1er mai 2008:Sauver ce qui peut l'être

Ce premier mai n'est  pas sans enjeu, et même si la taille des défilés syndicaux n'a plus l'importance d'antan, la première fête du travail de l'ère Sarkozy se déroule dans un contexte socialement tendu. Elle marque même le début d'un mois qui, outre le quarantième anniversaire d'un autre mai agité -dont on entendra beaucoup parler-, sera ponctué de rendez-vous sociaux importants.

A deux reprises au moins, les 15 et 22 mai, les syndicats ont lancé des mots d'ordre de mobilisation contre la politique gouvernementale. Le 15, les fonctionnaires et les lycéens seront dans la rue, et une semaine plus tard, un front syndical particulièrement large appelle à manifester sur les retraites. Le tout dans un contexte de grèves à répétition dans le secteur privé pour le pouvoir d'achat, et plus généralement, de grogne sociale croissante.

Ce sera un test délicat pour le gouvernement, affaibli par la chute de popularité du couple exécutif, et par une conjoncture économique plus que morose. C'est aussi un test pour les centrales syndicales, partagées entre pragmatisme et combattivité.

Quoi qu'il en soit, on est loin des revendications des débuts des défilés du premier mai, qui avaient pour mot d'ordre la journée de travail de huit heures maximum; plus loin encore des grandes grèves avec occupation d'usine de mai 68. En 2008, on défile surtout pour sauver ce qui peut l'être de plus d'un siècle de conquêtes sociales mises à mal par la mondialisation.

Pierre Haski Europe1 1er mai 2008

CSA:1er mai
Pour les défendre, 57% des Français et 62% des salariés (contre 36% et 35%) comptent sur les syndicats; et 53% des personnes interrogées ainsi que 56% des salariés estiment que ces organisations peuvent avoir une influence positive sur la société, d'après cette enquête. En ce qui concerne l'évolution de la société, les salariés du secteur privé (58%) s'en remettent davantage aux syndicats que ceux du public (51%).

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Baromètre BVA avril 2008 Les courbes se croisent entre Noël 2007 et le 1er de l'an 2008.

Sérieux, le Président

Ouf! Revoilà le soleil après des jours et des jours de pluie ou demauvais temps!Je parle de la météo,pas de la politique,tout le mondel'a compris....
Hier,dans un brouillard de novembre qui ne m'incitait guère à rejoindre Capbreton et l'Atlantique, j'ai participé au Conseil de surveillance... de la maison d'arrêt de Cahors où je représente le conseil général.

Une soixantaine de places y sont occupées à 110%.Les prisonniers passent là 2à3 mois seulement.Si j'ai bien compris,les choses se passent plutôt bien dans cette petite structure qui accueille de plus en plus de prisonniers comme l'ensemble des prisons de la région (plus 19% ces derniers mois soit une occupation à 210% qui dépasse tous les critères humainement supportables!).De plus en plus de personnes sont là pour conduite en état d'alcoolémie et récidive,ou pour violences familiales.

La réinsertion et le retour à la vie civile me semblent bien organisées.Il est plus que temps que notre démocratie se préoccupe de sa justice et des problèmes de la prison.Ce n'est probablement pas une solution que de charger indéfiniment la barque.

En soirée j'ai assisté à un vin d'honneur du conseil municipal de Mercuès rassemblant la population.J'étais à Espère le week end dernier à l'invitation du Maire et des conseillers pour le même motif.Tout le dimanche j'étais invité à Gigouzac pour le premier salon du livre où j'ai dédicacé une douzaine d'ouvrages.Il est vrai que là bas je suis un peu chez moi,puisque j'y fus écolier dans la classe de ma mère pendant la guerre et lors de  l'arrivée des allemands de la "Das Reich" au Mas de Guillaume.Mercredi j'étais avec le nouveau Maire de Pradines pour examiner les dossiers et travailler avec sa nouvelle équipe.Les internautes,comme les électeurs manifestent leur impatience de voir un peu partout  les changements promis devenir réalités.Voir les commentaires de l'article 606 notamment.

Hier au soir j'ai eu du mal à écouter le président Sarkozy, mes interlocuteurs téléphoniques ayant décidé de s'abstenir d'écouter son discours.Pour ma part je n'ai pas retenu beaucoup d'aspects positifs,si ce n'est la pugnacité des interlocuteurs,notamment Yves Calvi et Véronique Auger.Les dernières minutes m'ont parues plus sincères.Sur le fond,il continue comme avant.Les modifications de pure forme n'apporteront pas grand chose,je le crains.De bons commentaires ont été postés hier au soir  dans"L'Edito",l'article N°632 de ce blog.Le dernier sondage BVA,dans cesmêmes commentaires nous prouve le septicisme des Français quant à l'avenir économique et aux réformes annoncées.

Le Parisien a lancé un sondage avec le CSA de notre ami Roland Cayrol concernant les présidents de la Vème République.De Gaulle remporte la palme,Mitterrand décroche la seconde place et Nicolas Sarkozy est en bas de tableau.

Charles de Gaulle est le président de la République qui a le mieuxreprésenté la France de son époque, comme l'estiment 88% des personnes interrogées.

Les commémorations de Mai 1968 n'affectent pas la cote de popularité posthume du général, plébiscité par les électeurs de droite comme de gauche.

Après De Gaulle, c'est François Mitterrand qui a les faveurs des Français (74%), suivi par GeorgesPompidou (69%).

Parmi les chefs d'Etat en retraite, Jacques Chirac l'emporte face à Valéry Giscard d'Estaing (66% contre 56%).Nicolas Sarkozy ne réalise que 40%.Au bout d'un an de présidence,il a d'ailleurs la plus mauvaise cote de tous les présidents de la Vème République.Et,celui qui se voulait le président de la rupture et du pouvoir d'achat est celui qui a réalisé le moins de réformes de tous les présidents au cours de sa première année de pouvoir(JF.Khan)



Oui,le beau temps revient.C'est la météo qui le dit,pas encore les électeurs!

        chimulus ,pour lepost.fr                                                                                            Marc Baldy


chimulus ,pour lepost.fr