519-Le président US fera la guerre à l'IRAN 5 posts



La Présidentielle US se précise ...
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Otan: cinq généraux veulent


 des frappes nucléaires préventives

 



La nouvelle est passée jusque là relativement inaperçue: cinq anciens généraux de l'Otan, et pas des moindres, ont rédigé un manifeste pour une nouvelle organisation de l'Alantique nord, qui prévoit, selon le Guardian, que "l'Occident doit être en mesure de déclencher une attaque préventive pour contrecarrer la menace imminente d'une diffusion d'armes nucléaires ou de destruction massive".

Le rapport des cinq galonnés (les généraux John Shalikashvili, ancien chef de l'état major interarmes des Etats-Unis, Klaus Naumann, ancien chef de l'armée allemande, Henk van den Breemen, ancien chef d'état-major hollandais, Lord Inge, ancien chef d'état major de l'armée britannique et l'amiral Jacques Lanxade, ancien chef d'état-major français) doit être discuté par l'Otan lors du sommet de Bucarest en avril .

Le but: empêcher l'usage d'armes de destruction massive

Ce quinquette de "sages" propose donc tout bonnement que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou la France ("l'Occident" nucléaire, donc) puisse atomiser un pays non plus pour répondre à une attaque nucléaire, ni même pour "préempter" une telle attaque qui serait imminente, mais simplement pour empêcher un pays d'utiliser des armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques.

Citation tirée du rapport:

"L'emploi 'en premier' des armes nucléaires doit rester, dans la panoplie de l'escalade, comme ultime instrument pour empêcher l'usage d'armes de destruction massive, en vue d'éviter de vrais dangers existentiels. Au premier abord, cela peut paraître disproportionné; mais en prenant en compte les dommages que cela pourrait éviter, cela peut être proportionné."

Avec une telle doctrine, les Etats-Unis auraient été en droit de rejouer Hiroshima à Badgad en 2003, où à Pyongyang en 2006? Et même, pourquoi pas, à Téhéran en 2007?

Une doctrine rejetée pendant la guerre froide

Selon nos cinq généraux, relève Le Monde, l'"emploi en premier'"de la bombe est légitime, puisqu'il aurait servi de fondement à la planification nucléaire de l'Otan pendant la guerre froide.

En réalité, cette doctrine avait été rejetée pendant la guerre froide, comme le rappelle l'économiste James Galbraith dans le Guardian. Kennedy avait rejeté catégoriquement l'idée de "guerre non provoquée", jugée contraire à la loi internationale.

Les principes de Nuremberg considèrent comme criminelles les guerres d'agression, et particulièrement les " destructions de villes ou villages qui ne soient pas justifiées militairement". Le concept de "frappe première" comme "instrument indispensable" pour répondre aux nouvelles menaces, doit être pris pour ce qu' il est: une idée digne du Dr Folamour.

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CANDIDATS US

John McCain, le vétéran remuant

John McCain (DR).Le sénateur d'Arizona de 71 ans est dans la course à la Maison Blanche depuis 2000, quand il s'était fait battre par George W. Bush aux primaires du parti républicain. Vétéran patenté (il a été prisonnier de guerre au Vietnam), McCain défend l'engagement américain en Irak, au point d'envisager une augmentation des troupes déployées. Il a aussi soutenu plusieurs mesures contre la torture. En matière d'immigration, il a défendu le programme de légalisation des clandestins auquel tient George Bush, une position controversée dans son parti. Populaire auprès de l'ensemble des électeurs pour avoir souvent écorché son parti (il avait demandé la démission du secrétaire à la défense Donald Rumsfeld par exemple), certains, chez les Républicains, l'accusent de manquer de loyauté.

Mike Huckabee fait une grosse impression

Mike Huckabee (DR).Gouverneur d'Arkansas (comme Clinton), né à Hope en Arkansas (comme Clinton), Mike Huckabee, 52 ans, est célèbre aux Etats-Unis pour avoir perdu 50 kilos et être entré en croisade contre les dangers de l'obésité. Ancien pasteur baptiste, toujours marié avec sa première femme, il est phase avec la droite chrétienne sur les questions morales et culturelles (créationniste, contre le droit à l'avortement, contre les restrictions à l'accès aux armes à feu). Ses adversaires lui reprochent d'avoir été trop indulgent avec les immigrants illégaux qui, en Arkansas, bénéficient de certaines aides publiques.

