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. Le Sénat gère une cagnotte de 1,5 milliard d'euros


Sénat, cagnotte d'un milliard d'euros




Larcher a été élu dès le premier tour à la majorité absolue avec 173 voix contre 134 voix pour le président du groupe socialiste, le sénateur de l'Ariège Jean-Pierre Bel.

339 sénateurs ont pris part au vote, 11 bulletins ont été nuls ou blancs, la majorité absolue était donc de 165 voix.


 

La vidéo de l'élection à la Présidence




Actualités











Le trait d'Iturria : jeudi 25 septembre 20

ITURRIA 25 SEP 2008

André Boyer, sénateur du Lot
                                       
André Boyer
DDM/Marc Salvet
André Boyer  un de nos deux sénateurs est décédé cette nuit à Paris dans son domicile parisien près du Sénat où on l'a retrouvé ce matin.

Né le 14 mai 1931, médecin, André Boyer suppléant du sénateur Maurice Faure l'avait naturellement remplacé le 13 juin 1988 après que celui-ci eut été nommé membre du gouvernement.
Réélu en 1992 et 2001, André Boyer était vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées.Conseiller général de St Céré 1982 à 2008, Maire de St Céré jusqu'à l'élection de Pierre Destic,il était membre du groupe (RDSE).

Nous sommes nombreux à avoir perdu un ami.Son père,artisan boulanger puis cadre d'une entreprise de TPE,élu et militant socialiste me poussa à faire acte de candidature à la mairie et au conseil général.André sera remplacé pendant 3 ans par son suppléant Jean Milhau(79ans, PRG),notre ancien président du conseil général qui couronne ainsi sa carrière.Gérard Miquel (PS) est l'autre sénateur lotois,il a succédé à Marcel Costes.Gérard est questeur,il pourrait être
 remplacé à la questure par Jean-Marc Pastor sénateur du Tarn.

Gérard Larcher vient d'être désigné par l'UMP,candidat"au plateau"par 78 voix(il en fallait 76)au premier tour,humiliant Raffarin (56 voix)qui semblait affecté lors de la retransmission de l'évènement en direct sur Public-Sénat.Larcher  ancien ministre des affaires sociales qui se veut gaulliste de gauche sera probablement élu président du Sénat malgré le dissident Lambert,centriste qui pourrait bien avoir quelques voix PS au 3ème tour.Larcher sera ,espère l'UMP,en mesure d'éviter le basculement à gauche qui dispose d'une très large majorité de mairies, de conseils généraux et régionaux mais reste toujours minoritaire au Palais du Luxembourg malgré la nette poussée de dimanche.
Marc Baldy

Sénat. Les premiers pas d' Anne-Marie Escoffier au Palais du Luxembourg. Egale à elle-même.



 


Anne-Marie Escoffier bien installée dans un des célèbre fauteuil de velours des sénateurs. Photo DDM.




Ce n'est pas sans émotion qu'Anne-Marie Escoffier s'est assise dans l'hémicycle du palais du Luxembourg. Son fauteuil ne lui sera indiqué qu'aujourd'hui, à 15 heures, lors de la première séance qui sera marquée par l'élection du nouveau président du Sénat. Mais déjà la sénatrice s'est prêtée à l'indispensable tour du nouvel arrivant, à la photo dans un des célèbres fauteuils de velours rouge, histoire de s'offrir un avant goût. «Je suis là pour travailler pas pour profiter», déclare sans détour cette femme souriante et aimable. Et, sans élever la voix avec une pointe de légitime satisfaction, elle ajoute, «je suis au service de la nation et de ma petite nation». Entendez par cette dernière l'Aveyron pour lequel elle s'est pris d'affection. «Pour la terre», dit-elle, « mais aussi et surtout pour les Aveyronnais. Au lendemain de ma nomination en tant que préfet du département ,j'ai eu un coup de cœur pour eux qui sont des travailleurs solidaires, détenteurs de savoir-faire. J'ai adopté l'Aveyron et l'Aveyron m'a adopté».

