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Derrick est mort (hommage)

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Le Parti de Gauche

Mille sympathisants ont participé, samedi 29 novembre, dans un gymnase de l'Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) au meeting fondateur du "Parti de gauche" du sénateur Jean-Luc Mélenchon, qui a claqué la porte du Parti socialiste au début du mois.

L'ancien ministre socialiste Pierre Joxe, la féministe Clémentine Autain, l'économiste Jacques Généreux et l'ambassadrice de Bolivie en France Luzmila Cartio, qui a lu une lettre du président Evo Morales, étaient présents à ce meeting.

"Amitié révolutionnaire" d'Evo Morales


"Vous n'êtes plus orphelins d'une représentation politique, vous avez fui ces socialistes qui renoncent à leur mission de combat pour une autre société", a lancé l'économiste Jacques Généreux.

"Les peuples ont le sentiment que la gauche est passée dans l'autre camp [...] Nous ferons exploser le verrou par le vote du peuple", a-t-il annoncé, en allusion aux élections européennes de 2009.

Dans une lettre lue par l'ambassadrice bolivienne, le président Morales a déclaré notamment toute son "amitié révolutionnaire et fraternelle" au nouveau parti.

"J'espère que le Parti de gauche proposera une nouvelle manière de comprendre une relation entre les pays, sur la base du respect, de la dignité et de la souveraineté des peuples", ajoute le président bolivien. "L'idée de proposer une alternative pour lutter contre le capitalisme m'enthousiasme", a-t-il ajouté.


Le PS, un "parti de centre-gauche"


Le "Parti de gauche", créé par Jean-Luc Mélenchon et le député Marc Dolez, tient son meeting de lancement ce samedi sur l'Ile Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Les deux élus avaient claqué la porte du Parti socialiste après la victoire de la motion Royal, le 6 novembre dernier, estimant que les principaux textes partageaient le même "fond" en voulant constituer un "parti de centre-gauche".

Ce samedi, le parti doit lancer sa direction maîtresse en présence d'un invité de marque, l'ancien ministre social-démocrate allemand, Oskar Lafontaine, qui a fondé avec d'ex-communistes le parti "Die Linke".

Jean-Luc Mélenchon souhaite "changer la gauche, affronter la droite et ouvrir une alternative au capitalisme". Il cherche à constituer un "front de gauche" pour les élections européennes de juin 2009. "Si l'ensemble de l'arc de forces qui a fait campagne pour le non [lors du référendum pour le Traité constitutionnel européen, ndlr] se rassemble, il peut renverser la table. C'est-à-dire passer en tête de toutes les listes. C'est tout à fait possible", affirme-t-il dans un entretien à l'hebdomadaire Politis paru jeudi.


3.000 soutiens sur la Toile


Jean-Luc Mélenchon a défendu son "front commun" le 18 novembre dernier aux côtés de la secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF), Marie-George Buffet. Le sénateur a affirmé avoir également contacté le NPA que va fonder Olivier Besancenot. Il se dit aussi ouvert au dialogue avec le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, les Alternatifs (altermondialistes), et "deux cas particuliers, Lutte Ouvrière et le POI (Parti ouvrier indépendant) qui n'ont pas participé à la campagne unitaire du non". 3000 soutiens ont déjà été recensés sur le site internet

Deux parlementaires de l'opposition, Jacques Desallangre et François Autain, (ex-MRC)avaient rejoint le Parti de gauche (PG), jeudi dernier.

"Longtemps socialistes, ces deux figures de la gauche républicaine portent à quatre le nombre de parlementaires du Parti de gauche", avait alors écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. lenouvelobs.com







actualité

dessin de Delize yahoo!cartoons


42 voix d'avance(après 18,c'est maintenant 52) pour Martine Aubry...Les bras m'en tombent dirait la Vénus de Milo...(Non, pas de Millau).La division et la confusion étaient prévisibles,elles sont telles qu'il ne faut pas y rajouter deux tours de plus ou un congrès de plus,le grotesque au ridicule.42 voix,c'est comme les deux victoires municipales à Cahors gagnées à 14 voix,ou la République à une voix.Aussi insatisfaisant que ce soit,pour les socialistes et pour la gauche, il n'y a d'autre solution que d'accepter le résultat de cette nuit et de partager  le pouvoir en créant derrière Martine Aubry puisque c'est elle ,une équipe d'adjoints Hamon-Peillon et pourquoi pas quelqu'un de la motion Delanoë.Il faut maintenant rassembler ce qui est épars et écarter ce et ceux qui ont divisé de façon irresponsable,le sectarisme,le triomphalisme,l'irrespect des autres notamment à l'égard des anciens.Un peu d'humilité serait bienvenue.Ce François Hollande finalement...