Mitt Romney, un mormon dans la campagne

Mitt Romney (DR).Ex-gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, 60 ans, est un des plus riches candidats de la campagne. Il a fait fortune à la tête du cabinet de consultant Bain & Co. Il a aussi été en charge des Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002. Marié à sa petite amie de lycée avec laquelle il a eu cinq enfants, Romney affiche une vie privée bien plus présentable -surtout à des électeurs conservateurs- que celle plus chaotique de son adversaire Rudoph Giuliani. Son handicap face à l'électorat évangéliste: être mormon. Ancien élu d'un état très démocrate (le Massachusetts), il s'est donné du mal pour convaincre les électeurs républicains qu'il était un pur conservateur, contrairement à ce que ses liens avec la Nouvelle-Angleterre (état de la libérale côte est) pourraient laisser entendre: il a entre autres proposé de doubler la taille de Guantanamo et a fait volte-face sur l'avortement, qu'il condamne à présent.


Rudy Giuliani, le "maire de l'Amérique"

Rudy Guliani (DR).A 63 ans, l'ancien maire de New York, devenu "maire de l'Amérique" le 11 septembre 2001, figure, contre toute attente, parmi les favoris des primaires républicaines. Rappelant les attentats qui ont frappé New York, il défend la "guerre contre le terrorisme" de George Bush et une politique militaire offensive. Entre son départ de la mairie de New York en 2001 et son entrée en campagne, il a fait carrière de ses discours, une expérience dont il a tiré des talents d'orateur. Ex-maire d'une ville très marquée à gauche, il se flatte en campagne d'avoir réussi à mater New York, d'avoir fait chuter sa criminalité et de l'avoir propulsée capitale des affaires. De ses années à la mairie de New York, il a hérité de positions en phase avec l'électorat new-yorkais (la défense du droit à l'avortement, la défense des droits des gays incluant le défilé à la gay-pride) mais peu digestes pour les électeurs conservateurs traditionnels, qui risquent aussi d'avoir du mal à se faire à ses trois mariages.

Le prochain président fera la guerre à l'Iran par Marc Baldy

Le prochain président américain sera républicain et ce sera Mc CAIN parce qu'il veut faire la guerre à l'Iran et qu'il est plus capable de conduire les armées."S'il faut, aurait-il dit,nous y resterons cent ans".

Les sondages comme en France donneront Hilary ou Obama et puis les démocrates seront battus parce que comme chez nous il y a un vieux fond d'anti démocrates de fachos, de racistes et de machos qui feront au bout du compte basculer le  fric et le vote pour un va t'en guerre" républicain".

C'est la terrible analyse d'un journaliste et écrivain lotois de mes amis.

Hillary, trop ou pas assez Clinton?
Hillary Clinton (DR).L'ex-Première Dame a été élue sénatrice de New York en 2000, largement réélue en 2006. Son patronyme est une épée à double tranchant: Hillary peut compter sur la nostalgie des années Clinton mais la perspective d'une alternance Bush-Clinton-Bush-Clinton pourrait jouer en faveur d'un nouveau nom. Figure bien plus polarisante que son mari, elle compte, à 60 ans, des détracteurs à la fois chez les féministes qui lui reprochent d'être restée avec son mari après l'affaire Lewinsky et chez ceux qui l'accusent d'être une dangereuse ambitieuse. L'aile gauche du parti démocrate lui pardonne mal son vote de soutien à la guerre en Irak. Depuis son entrée en campagne, elle a réussi de spectaculaires levées de fond et se révèle excellente dans les débats.
Barack Obama, la nouvelle star
Barack Obama (DR).Le jeune sénateur d'Illinois est une star de la politique américaine depuis son discours à la convention du parti démocrate de 2004. Sa mère, fille de Blancs des plaines du Kansas, et son père, étudiant du Kenya, se sont rencontrés à Hawaï: Tiger Woods de la politique, le candidat n'a pas vécu sur le continent des Etats-Unis avant l'âge de 18 ans. Face à Hillary Clinton, il rappelle son opposition à la guerre en Irak et se présente comme le candidat du changement. Ses adveraires (l'Hillaryland donc) l'accusent à 46 ans de manquer d'expérience (il n'a passé que trois ans au Sénat) et de profondeur.

John Edwards, le démocrate du Sud

John Edwards (DR).Ancien co-listier de John Kerry en 2004, ex-avocat et ex-sénateur, John Edwards, 54 ans, souffre un peu d'une image... d'ex. Il se présente comme le candidat du Sud et présente son parcours personnel, fils d'ouvrier devenu avocat, comme un écho de l'American Dream. Il a fait de la lutte contre la pauvreté un des themes centraux de sa campagne. Quand il était sénateur, il a voté en faveur de la guerre en Irak, mais contrairement à Hillary Clinton, s'en est repenti bien plus vite et plus explicitement. Son maintien dans la course à la Maison-Blanche après l'annonce du cancer de sa femme est controversé: Elizabeth Edwards est très populaire auprès des Américains mais certains l'accusent de profiter de cette empathie, voire d'avoir des priorités mal placées.


