne où personne ne sait plus qui commande et qui décide pour imaginer quelle simplification vont apporter ces technocrates !Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?
Le gouvernement «oublie la principale cause de l'augmentation des budgets : l'intercommunalité, qui a vu sa masse salariale augmenter de 147 % en vingt ans » Ce n'est pas à Cahors qu'on vous dira le contraire même si Roland Hureaux l'a déjà écrit...
Les élus des agglomérations devraient être élus au scrutin direct,comme les conseillers régionaux, à la proportionnelle éventuellement pondérée comme les conseillers municipaux-cela favoriserait la parité- ou comme les conseillers généraux-au scrutin uninominal à deux tours,qui éviterait l'anonymat, les apparatchicks et renforcerait la proximité.Et puis il fallait interdire les cumuls de mandats entre ces gestionnaires locaux et les mandats parlementaires.
"Il faudra, sitôt l'élection présidentielle de 2012, être prêts. Nous devons utiliser les deux années qui viennent pour préparer une nouvelle loi", a dit lors d'une conférence de presse Claudy Lebreton, président des Elus socialistes et républicains, faisant allusion à la possible victoire d'un candidat de gauche.
"Nous devons montrer ensemble que la gauche peut avoir un projet alternatif et mobilisateur", a-t-il poursuivi. "Nous avons maintenant un gros travail à faire, sur la clarification des compétences, pas seulement entre collectivités, mais entre collectivités et l'Etat".
Nono