547-Le parti socialiste sur un champ de ruines NOUVEAU 14 posts une video

traité européen:Le PS sur un champ de ruines

La passion et la mobilisation  du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel (TCE), rejeté par les Français ( 55%)sont maintenant refroidies.Le traité européen sera ratifié,l'Europe relancée mais pour la gauche et le PS la bataille est perdue.Le parti d'Epinay qui se voulait socialiste et non pas social démocrate  est mort.Et la confiance populaire avec.

"La question est de savoir explique Alain Vidalies,député PS des Landes ,si les socialistes français sont prêts à abandonner leur vision commune pour se fondre dans le social-libéralisme européen".Moi je crois que oui.Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle,je le crains.

Sur le traité européen,toutes les tentatives de trouver un terrain d'entente ayant échoué, la division est désormais assumée.Chacun  a pu  exprimer son choix, "à condition de ne pas trop en faire".

La discipline de parti, déjà mise à mal en 2005,il faut le reconnaître,en a pris un bon coup."Le fleuve ne va pas  regagner son lit. Au premier sujet de désaccord, ça recommencera"... évidemment.La boîte de Pandore est ouverte.Chacun fait ce qu'il lui plaît.

Alors que la quasi totalité du groupe PS à l'Assemblée pensait qu'il fallait un référendum,94 députés se sont abstenus sur la révision constitutionnelle préalable à la ratification, 91 ont voté contre , 17 ont voté pour, d'autres n'ont pas participé au vote.

Sur le traité lui-même,la majorité des députés,125 sur 205, a voté oui, 25 ont voté contre, 17 se sont abstenus. Les députés fabiusiens et Montebourg n'ont pas pris part au vote.

 
 "C'est la fin du chemin de croix"espère André Vallini. Philippe Martin  fabiusien du Gers constate  "l'envie de refermer un dossier qui nous a fait tant de mal".
Jean-Marie Le Guen condamne la stratégie suivie celle du référendum en 2005 qui était une machine diviser. François Hollande y voit l'une des causes de la défaite à l'élection présidentielle.

Les  institutions européennes, les rivalités internes de pouvoir, ont laissé des cicatrices rendant impossible une politique socialiste commune sur l'Europe et la reconquête de l'opinion.

Sur ce champ de ruines,il reste à rebatir une gauche sociale et populaire,en même temps réaliste et contemporaine, bénéficiant de l'appui des salariés qui sont à la base de notre électorat.Le problème c'est que, à trop chercher le pouvoir,
but de toute action politique réaliste,on ne se distingue plus de la droite conservatrice et on se coupe du  peuple .

Marc Baldy



01/02/2008

La Matinale de Canal +

           

Posted by Benoit Hamon on février 1


Nombre de votants: 893. Suffrages exprimés: 741. Pour: 560. Contre: 181. La majorité requise étant celle des trois cinquièmes (445), Bernard Accoyer déclare que "le Congrès a adopté le projet de loi constitutionnelle

Vue générale du Congrès français réuni à ...

Le congrès(Députés et Sénateurs)se réunit à Versailles où l'un de nos deux sénateurs,Gérard Miquel, questeur, disposait jusqu'ici,comme c'est la règle pour les questeurs des deux assemblées,d'un logement de fonction occupé pour organiser cet évènement exceptionnel qu'est la réunion du Congrès.


Lundi, le vôte doit être acquis aux 3/5èmes des suffrages exprimés.L' Assemblée (Jean Launay et Dominique Orliac pour le Lot)votera dans ce cas mercredi , le Sénat (André Boyer et Gérard Miquel pour notre département) jeudi sur la ratification du nouveau traité.

Les Français ont dit NON au référendum constitutionnel le 29 mai 2005 et les lotois beaucoup plus que les Français.

Les parlementaires UMP(il n'y en a pas dans le Lot depuis la défaite de Michel Roumégoux au printemps dernier) diront, à quelques exceptions près, deux fois "oui", à la révision de la Constitution, puis à la ratification du traité, présenté comme un succès de Nicolas Sarkozy pour relancer l'Europe.

