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Durée du travail en France :
un mensonge d'Etat
"
La France ne travaille pas assez ! Il n'y a qu'un moyen de relancer la croissance et d'augmenter le pouvoir d'achat : travailler plus ! Par rapport à nos voisins, nous sommes le pays qui travaille le moins, il faut que ça change !" Voilà le message dont nous rebat les oreilles avec un bel ensemble la majorité présidentielle, à commencer par Sarkozy lui-même. Or c'est grossièrement faux. Merci à
Léon Mercadet, journaliste à
La matinale de Canal +, d'avoir rétabli les faits dans sa chronique d'hier, titrée
La France bosse fort ! Pour remettre les choses à leur place, il suffit de consulter les chiffres 2006 d'Eurostat, le très officiel Office statistique des Communautés européennes, que la chaîne à péage présente on ne peut plus clairement, reprenant un tableau paru dans l'excellente revue
Alternatives économiques :
Dans l'ordre croissant en nombre d'heures travaillées par semaine, on trouve d'abord les Pays-Bas puis
la Norvège, le Danemark, l'Allemagne, l'Irlande,
la Suède,
la Belgique, le Royaume-Uni et
la Finlande. Vient ensuite la moyenne européenne, à 37,9 heures.
Le premier pays à travailler plus que ladite moyenne, de justesse (38h tout rond) est la France. Viennent derrière l'Italie, la Lituanie, le Portugal, l'Espagne, l'Estonie, la Croatie, la Slovénie... Les plus gros travailleurs sont enfin les Bulgares, Lettons, Tchèques et Grecs (42,7 heures). Le tableau ci-dessus concerne la durée hebdomadaire mais on observe la même chose en se basant sur la durée annuelle, qui prend en compte vacances et jours fériés : elle est en France de 1545 heures, contre 1445 en Allemagne, 1499 au Danemark, les Pays-Bas étant le pays où l'on travaille le moins avec 1340 heures. "Il y a un truc très très frappant, observe Léon Mercadet,
c'est que les pays où l'on travaille le moins sont les plus avancés, les plus performants économiquement et socialement." "
Ca alors !", s'exclame le présentateur de l'émission, Bruce Toussaint. "
A l'inverse, poursuit son chroniqueur,
si on va en bas de classement, on s'aperçoit que les cancres sont (...)
ceux dont le PIB par habitant est le plus faible. Tout se passe comme si plus on est un pays moderne, plus on est un pays économiquement performant, moins on travaille ! Allez savoir pourquoi, mais moins l'on travaille et plus le PIB par habitant est élevé, c'est comme ça que ça se passe en Europe. Alors quand les ministres et les porte-paroles du gouvernement nous répètent que nous ne travaillons pas assez, je me pose la question : est-ce ignorance ou est-ce mensonge délibéré ? En tout cas, c'est de l'idéologie, ce n'est pas des faits. J'ai quand même l'impression qu'on nous répète ça dans l'espoir qu'un mensonge cent fois répété devienne une vérité. Alors dans quel but cette distorsion des faits ? (...)
Il y a une réponse évidente: c'est pour supprimer les 35h. Pourquoi supprimer les 35h ? Parce que c'est la durée légale. Ca veut dire quoi ? C'est le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Donc les Français travaillent déjà plus de 35h - on est à 38 - mais si on fait sauter les 35h, on n'a plus besoin de payer entre 35 et 38 au tarif des heures supplémentaires."
C'était hier matin en clair, entre 7h 10 et 7h 20 : un grand moment de vérité à la télévision, qui laissait éclater en plein jour toute l'imposture de nos gouvernants. Mais rassurez-vous, rien ne changera et cette droite menteuse continuera inlassablement à ressasser l'ineptie que les Français ne travailleraient pas assez. Quelqu'un dans l'opposition pour lui balancer les chiffres à la face, comme Léon Mercadet ce matin-là sur Canal + ?
article transmis par un internaute ami:JMB.
Trafalgar pour l'armée française
dessin de Delize yahoo! cartoons
http://blog-pl-seguillon.lci.fr/
Le blog politiqe de Pierre-Luc Séguillon,article recommandé par un visiteur ami .
Pour mener à bien ce qu'il considère comme les indispensables réformes sociales et ce que ses adversaires qualifient de démantèlement du modèle social français, Nicolas Sarkozy joue sur trois registres : la division des organisations syndicales, la privatisation du mécontentement et l'étourdissement des salariés et de leurs représentants.
