703- exécutif autocratique, majorité indocile/ ASSEZ! par François Hollande 6 posts

second invité:François Hollande

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Assez

L'heure n'est plus de savoir qui est responsable de la tragédie humaine qui, depuis 20 jours, touche la Palestine. Le Hamas avait intérêt au conflit et Israël voulait saisir ce prétexte pour liquider les groupes armés qui, depuis plusieurs mois, menacent sa sécurité.

Mais, au nom des populations civiles qui sont, en définitive, les principales victimes de ce conflit, au nom des intérêts même d'Israël, de son image dans le monde, de son droit à exister, au nom du règlement nécessaire de la question palestinienne autour d'un Etat reconnu et indépendant de toute influence, le cessez-le-feu est autant un préalable qu'une obligation.

La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies n'est pas un avis éclairé ou une recommandation morale, c'est une règle de droit international qui s'impose à toutes les parties au conflit. Et, tout retard pris à l'appliquer est un manquement grave à l'autorité de la communauté internationale dont il faut rappeler qu'elle fut à l'origine de la création de l'Etat d'Israël.

Ce cessez-le-feu ne doit pas intervenir dans quelques jours, dans l'attente de pouvoir pénétrer par Tsahal, plus loin encore, au cœur de Gaza. Pas davantage pour attendre l'arrivée d'Obama aux responsabilités. Ce cessez-le-feu est impératif immédiatement. Tout délai nouveau, toute manœuvre de retardement se retourneraient contre les différentes parties et, en l'occurrence, contre Israël.

Au sein même de la société israélienne, des voix se font jour pour convaincre le gouvernement que cela suffit, et que tout prolongement des hostilités serait une menace contre la sécurité même d'Israël.

Chacun voit les risques de propagation de ce conflit au-delà du Proche Orient. Des communautarisations sont à l'œuvre, des esprits malfaisants ont saisi l'opportunité des indignations qui se multiplient et pas simplement par solidarité religieuse ou ethnique.

Il faut donc arrêter et arrêter tout de suite. Quand bien même le bruit des armes, des chars, cesserait, quand bien même Gaza retrouverait un début de calme ou de répit, le plus dur reste à faire.

Je propose qu'une force internationale puisse s'installer entre l'Egypte et Gaza pour faire respecter ce cessez-le-feu, mettre un terme aux attaques et permettre la réouverture d'un processus de paix.

Les Palestiniens doivent prendre leurs responsabilités : se réconcilier, accepter de reconnaître unanimement Israël et enfin provoquer, avec l'appui de la communauté internationale, le règlement du conflit et la reconnaissance d'un Etat palestinien.

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Un plan,pas plus.

Depuis plusieurs semaines, Nicolas Sarkozy jongle avec des milliards : 350 pour les banques, 26 pour la relance, quelques centaines de millions d'euros pour les pauvres, sans oublier le rappel de ses engagements sur le Grenelle de l'environnement ou le soutien aux industries les plus fragiles, voire à l'agriculture. On s'y perd.

Que sont ces milliards ? Des prêts, des crédits, des garanties, des anticipations, des prévisions, des promesses, du vent ? Nul ne le sait.

Qu'est-ce qui s'ajoute, se retranche, se divise, se répète et s'annule ? Plus personne ne le comprend.

Quels seront les effets de ces déclarations successives, de ces annonces intempestives ? Davantage de consommation ? Mais pourquoi, dès lors que le pouvoir d'achat se rétracte ?

Un redémarrage de l'investissement ? Mais pour quelles raisons, alors que la croissance fléchit et que la récession est là ?

Une amélioration de la compétitivité, alors que notre déficit extérieur est depuis 3 ans dans le rouge ?

On cherche la logique, la cohérence, la vision. Et on ne trouve qu'habileté, plan de communication, mise en scène de lui-même, finalement que du Sarkozy.

Hier la relance était jugée inutile voire dangereuse. Aujourd'hui, elle est proclamée comme indispensable et pertinente.

Mais en définitive c'est un plan de plus où il n'y aura rien de plus. Rien de plus pour les salariés puisque l'élévation du Smic, et donc de l'ensemble des salaires, n'est à aucun moment à l'ordre du jour.

Rien de plus pour les consommateurs, puisque la baisse de la TVA a été écartée, à la différence de ce qui se produit en Grande-Bretagne.

Rien de plus pour les locataires, puisque les aides au logement ne sont pas revalorisées.