Commission des lois

Anne-Marie Escoffier a rejoint le groupe RDSE où se retrouvent les radicaux de gauche, des membres du Mouvement républicain et citoyen comme Jean-Pierre Chevènement et des non inscrits de gauche comme Michel Charasse. Ce groupe lui convient car il est cosmopolite et à l'image de ce qu'elle souhaite rester, «une femme libre sans doctrine qui l'enferme».

Son souhait déjà formulé auprès de la vénérable assemblée est d'intégrer la commission des l ois. Issue de l'inspection générale puis de lapréfectorale, elle explique son choix, «la réforme de l'Etat et des collectivités locales va venir en discussion. J'ai déjà longuement réfléchi à ce sujet. J'ai une expérience dans ce domaine. J'étais au ministère de l'Intérieur lors des premières lois de décentralisation en 1984». on la sent passionnée. «Je suis pour une décentralisation intelligente qui relie les gens entre eux. L'absence de regard porté sur l'autre m'effraie. Certains services sont carrément autistes. Nous ne sommes pas prêts pour la suppression d'un échelon administratif mais il faut que chacun dispose d'une compétence clairement définie et qu'il n'y ait plus d'éparpillement des ressources».

Première sénatrice en Aveyron et de gauche, femme dans une institution à large dominante masculine, elle se réjouit que cette dernière élection ait fait augmenter le pourcentage féminin. «Nous sommes passées de 18,8% à 20,5%. C'est un signe», dit-elle sans minimiser le chemin qui reste à parcourir. «Notre société est composée de deux piliers complémentaires dans la perception des choses. Il faut que les femmes osent entrer en politique. Mais çà vient».


Sénat. Alain Fauconnier endosse ses responsabilités.

«Je ne réalise pas tout à fait encore»

Je n'entre pas seul au Sénat. Quand j'ai franchit le seuil du palais du Luxembourg ,tous ceux qui ont milité avec moi, mes amis, dont certains sont morts, qui pendant 35 ans ont mené notre combat politique y sont entrés aussi. Ce n'est pas une figure de style. J'ai vraiment pensé à eux. J'étais ému et je ne peux dire toute l'émotion qui m'a étrreint alors». Alain Fauconnier prend ses marques de nouveau sénateur. La campagne rude qu'il a menée est encore présente à son esprit alors qu'il rejoint ses confrères socialistes qu'il vient renforcer.

Première réunion de groupe dans la salle François Mitterrand. Sous la photo de l'ancien président de la République, assis de part et d'autre de l'image, Edmond Hervé, Pierre Mauroy et Robert Badinter à qui, en tant que doyen d'âge , il revient de rendre hommage à Michel Dreyfus-Schmitt, sénateur de Belfort, décé dé il y a moins d'un mois. Le verbe est fort, simple, lumineux comme «le jour où il a plaidé contre la peine de mort». Nouvelle émotion forte pour Alain Fauconnier qui « ne réalise pas tout à fait encore « qu'il est un membre de la Haute Assemblée. «Cela va venir. Il me faut juste quelques jours pour intégrer l'habit», ajoute-t-il retrouvant son humour.

Affaires sociales

Soucieux d'être utile à son département et d'être au plus près des préoccupations qui sont celles de ses concitoyens aveyronnais, Allain Fauconnier a demandé à faire partie de la Commission des Affaires sociales. C'est presque sur , mais pas gagné car, lorsqu'on est nouveau, il faut se glisser dans les place libérées.Un bureau ne lui a pas encore été attribué mais cela ne saurait tarder. Il est pressé de se mettre au travail.