LA TRIBUNE DE GENEVE

La sénatrice Hillary Clinton, toujours en tête des intentions de vote des démocrates dans la course à l'investiture pour l'élection présidentielle américaine, perd du terrain par rapport à son rival Barack Obama, selon un sondage national publié lundi.

Avec 42% des électeurs démocrates qui la soutiennent, l'ex-Première dame perd 11 points par rapport au même sondage réalisé il y a un mois tandis que le jeune sénateur démocrate de l'Illinois, avec 37% des intentions de vote, gagne 14 points en un mois, selon l'étude du quotidien Washington Post et de la chaîne ABC News.

Le troisième prétendant démocrate John Edwards grignote un point, à 11% des intentions de vote.
Dans le camp républicain, le sénateur John McCain fait la course en tête avec 28%, remportant 11 points par rapport à la mi-décembre. Il est suivi par l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee (20%), qui gagne un point, talonné par Mitt Romney (19%), qui remonte de deux points.

Hilary, Obama, Royal, Delanoë... bienvenue dans l'arène politique

La vie politique a pris une tendance aux traits singuliers ces dernières décennies, avec une accentuation toute récente. Pour la décrire, rien de tel que les jeux du cirque à Rome, avec les gladiateurs saignant au combat ; mais le sang versé par les candidats n'est que symbolique, tout au plus une larme d'Hillary au détour d'une primaire et beaucoup de sueur, surtout dans les salles aux flashs crépitant et au public survolté.


La figure de la corrida conviendrait bien pour décrire ces jeux pour parvenir à la magistrature. Une corrida où il n'y a pas de taureaux mais juste des( toreros) exécutant des figures de rhétorique et en certaines occasions, s'affrontant directement pour se planter quelques banderilles. Parfois en vain.


Jospin avait traité Chirac de vieux en 2002, on a vu le résultat, il n'a pas fait de vieux os. Les exemples ne manquent pas de ces saillies parfois spectaculaires qui par le passé ont marqué quelques débats marquants. Le « vous n'avez pas le monopole du cœur » adressé par Giscard à Mitterrand restera dans les annales, comme le « dans les yeux » de Mitterrand face à une question de Chirac.

 

C'est de bonne guerre dira-t-on. Mais parfois, une simple émotion retentit dans le monde entier et pourrait même changer l'Histoire, pour peu que la larme d'Hillary soit plus longue que le nez de Cléopâtre. Tous les coups sont permis dans ces duels fort prisés des spectateurs et qui ne datent pas d'hier.

Oui mais le combat a pris à la fois un style différent tout en redoublant d'intensité. Les causes ? Elles sont connues, les médias, offrant une caisse de résonance au phénomène, si bien que la tentation de l'image, du numéro de virtuose, du bon mot, de la petite phrase qui tue ou séduit, tous les artifices de la comédie d'esprit sont sollicités et d'autant plus exécutés que les médias sont à l'affût.

 

La complicité entre l'orateur et l'auditeur est connue de longue date. Ce fait est avéré, pour des affaires sérieuses comme par exemple le lien entre un orateur dispensateur de sagesse et un auditoire disposé à tirer le meilleur profit de l'enseignant. Un stoïcien, sans doute Sénèque, avait remarqué que lorsque l'auditoire devient indolent, paresseux, voire indifférent, l'orateur perd son verbe et ne livre plus un discours frappé d'excellence.


Avec les médias contemporains, le processus est de même nature, une sorte de complicité dialectique entre le politicien en action et une foule en effervescence, cette même foule qui ne fait pas qu'assister aux primaires, aux meeting, mais se retrouve aussi derrière son poste avec des journalistes qui sélectionnent les bons moments. De ce fait, il existe cette complice connivence unissant l'orateur et un public dédoublé, dans la salle et derrière les écrans.

Cette première tendance à la personnalisation des pouvoirs, reflétée dans la vie politique actuelle, fonctionne comme un vase communicant. La montée en puissance de la théâtralisation du politique évolue de pair avec la lente descente des contenus idéologiques et des échanges d'idées. Le combat des chefs s'est superposé à la bataille d'idées et la lutte pour des idéaux.

 

Cela n'empêche pas les Etats d'être gouvernés, les campagnes n'étant destinées qu'à satisfaire les exigences des démocraties, élire des représentants, un président. Ensuite, les critères de choix sont un mélange entre l'appréciation des idées que défend le candidat et l'idée qu'on se fait du candidat. Et c'est justement cette mise en scène médiatique, cette « arénisation » des campagnes qui oriente le public vers ces aspects plus humains, personnels, illustrant de ce fait le déroulement d'un combat où les adversaires comptent les points, en toute mauvaise foi et les analystes faisant de même, avec on l'espère un peu plus d'impartialité.