Rien de plus pour les usagers des services publics, puisque les tarifs continueront d'augmenter.

Rien de plus pour les investisseurs, puisque les taux d'intérêt dont la Banque centrale vient de baisser le niveau ne sont toujours pas répercutés par les banques.

Rien de plus pour les collectivités locales qui voient les dotations de l'Etat se contracter.

Bref, rien de plus pour les Français qui perdent confiance et qui attendent forcément le prochain plan que Nicolas Sarkozy leur proposera pour ses vœux.

Le mot plan est d'ailleurs détourné. Ce devrait être une programmation, une stratégie économique, une somme d'engagements et, en définitive, ce n'est qu'une somme de mesures à destination des mêmes clientèles, servant toujours les mêmes intérêts.




par un invité du bistro

...."Ce qui marque l'année 2008, c'est la montée d'une pratique nouvelle, qui perturbe l'empressement des réformes. Je veux parler évidemment de l'opposition interne à la majorité présidentielle : 2008 aura été une année agitée pour l'exécutif, face à un groupe parlementaire réactif.

Les difficultés sont désormais tangibles pour le président. Ses réformes sont de plus en plus farouchement contestées, du moins en partie, par un nombre grandissant de députés UMP. Sur l'audiovisuel d'abord, où certains, dont François Baroin se sont retrouvés contre leur propre président de groupe, afin de dénoncer les carences que comportait la loi en termes budgétaires, et le caractère totalitaire de l'article prévoyant la nomination du président du groupe France Télévisions par le chef de l'Etat. Selon François Baroin, « la télévision, ce n'est pas EDF ». Par cette phrase se résume les revendications portées par le groupe parlementaire socialiste tout au long du débat sur l'article tant décrié.

Si sur cette loi, le président n'aura pas reculé, cela en a été autrement, quant à la loi sur le travail du dimanche. Inacceptable, elle a finalement été vidée de sa substance. Dans le même registre, la révision de la Constitution de juillet dernier a à son tour fait couler beaucoup d'encre et a soulevé des inquiétudes de la part des députés UMP. Son vote obtenu in extremis a été acquis à coups de promesses de possibles nominations futures et autres rappels à l'ordre, plus ou moins virulents. Sain usage du pouvoir. Désirant un projet qui, selon les propres termes du président, donnerait  « davantage d'autonomie au Parlement dans la conduite de son activité législative et de contrôle de l'action du gouvernement », M. Sarkozy s'est permis d'utiliser des pratiques d'un autre temps, d'un autre régime, afin de parvenir à ses fins. De surcroît, Sarkozy dénonce l'indiscipline du groupe parlementaire et la partialité de son président, Jean-François Copé. Mais ne serait-ce pas tout simplement une conséquence logique de la pratique du pouvoir par l'exécutif, qui n'a pu empêcher d'éveiller chez les élus de la majorité une incompréhension liée au sens et à l'utilité des réformes ?



Toujours est-il que les relations entre les députés UMP et l'exécutif auront des difficultés à s'apaiser, avec la nouvelle loi organique sur le droit à l'amendement. Cette loi voulue par M. Sarkozy prévoit d'éviter toute obstruction prolongée des textes de lois qui freinerait leur vote, par l'instauration d'un « crédit temps » pour la défense des amendements. Les socialistes ont dénoncé un « bâillonnement » de l'opposition face à la volonté hégémonique du président. Car en fait il s'agit d'une mesure élyséenne qui prévoit de « limiter les pouvoirs d'une opposition qui fait son travail et d'une majorité indocile », selon Arnaud Montebourg. Une majorité indocile caractérisée par les nuances apportées par les deux présidents des assemblées en personne quant à l'application de ce texte. Gérard Larcher de son côté affirme que l'instauration d'un « crédit-temps » ne doit pas nuire au droit d'amendement, alors que Bernard Accoyer se dit partisan d'une « réécriture de certaines parties du texte ».



Le volontarisme présidentiel actuel, qui se caractérise par une rapidité d'action, voire un empressement, a été incompris de la part des députés, tout comme sa ligne politique obscure et incohérente. Ce manque de confiance dans l'action du gouvernement ne semble pas éphémère et la réponse apportée, par le biais de la loi sur le droit à l'amendement, est loin de satisfaire les attentes de députés, de tous bords confondus."

Aurélien S.,Section Jean Zay,Socialistes de Sciences Po.

www.ps-sciencespo.com


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08/01/2009
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