En pressant et en multipliant les réformes sans laisser aux catégories concernées le temps de réaliser ce qui va leur advenir, l'Elysée soûle littéralement l'opinion et neutralise les éventuelles réactions des organisations syndicales qui ne savent plus quel cheval de bataille enfourcher tant sont nombreux les sujets qui mériteraient leur mobilisation. En l'espace de quelques semaines, les syndicats et leurs mandants ont été confrontés à la réduction du nombre de fonctionnaires, désormais massive, au démantèlement des trente-cinq heures, au passage à 41 annuités des cotisations retraite, au contrôle renforcé des chômeurs, à l'obligation d'accepter les offres d'emploi dites raisonnables, aux sanctions plus sévères à l'encontre des faux chômeurs, au service minimum d'accueil dans les écoles sans parler de l'acceptation à Bruxelles d'une durée hebdomadaire de travail de 60 ou 65 heures pour les intérimaires. De quoi brouiller toutes les pistes.
En ne tenant pas compte de l'accord ratifié d'une part par la CFDT et la CGT et, d'autre part, par le Medef, le gouvernement estime avoir fait d'une pierre deux coups. Il a bousculé les syndicats et les a divisés. Ces centrales syndicales s'étaient entendues en effet sur la durée réelle du travail. Elles étaient convenues que, dans une entreprise, le temps de travail ne pourrait excéder la durée légale qu'à titre expérimental et s'il y avait un accord majoritaire des organisation syndicales. Le gouvernement a décidé de passer outre cet accord pour respecter les engagements du chef de l'Etat et casser de manière définitive le carcan des trente-cinq heures par une nouvelle loi. Toute entreprise pourra remettre en cause les trente cinq heures; il suffira pour se faire d'un accord majoritaire. Les autres organisations et notamment FO qui avaient refusé cet accord avec le Medef, accord aujourd'hui caduc, ont beau jeu désormais de dénoncer la naïveté de la CGT et de la CFDT et de refuser de participer à la manifestation que ces dernières organisent le 17 juin.
Enfin, le gouvernement tire profit d'un phénomène nouveau révélé par les enquêtes d'opinion : la privatisation des mécontentements. C'est la préoccupation de leur pouvoir d'achat érodé chaque jour un peu plus par l'envolée des prix et la hausse de l'essence qui taraude les Français au premier chef et qui polarise leur grogne contre la politique de Nicolas Sarkozy. Cette préoccupation est aujourd'hui si forte chez les citoyens qu'elle occulte tout le reste et ne les portent pas à se battre autour des objectifs collectifs que défendent les syndicats.
Cette méthode, fondée sur la multiplication des annonces, la division des syndicats et la privatisation des mécontentements, a cependant ses limites.
Saisis d'indigestion du fait de cette surenchère législative, les parlementaires oscillent entre épuisement et révolte. Abasourdis par cette avalanche de réformes, les citoyens en perçoivent de plus en plus difficilement le sens et le cap si ce n'est que le modèle social auquel ils étaient attachés est détricoté par tous les bouts.
Aujourd'hui atout, la défiance et la division syndicales deviendront demain un handicap quand il faudra négocier la réforme des retraites.
Pour être privatisé et peiner aujourd'hui à se donner une expression collective, le mécontentement n'en est pas moins réel. Il nourrit un climat. Un climat maussade qui, à long terme, n'est guère propice à la réforme !
Tremblement de terre à la une
dessin de Delize yahoo! cartoons. La tête de PPDA sur un plateau
Le Centre de Préhistoire du Pech-Merle a le plaisir de vous inviter au dernier volet du cycle « Préhistoire et Astronomie »
Vendredi13juin,20h30 Archéoastronomie des dolmens méditerranéens
Par Jean-François SANTUCCI
Au Centre de Préhistoire du Pech-Merle
Salle de cinéma du musée de préhistoire, entrée gratuite
Depuis plusieurs années, J-F Santucci s'intéresse à l'orientation des dolmens qu'il étudie au regard de la course des astres. Ce professeur d'informatique participe tout d'abord en 2004 à l'étude du site archéologique du Monte Revinccu (Haute-Corse) d'un point de vue astronomique, puis il effectue des mesures astronomiques des mégalithes de la Corse en 2005. Il étend ensuite son terrain d'étude aux tombes mégalithiques d'Algérie en 2006 et compare ses données avec le sud de la France, la Sardaigne, les Baléares, l'Espagne, le Maroc, la Tunisie.