Le PS souhaite vivement que cet épisode sur le  traité européen prenne fin le plus rapidement possible parce qu'il provoque des divisions internes depuis  quatre ans. Les socialistes iront  en effet à Versailles en ordre dispersé. Une grande partie s'abstiendra, (peut être Dominique Orliac,européenne comme ses collègues et pour le référendum)pour protester contre le mode de ratification du traité de Lisbonne. Tout le PS demandait en effet un référendum, comme en 2005, et non un vote devant le Parlement.

A Versailles cependant, Laurent Fabius, Henri Emmanuelli, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon et Jean Launay si j'ai bien compris ses réponses à la presse et au comité pour le référendum diront NON, estimant que l'abstention ne suffit pas pour protester. Quelques autres diront "oui", tel Jack Lang, gérard Miquel et André Boyer bien que partisans du référendum.

 Conformément à la décision du bureau national du PS, une majorité de députés PS devrait donner avec l'UMP son feu vert à la ratification du traité de Lisbonne, après avoir demandé un référendum, une dernière fois, pour la forme.

Mais MM. Fabius, Emmanuelli, Mélenchon et leurs proches voteront "non", comme au traité constitutionnel en 2005. M. Montebourg, lui, pourrait s'abstenir.

Déni de démocratie,coup d'Etat... : les adversaires les plus résolus du traité et de son mode de ratification, à droite comme à gauche, se font entendre avec virulence.Ce traité de Lisbonne ressemble comme deux gouttes d'eau au traité constitutionnel, ils réclament un nouveau référendum car "ce que le peuple a fait, seul le peuple peut le défaire".Ils sont approuvé par 59%des français(sondage CSA)

Ce blog est à la disposition des parlementaires lotois s'ils désirent rectifier ou préciser ces propos.Il est en effet difficile de traduire leurs nuances en quelques mots et notre intention n'est pas de nuire mais d'informer,de montrer la complexité de la situation devant laquelle ils sont placés.Ils sont pour l'Europe mais sont génés par ces votes dans lesquels ils sont 4 seulement à pouvoir voter pour un département tout entier.


Du Tchad à la Lanterne ...





LA COLERE d'Etienne CHOUARD,le blogueur contre le TCE (Rue89)Extraits

Promoteur du "Plan C" : écrire nous-mêmes une Constitution d'origine Citoyenne, Etienne Chouard, qui avait été l'un des animateurs du "non" pendant la campagne référendaire de 2005 sur la "constitution européenne", nous livre ici sa colère.

Ce qui se passe en France est consternant: les acteurs publics français -parlementaires, ministres, juges- violent sans vergogne le peuple qu'ils sont censés représenter, en lui imposant par voie parlementaire les institutions antidémocratiques qu'il vient de refuser expressément par référendum. On se fout de nous.

Et quand la Constitution les gêne, ils la modifient. Eux-mêmes. Et sans référendum! On se fout de nous.

Les médias complices

Ce viol est rendu possible sans déclencher de révolte grâce à la complicité active des soi-disant "sentinelles du peuple": les journalistes, censés surveiller et dénoncer les abus de pouvoir, ne remplissent pas leur mission, pourtant vitale pour la démocratie, et dissimulent un coup d'Etat sous la chape de plomb d'un silence coupable.

A la télévision, aucun débat,........

Le référendum de 2005 avait suscité dans le pays un vif débat qui a servi de révélateur pour des milliers de citoyens comme moi qui faisaient confiance à leurs représentants pour construire le rêve européen et défendre l'intérêt général. Ce révélateur de 2005 a montré une véritable trahison de nos élites qui, sous couvert de la construction européenne, depuis cinquante ans, vident la démocratie de toute réalité et s'affranchissent eux-mêmes de tout contrôle populaire. On se fout de nous.

Cette révélation de 2005 est confirmée en 2008 par le viol caractérisé que constitue l'adoption par voie parlementaire du traité de Lisbonne, copie mal maquillée du Traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Quelques horreurs supplémentaires

Ce n'est pas tout: j'ai découvert, depuis l'époque du référendum, quelques horreurs supplémentaires.

► En 2006, j'ai compris que le cœur nucléaire de nos impuissances était très probablement la création monétaire, incroyablement abandonnée aux banques privées par l'article 104 du Traité de Maastricht. .....