                                                               
Marc Baldy

Ce qui se passe est" triste","lamentable","irresponsable" m'écrivent des correspondants sur ma messagerie afin de ne pas en rajouter.Comme beaucoup à gauche j'ai honte de ce cirque.Il ne s'agit manifestement pas de désigner seulement le premier secrétaire du PS.Si les ambitions sont légitimes elles ne sont pas, me semble t'il, aujourd'hui opportunes.Tout cela va se payer cherIl est plus que temps de siffler la fin de la partie.Le PS est fragmenté,il faut en tirer les conséquences.
Personne ne parait en mesure de continuer à rassembler une organisation qui n'appartient  pas à quelques personnes et n'a pas vocation à se privatiser au service de tel ou telle.
Ni les manifestations,ni les plaintes en justice,ni un quatrième vôte ne me paraissent raisonnables.Les gens doivent se parler et s'écouter,négocier et accepter de ne pas avoir totalement raison.Voilà le résultat d'une préparation de Congrès au cours de laquelle on a pu assister à des déclarations inadmissibles et à des prétentions ridicules.Personne n'a raison tout seul
.Quand on pense que les féministes nous expliquaient naguère que les femmes en politique nous apporteraient une autre façon de faire et un peu de douceur! Marc Baldy



 
L'EXPRESS.fr
(extrait) le 23 novembre)

Michel Rocard avait lui prévenu, avant le début du congrès de Reims, qu'il rendrait sa carte du PS si la présidente de Poitou-Charentes en prenait les commandes.

Mais si l'heure est grave pour le PS, le politologue Paul Bacot réfute l'avis de décès signé par la droite. "La scission est possible, les circonstances s'y prêtent, mais ce n'est pas le plus probable", explique-t-il à Reuters, soulignant que le parti est composé à plus de 60% d'élus et de collaborateurs d'élus qui ne casseront pas leur outil de travail.

La situation actuelle, comme le prouve l'embryon de manifestation vendredi soir devant le siège du PS, "peut avoir fonction de catharsis, de grand défouloir avant de repasser aux choses sérieuses", à savoir les élections, ajoute ce professeur de sciences politiques à l'IEP de Lyon.

Même constat pour l'analyste Dominique Reynié, chercheur au CEVIPOF. Pour ses membres élus, dit-il, le PS "est un trésor de guerre, une machine indispensable pour gagner".

Une réalité électorale qui explique également en partie l'obstination de Ségolène Royal à prendre la tête du parti, condition sine qua non d'une nouvelle candidature à l'Elysée. Quelle que soit l'issue de procédures de vérification du scrutin, a-t-elle annoncé samedi sur TF1, "il n'est pas question de quitter le Parti socialiste".

"NI L'UNE NI L'AUTRE"

Alors que le PS "rentrait dans une phase où il devait sortir de ses conflits internes, il s'y enfonce davantage", constate Dominique Reynié après l'annonce d'un score quasiment identique pour les deux candidates à la succession de François Hollande.

"Ségolène Royal ne peut pas diriger le Parti socialiste parce qu'elle représente une ligne trop atypique par rapport à la base et Martine Aubry a échoué dans son opération de rassemblement", estime le politologue.

Pour lui, la solution "c'est ni l'une, ni l'autre".

Pour Paul Bacot, la situation pourrait se décanter rapidement avec l'effritement des camps Aubry et Royal, des coalitions hétéroclites formées pour prendre la tête du PS.

Le parti n'est selon lui pas tant "coupé en deux" au sortir de la victoire de Martine Aubry mais "complètement fragmenté", en quatre parts peu ou prou égales à l'issue du vote des militants sur les motions, début novembre.

"La rentrée sociale et le calendrier électoral vont faire réfléchir tout le monde", assure-t-il.

La situation qui menace le PS n'est "pas la disparition mais une série de revers électoraux", dès les européennes et jusqu'à la prochaine présidentielle, en 2012, estime Dominique Reynié. "Les souvenirs sont frais pour les électeurs et le souvenir de cette nuit-là au PS va marquer les esprits pour longtemps."


Sud-Ouest-Dimanche

Benoît Hamon s'en prend à Ségolène Royal. Il l'accuse d'instrumentaliser "les médias à des fins politiques" et s'indigne : "on n'a pas le droit de casser le principal parti de France pour une ambition individuelle". Le candidat malheureux à la direction du PS et soutien de Martine Aubry, s'inquiète dans les colonnes de Sud Ouest dimanche, sur "l'existence même" du Parti socialiste et demande aux partisans de Ségolène Royal de "respecter le vote des militants". "Je craignais effectivement que la situation dégénère, mais pas à ce point", s'alarme le leader de la gauche du parti. "La situation devient grave voire dangereuse (...) Aujourd'hui, l'unité du Parti socialiste est en cause. Et son existence même", estime Benoît Hamon.