Aujourd'hui il présente son travail et donne des exemples d'intérêt pour l'archéologie.
Centre de Préhistoire du Pech-Merle
Grotte ornée et Musée de Préhistoire - 46 330 Cabrerets
Tel 05 65 31 23 33 - fax 05 65 30 21 26 - musee@pechmerle.com
Evolution du personnel de la Comcom du pays de Cahors
2001 : 65
2002 : 69
2003 : 100
2004 / 148
2005 / 174
2006 / 188
2007 / 202
2008 / 197
Il faut lire Delanoë 10/06 Par Jean-Michel Aphatie le 10 juin 2008, "Damned, je suis de gauche!
La révélation m'est venue, brutale, à la lecture du Monde, hier après-midi, qui publiait une tribune de Bertrand Delanoë, maire de Paris, intitulée: « Pour un congrès de vérité », un congrès du parti socialiste, bien sûr. A la fin de la première colonne, le dirigeant socialiste écrit ceci: « Creuser les déficits, est bien une stratégie de droite: elle sert à justifier une réduction des solidarités et à réduire la place de l'Etat. Nous voulons, au contraire, réhabiliter un État performant au service d'une redistribution réelle. » Donc, dans la logique de ce raisonnement, être de gauche, c'est dénoncer les déficits et souhaiter leur disparition. Exactement ce que je souhaite, donc, CQFD, sans le savoir, je suis de gauche. Ceci dit, tout le monde s'en fout. De gauche, de droite, l'essentiel est que l'idée fasse enfin son chemin. Les déficits à répétition nous plombent et nous plantent. On ne construit pas l'avenir en accumulant des dettes. On ne fait même pas face au présent. La question pétrolière le montre bien. Lors des chocs pétroliers des années soixante dix, la France, qui avait des finances publiques saines, a pu soulager un l'économie du poids de ce fardeau en entretenant, par les déficits, un petit feu sous la consommation et l'investissement qui ont soutenu la croissance. Par maque de courage et de clairvoyance, le pris a été pris dans cette période de toujours faire du déficit. Ainsi, les quatorze années présidées par François Mitterrand et les douze par Jacques Chirac ont été caractérisées par cette fuite en avant qui a considérablement désorganisée nos finances publiques. Résultat: un nouveau choc pétrolier se produit, beaucoup plus considérable que ceux que nous avons connu il y a trente ans, et à part faire la manche auprès de Total, les pouvoirs publics n'ont aucune ressource pour faire face à l'évènement. On mesure bien là le gâchis de toutes ces dernières années, la mauvaise gouvernance dont il faut, absolument, que nous sortions. Nicolas Sarkozy, installé à l'Elysée depuis un an, a promis que les comptes publics français seraient à l'équilibre en 2012. On peut douter qu'il en soit ainsi, chaque petit pépin ou désordre social entraînant une distribution d'argent public. On ne se déprend pas comme cela d'une culture, et c'est bien elle qu'il faut changer. D'où l'intérêt des quelques lignes lues dans l'article de Bertrand Delanoë. Passons sur le côté caricatural de la pensée. La droite fait exprès, c'est un calcul, etc. La gauche aussi a fait du déficit, chaque année où elle s'est trouvée au pouvoir, consciencieusement, ajoutant sa pierre à l'édifice qui nous menace aujourd'hui. Gardons simplement l'idée. Dépenser plus que l'on ne gagne revient a toujours différer la modernisation de la puissance publique. Son inadaptation est directement liée à cette facilité qui conduit tous les gouvernements depuis trente ans à dépenser davantage d'argent qu'il n'en avait. Et du coup, très logiquement, ce mauvais service rendu à l'intervention publique perturbe la qualité du service qu'elle rend aux citoyens. On pourrait ainsi varier à l'infini les arguments qui conduisent à dénoncer l'accumulation des déficits. L'idée, pourtant, semble faire son chemin, même si le rythme infiniment lent de la prise de conscience ne paraît pas convenir aux dangers que représente la situation."
Article recommandé par un visiteur ami.Le déficit budgétaire est le dada de Jean-Michel Apathie.Il a raison ce déficit est inquiétant mais ce n'est pas le seul critère d'évaluation d'une politique et des économistes de talent expliquent tous les jours que ce n'est pas exactement le problème le plus grave ...
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