► En 2007, une autre découverte confirme la direction que prenait mon analyse: l'éclairage précieux des années 30, fourni par les travaux d'Annie Lacroix-Riz, permet de prouver les intrigues gravissimes des industriels et des banquiers contre les institutions républicaines et contre la démocratie......


Le révélateur du débat de 2004-2005

Quand Fabius a dit qu'il allait voter non, à l'automne 2004, ça m'a interpellé, réveillé, et j'ai lu son livre, puis celui de Strauss-Kahn, qui était intéressant aussi mais qui parlait d'autre chose: DSK soulignait les avancées -incontestables- du TCE par rapport à la prison de Nice, mais sans répondre aux graves accusations de Fabius: illisibilité d'un texte interminable truffé de renvois et de chausse-trappes; politique économique figée au plus haut niveau du droit; politique monétaire anti-inflation condamnant l'Europe à un chômage de masse; coopération renforcées quasiment interdites et révisions constitutionnelles quasiment impossibles, illégitimité de la Convention Giscard, etc.

.......

J'ai lu le TCE, attentivement, et cette lecture attentive m'a inquiété au plus haut point: j'ai réalisé que Fabius n'avait pas vu d'autres vices, plus graves encore: confusion des pouvoirs dans les mains des exécutifs sur des domaines importants et listés nulle part ("actes non législatifs" et "procédures législatives spéciales" que j'appelle, moi, "lois sans Parlement", c'est plus clair); étroite dépendance des juges pour leur carrière envers les exécutifs alors que leur pouvoir est immense; totale impuissance des citoyens entre deux élections; totale irresponsabilité politique de quasiment tous les acteurs; révision constitutionnelle impossible avec les peuples mais faciles sans référendum ("procédure chèque en blanc", donc); etc.

Au passage, je souligne que, depuis, j'ai eu encore quelques surprises supplémentaires dans les institutions européennes: d'abord, l'immunité judiciaire à vie de tous les fonctionnaires européens, je dis bien "à vie" .......

Une incroyable découverte, en 2006

L'abandon aux banques privées de la création monétaire est sans doute la source principale de nos impuissances politiques, mais, surtout, j'ai découvert un fait majeur dont aucun journaliste ne parle jamais: l'abandon définitif, scellé au plus haut niveau du droit -sans débat public-, l'abandon par les Etats de la création monétaire, au profit exclusif des banques privées. L'article 104 du Traité de Maastricht, qui devrait être notre ennemi prioritaire à tous, le symbole cardinal de la trahison de nos propres représentants, la source principale de notre impuissance politique maladive étant notre soumission financière, mais soumission voulue! Telle un véritable sabordage monétaire.

Je ne sais pas comment les banques privées ont fait pour obtenir ce privilège extravagant de la part de (tous) nos gouvernants, mais je trouve cela profondément révoltant. Il faut lire Maurice Allais, -prix Nobel d'économie, un puits de science, un spécialiste de la monnaie et un courage impressionnant pour lutter de front à la fois contre les multinationales et contre les banques-, il faut lire Allais pour comprendre que les banques se comportent (parce qu'on les y autorise) comme des faux-monnayeurs et que cela nous ruine!

Cette affaire nous coûte en France environ 80 milliards d'euros par an, une paille… et depuis 1973, date où cette interdiction a commencé en France, par la volonté du banquier Pompidou assisté par Giscard, la dette publique n'a fait que croître au point d'asphyxier l'Etat et de menacer les services publics; et le chômage suit la même pente que la dette! Je suis sûr que ce chômage est lié à cette dette; il me semble qu'on pourrait au moins en débattre.

Etienne Chouard

Et c'est précisément cette ruine, et l'impuissance qui en découle, qui sont verrouillées au plus haut niveau par l'article 104 de Maastricht, sans débat.

C'est difficile à repérer parce que l'article 104 ne dit pas "les États ne peuvent plus créer leur monnaie mais doivent désormais toujours l'emprunter auprès d'acteurs privés qui facturent aux Etats des intérêts ruineux sans aucun risque et sans autre travail que celui de surveiller les remboursements…" Cette formulation honnête serait trop claire et déclencherait assurément une révolution.