Benoît Hamon appelle les "royalistes" à "changer de comportement" et à "cesser de dresser les socialistes les uns contre les autres". "Je suis d'accord pour que l'on recompte et que l'on vérifie ce que l'on veut. Mais il existe des procédures qu'il faut respecter", poursuit-il avant de s'interroger: "Comment pourront-ils (les royalistes) travailler avec ceux qu'ils viennent de qualifier de voleurs et de tricheurs ?".


L'écart se rétrécit entre Martine et Ségolène

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Voici le papier(22/11) du NouvelObs.fr.


Le Parti socialiste a sombré dans l'affrontement, dans la nuit du vendredi au samedi 22 novembre, après un scrutin très serré pour choisir le nouveau premier secrétaire du parti. A l'issue d'une nuit de rumeurs contradictoires et d'annonces par l'un et l'autre camp, Martine Aubry l'a finalement emporté par 42 voix d'avance sur Ségolène Royal, qui exige un nouveau vote. La direction a transmis samedi à l'aube une totalisation du vote des militants donnant 67.413 voix, soit 50,02%, à la maire de Lille, contre 67.371, soit 49,98% à l'ex-candidate à l'Elysée.
Quelque 233.000 militants étaient appelés à voter, et la participation a atteint 58,87% (137.116).
Les partisans de Ségolène Royal n'ont toutefois pas entériné ces chiffres. Pour tenter de dénouer la crise, François Hollande, le patron sortant du PS, a décidé, tôt samedi, de convoquer un Conseil national (Parlement) du parti, qui devra valider les résultats. Ce Conseil, où le camp de Ségolène Royal est minoritaire, devrait avoir lieu mercredi.

Royal appelle à un troisième tour

A l'issue d'une réunion de crise de son état-major, la présidente de Poitou-Charentes avait, avant même l'annonce de ces résultats, exigé un nouveau scrutin par la voix de son avocat Jean-Pierre Mignard, qui a évoqué de "multiples contestations" pour irrégularités.
De quoi rappeler la contestation juridique de l'élection présidentielle américaine de 2000 en Floride, et laisser planer le spectre d'une explosion d'un parti miné par les divisions.
Ségolène Royal, qui ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2012, avait dans la nuit assuré qu'elle ne se "laisserait pas faire", dénonçant des "méthodes de l'appareil du Parti totalement insupportables".
La maire de Lille a répliqué du tac au tac, estimant qu'un "troisième tour n'a pas de raison d'être" et assurant avoir l'assentiment sur ce point de François Hollande, premier secrétaire sortant, resté silencieux toute la nuit.
Martine Aubry a appelé sa concurrente à "une attitude de responsabilité car sinon, cela va créer une situation encore pire pour notre parti", a-t-elle prévenu.

Revendication de la victoire dans les deux camps

Ce scénario noir, dans la foulée des déchirements du congrès de Reims la semaine dernière, s'était ébauché peu après la fin du scrutin visant à départager les deux finalistes et porter pour la première fois une femme à la tête du principal parti d'opposition.
Alors que le camp Royal avait initialement prédit sa "nette victoire", les partisans de Martine Aubry ont peu après minuit revendiqué la leur, le député Claude Bartolone assurant que "Martine Aubry est en tête, elle ne peut plus être battue".
Réplique quasi-immédiate du camp Royal, dont un des lieutenants, Manuel Valls, évoque des soupçons de fraude, dénonçant notamment les résultats du Nord. "La victoire de Ségolène Royal est quelque chose d'inéluctable", déclare-t-il.
"Comme les combinaisons d'appareil n'ont pas suffi, c'est dans les urnes, et de quelle manière, qu'on essaie" de "voler la victoire", a-t-il ajouté, en référence à l'échec des adversaires de Ségolène Royal à s'unir au congrès de Reims.
A la fédération du Nord, une source a rejeté les accusations d'irrégularités et répliqué en parlant de "dysfonctionnements" dans des fédérations ayant voté pour Ségolène Royal, notamment l'Hérault.

"Au bord de l'explosion"

Martine Aubry, 58 ans, bénéficiait d'un avantage arithmétique avec le ralliement de Benoît Hamon, de l'aile gauche du parti, 22,6% au premier tour. Ségolène Royal, 55 ans, avait obtenu au premier tour 42,9%, contre 34,5% à la maire de Lille.
Alors que le parti a perdu les trois dernières présidentielles, ce nouvel épisode de la guerre des chefs risque de le rendre encore plus inaudible... et fragile.
"On est au bord de l'explosion. Les provocations se multiplient. Les Français risquent de se réveiller demain matin avec une image pitoyable du PS", se lamentait dans la nuit un responsable.
Le PS est "un parti qui en terme d'adhérents sera divisé en deux, ce qui est une nouveauté dans l'histoire du mouvement socialiste" et "aura un coût", prédisait de son côté dès avant le vote Pascal Perrineau, directeur du Cevipof (Sciences Po).





22/11/2008
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