«Avec ma collègue, Anne-Marie Escoffier, nous représentons l'alternance en Aveyron. Il faut qu'elle devienne sensible sur le terrain. Pendant la campagne nous nous sommes très bien entendus . Cela doit continuer. «Nous envisageons d'ailleurs de partager un assistant parlementaire à Paris pour mieux répondre aux demandes du département , pour plus d'efficacité», dit le maire de Saint-Afrique qui désormais va partager son temps entre la capitale et le département. De mardi à jeudi au palais du Luxembourg avec deux nuits à l'hôtel. Le reste de la semaine dans sa ville avec qui il reste en liaison permanente ou quand c'est nécessaire au Conseil régional. Un emploi du temps bien rempli mais qui ne l'effraie pas.

 ladepeche.fr(je n'ai pu ajouter de s à célèbres!)



Tropicalboy

Visitez son site lire_la_suite78 http://tropicalboy.canalblog.com/



Roland Cayrol : "Un Sénat à gauche en 2011 n'est pas impossible"




Chercheur associé au Cevipof,notre ami et compatriote d'adoption  Roland Cayrol est directeur de collections aux éditions Calmann-Levy et apporte son concours à la direction de l'institut de sondages CSA.Nous publions ici  l'interview qu'il a accordée à Profession Politique.




Gérard Larcher

Gérard Larcher

(c) Reuters

Que retenez-vous de ces élections sénatoriales ?

Il y a un climat politique qui va changer au Palais du Luxembourg, parce que cette maison, qui était de toute éternité la chambre du "seigle et de la châtaigne" (citation de Maurice Duverger, ndlr), naturellement conservatrice et de droite, a subi une poussée qui pourrait devenir un véritable tremblement.

 

L'UMP avait déjà perdu la majorité absolue en 2004. Ce nouveau rapport de forces modifie encore les équilibres au Palais du Luxembourg. Qu'est-ce que cela va changer au quotidien ?

Disposer de la majorité n'a jamais empêché les relations cordiales : l'UMP ne se comportait pas au Sénat en parti hégémonique, il n'y avait ni impérialisme ni arrogance, mais enfin, il y avait ce poids du parti dominant et de l'Élysée, qui recevait les visites du président du groupe UMP lorsqu'il y avait nécessité de rendre des arbitrages. Ces comportements seront plus difficiles dans ce nouveau rapport des forces, qui va modifier un peu les relations dans la majorité et le rôle du président du Sénat.

 

Est-ce que l'ampleur des gains de la gauche est due au fait qu'elle dirige beaucoup plus de conseils généraux dont beaucoup d'élus ruraux sont dépendants ?

Le résultat d'ensemble de l'élection n'est pas une grande surprise, après les succès de la gauche aux élections intermédiaires locales. Mécaniquement, cette poussée trouve son origine dans les urnes des scrutins au suffrage universel direct : régionales, municipales et cantonales. Il y a ensuite les déplacements moins transparents et il est vrai que les présidents de conseils généraux ont joué un rôle. Véritables parrains du département, ils connaissent tous les élus. Ils peuvent se servir de l'heure du déjeuner, des couloirs, pour tenter d'arranger, ou de promettre des choses et pour parvenir à faire passer leur candidat. On voit bien, par exemple, que François Hollande, dans son nouveau rôle de patron du département de la Corrèze, a absolument bien joué. Après la claque que prenait René Teulade au premier tour, il est allé colmater toutes les brèches pour que silence et discipline dans les rangs le fassent quand même passer, alors que ce n'est pas vraiment le candidat-symbole du renouveau dans le département… (L'ancien ministre René Teulade a 77 ans, ndlr).

 

Le Sénat peut-il passer à gauche en 2011 ?

Comme les dirigeants socialistes, je dis que c'est possible, mais sans trop y croire. Ce renouvellement important a intégré la nouvelle carte politique locale. Peut-être s'ajoutera à cette nouvelle donne l'usure du pouvoir, plus de divisions qu'il n'y en a eues cette fois-ci. Tout cela conjugué peut faire en sorte que, mathématiquement, la gauche puisse être majoritaire en 2011. Disons-le franchement, ce n'est pas le plus probable, mais la nouveauté, c'est que cela n'est plus totalement impossible.

 




24/09/2008
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