Non, ce que dit l'article 104, c'est "les Etats et autres autorités publiques ne pourront plus jamais emprunter auprès de leur Banque centrale", ce qui est proprement incompréhensible pour le commun des mortels: pour comprendre ce que l'article 104 veut dire, il faut savoir que c'est comme ça que les États créent (créaient) de la monnaie, en empruntant auprès de leur Banque centrale (éventuellement sans jamais rembourser, c'est une modalité possible, mais surtout sans jamais payer aucun intérêt).

Et c'est ça qui est désormais interdit, sans débat, sans avouer l'enjeu, en refusant même d'en parler sérieusement, alors que ça nous coûte les yeux de la tête, de plus en plus chaque année par le jeu diabolique des intérêts composés… On en est rendu aujourd'hui à une dette qu'on n'arrive même plus à rembourser en capital car le paiement des seuls intérêts assèche toutes nos marges de manœuvre: les intérêts de la dette publique en France dépassent 40 milliards par an, 40000 millions chaque année! Revenus sans cause versés sans contrepartie à des rentiers, sans nécessité. C'est une honte.

Cette ruine programmée des Etats (et l'Etat, c'est nous tous, bien sûr) n'est pas une fatalité: c'est une volonté politique et cette volonté politique n'a rien à voir avec l'intérêt général. A l'évidence, elle pourrait changer.

Attention à ne pas se tromper de débat: je ne dis pas qu'il faut créer plus de monnaie, il faut en créer autant, mais il faut que ce soit la banque centrale indépendante qui la crée, et pas les banques privées, ce qui va réorienter le revenu de l'intérêt vers les caisses publiques au lieu des caisses privées.

Je ne dis pas non plus qu'il faut que les gouvernements ou les parlements puissent créer la monnaie: c'est un organe indépendant n'ayant rien à espérer d'une élection qui doit avoir ce pouvoir, pour qu'il ne soit pas tenté d'abuser de la création monétaire par clientélisme démagogique.

Il n'y a donc aucun risque d'inflation supplémentaire dans cette réappropriation publique de la monnaie; il est simplement question de retirer aux banques privées une source considérable d'enrichissement sans cause, pour rendre cette ressource à la collectivité. C'est urgent. En n'organisant aucun débat sur ce thème essentiel, on se fout de nous.


........

Une autre découverte importante, en 2007


Le lien entre nos institutions -malhonnêtes dès leur constitution, de façon à bien verrouiller l'impuissance politique des salariés- et les intrigues des banques privées  est pour moi la découverte bouleversante de l'année 2007.

On commence à avoir des preuves que le cauchemar des banquiers, c'est que les salariés (80% de la population active) échappent à leur emprise et luttent victorieusement pour augmenter leurs salaires...

C'est cette obsession viscérale des salaires chez les banquiers que démontre Annie Lacroix-Riz dans ce livre important qu'est "Le choix de la défaite" (et la vidéo l'accompagnant): chacun peut y découvrir un sabordage historique de la République dont la preuve formelle apportée par l'historienne pour les années 30 met en lumière (et permet d'enfin comprendre) le même choix, le même sabordage (pour les mêmes raisons: tenir en cage les salaires), à travers la construction européenne ardemment voulue et imposée par des banquiers et des industriels, à commencer par Jean Monnet, idole des eurolâtres, mais qui sent le souffre...

Cauchemar de banquier: des salariés dotés d'institutions leur permettant de se défendre financièrement... une République, quoi... l'horreur absolue de tous les rentiers du monde...

Dans la lumière crue des années 30 révélées depuis peu par Annie Lacroix-Riz, l'article 104 de Maastricht en particulier, mais également toutes les institutions de l'UE en général, se montrent sous leur vrai jour, un jour qui n'a pas grand-chose à voir avec l'intérêt général, semble-t-il: une arme décisive concédée aux plus riches pour affaiblir les Etats européens et asservir les peuples, une fausse démocratie imposée en douce pour le compte d'une oligarchie. Rien de neuf sous le soleil: on se fout de nous.

Objectivement, avec les institutions de l'Union européenne voulue par les banquiers, nos suffrages ne comptent presque plus pour rien. Ils ont construit une démocratie factice, sans nous pendant cinquante ans, et même maintenant contre nous!

Confirmation en 2008 de ce que 2005 avait révélé

Le coup de force de la voie parlementaire montre au grand jour que nous sommes dans les mains d'une bande de voleurs violeurs: nous sommes en cleptocratie. Alors, que faire? Ils disent que le traité de Lisbonne n'est pas une Constitution, que c'est un simple traité, et que les gouvernements sont donc parfaitement habilités à signer les traités. Comment répondre à ces arguments ? Comment montrer que les gouvernements ne sont pas légitimes dans la construction européenne?

Voilà mon angle d'attaque à moi: ce texte est un traité, à l'évidence, ET c'est aussi une Constitution, et c'est justement notre problème, le cœur de l'escroquerie, parce qu'on n'écrit évidemment pas une Constitution par voie de traité puisque, d'une part, nos représentants ne sont pas propriétaires de la souveraineté populaire qu'ils ne font qu'incarner temporairement et qu'ils ne peuvent absolument pas transmettre sans nous, sous peine de haute trahison, et d'autre part, ils sont à la fois juges et parties dans le processus constituant, ce qui les rend profondément suspects et illégitimes.

Les parlementaires les ministres et les juges sont évidemment en conflit d'intérêt quand ils se proclament "constituants". Rousseau le redoutait et le présageait, mais déjà à Athènes, on avait vu le piège et on faisait écrire la Constitution par un étranger… Coïncidence? Cette modalité antique a donné la seule vraie démocratie au monde où le peuple contrôlait vraiment quotidiennement les hommes qu'il plaçait au pouvoir. C'est Goethe qui disait: "Tout a déjà été pensé; l'important est d'y penser à nouveau."

Ce texte, comme les autres, est une Constitution de fait, indépendamment de l'étiquette que veulent bien lui coller ses auteurs (un fiole de poison n'est pas moins dangereuse quand on lui retire son étiquette); ce texte est une Constitution par la nature des règles qu'il porte, parce qu'il institue des organes producteurs de normes obligatoires et donc dangereuses (un Parlement, un gouvernement, des juges, une hiérarchie de normes, des procédures…).

Rappelons qu'une Constitution est un acte de défiance qui sert à protéger le peuple des abus de pouvoir (cf. Benjamin Constant, Montesquieu et tous les libéraux qui n'avaient qu'une idée en tête -et ils avaient bien raison, on le confirme aujourd'hui- pour protéger les libertés individuelles: c'était de limiter et d'affaiblir les pouvoirs, notamment en séparant les pouvoirs).

Chaque citoyen devrait apprendre ça à l'école, et ne jamais l'oublier: une Constitution sert à affaiblir les pouvoirs, à les contrôler tous, notamment -mais pas seulement- en les séparant: diviser pour affaiblir.

Ce que j'affirme haut et fort, c'est qu'on n'écrit pas les Constitutions par voie de traité: les citoyens devraient refuser que les hommes au pouvoir écrivent eux-mêmes les règles du pouvoir. Ce n'est pas aux parlementaires ni aux ministres ni aux juges d'écrire ou de modifier la Constitution car ils ont un intérêt personnel à notre impuissance politique, ils sont à la fois juges et parties dans le processus constituant et ils trichent, naturellement.

La Constitution de fait qui fonde l'UE est donc profondément illégitime
car elle résulte d'un abus de pouvoir.

Solution: avant de séparer les pouvoirs constitués (législatif, exécutif, judiciaire, et j'ajoute médias d'information qu'une bonne Constitution devrait sûrement prendre en charge aujourd'hui) et pour rendre possible cette séparation des pouvoirs constitués, il faut, tout à fait prioritairement, séparer le pouvoir constituant des pouvoirs constitués, il faut que ce ne soit pas les mêmes hommes: il ne faut surtout pas que les constituants écrivent des règles pour eux-mêmes, la clef de nos malheurs est là. Par négligence, par indifférence, par paresse, par renoncement, nous laissons écrire la Constitution par les seuls hommes qui ne devraient surtout pas l'écrire…

.........

Non, c'est à nous et à nous seuls, et sans rien attendre de nos parlementaires, d'imposer un processus constituant honnête, sans eux.


.....

Ma conclusion est celle-ci: tout cela arrive parce que ceux qui écrivent les règles les écrivent pour eux-mêmes et qu'ils trichent.






03/02/2008
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