Il n'aura échappé à personne cet intérêt soudain des médias français pour les primaires américaines et ce, dès le déclenchement des hostilités, avec les caucus en Iowa le 3 janvier et la percée d'un outsider facétieux, Mike Huckabee, chez les républicains ; alors que Barack Obama, le faux outsider, l'emportait chez les démocrates.



Ensuite, une primaire républicaine avancée au 5 janvier dans le Wyoming, dont on a peu parlé. Le Monde s'est contenté d'une dépêche de l'AFP. Le vainqueur, un certain Mitt Ronney, une vraie curiosité, pasteur mormon et favorable, comme madame Clinton, à une couverture maladie universelle. Il faut dire que le Wyoming jouxte l'Utah où sont concentrés le quart des mormons américains. Mais la presse française s'est intéressée aux primaires, démocrates et républicaines, du 8 janvier au New Hampshire. Et de se focaliser sur une éventuelle revanche de madame Clinton contre le jeune premier Obama, chose qui fut faite non sans une larme au centre des analyses.



Nous n'avons pas le souvenir d'un tel intérêt pour les primaires en 2004 et d'ailleurs, personne ne se souvient des candidats que John Kerry a battus mais en 2012, tout le monde se souviendra du duel entre Barack et Hillary. Un combat qui, presque, masquerait l'enjeu principal de ces élections. Bouter l'administration Bush et toute la clique républicaine. Notons que les démocrates sont majoritaires au Congrès, et que si la victoire démocrate se dessine, à la présidence et aux deux Chambres, alors les Etats-Unis auront une puissance de feu démocrate qui, récemment, ne s'est présentée qu'en 1993-1995.

Résultat de l'élection d'ici huit mois. Résultat des primaires d'ici un mois. Pour l'instant, cet intérêt de la presse française s'explique sans doute par les retombées des primaires organisées au PS à l'automne 2006 et du duel passionné (pas forcément passionnant) entre Royal et Sarkozy. Il est probable que le phénomène Hillary cristallise notre presse puisque c'est une dame qui va jouer les demi-finales lors des primaires, contre Obama, comme Ségolène face à DSK et Fabius, puis la finale contre l'adversaire républicain.


Les médias aiment ce genre de combat et en France, quelques projecteurs sont pointés vers Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, espérant un combat fougueux et sans merci pour un enjeu bien peu important mais pas un point de détail, la place de Premier secrétaire du PS. Faut que ça saigne au sein du PS, les médias sont prêts à rapporter les coups et compter les points.

Voilà quelques traits de la représentation des enjeux politiques tels qu'ils sont délivrés au grand public. Est-ce que cela sert la démocratie ?... Toujours est-il que l'avenir des sociétés, du monde, n'est pas évoqué par les médias qui, par on ne sait quel sortilège, sont complices de ces jeux d'arènes, de cette corrida qui montre au moins que notre politique de civilisation si chère à Edgar Morin, celle qui met l'homme au centre de la politique, est sur le point de se réaliser puisque, qu'il s'agisse des primaires aux Etats-Unis, ou de la situation du PS ou encore de la recension de la vie politique, la personne politicienne est devenue prépondérante mais sans doute, Morin avait une autre idée en tête, c'est que le politique se préoccupe de l'homme.


Et c'est l'inverse, les médias qui s'intéressent à l'homme politique plus que les grandes idées et chantiers à mettre en œuvre pour un dessein de civilisation qu'on dira inédit, car ce qui se dessine est certainement du déjà vu. Juste un peu plus d'intensité, des traits accentués et un monde qui court et se divertit de corridas politiciennes. Ce n'est pas un mal, diraient les stoïciens, du moment que l'essentiel est préservé. Mais est-il préservé ? Là est la question !

Les médias devront quand même patienter avant la grande bataille pour la tête du PS mais c'est certain, dès que les hostilités seront déclenchées, ils seront sur le qui-vive, tels des ethnologues ayant planté leur tente devant une tribu de drôles d'animaux. Auparavant, ils seront plutôt gâtés, avec ces combats pour les municipales, ces grandes villes où la bataille sera rude, Lyon, Paris, Bordeaux et puis Nice, et pour les journaux locaux, quelques localités d'importance où des basculements sont à prévoir, comme par exemple Talence avec son maire UDF Alain Cazabonne défié par un Gilles Savary aux dents de loup.

Peut-on tirer une leçon philosophique dépassant le constat évident de la personnalisation du pouvoir et de la mise en scène de ces arènes par les médias ? Ce n'est pas évident. Une piste, l'étude de Kojève sur les quatre types d'autorité, père, chef, juge et maître.


Il fut un temps où les maîtres, au sens d'instructeurs et de savants, menaient les sociétés, avec la IIIe République des "instituteurs" et de Jules Ferry, prolongée dans l'esprit jusqu'à de Gaulle et un peu Mitterrand. L'autorité se réclame de la raison, l'intelligence, le savoir et « l'universel ». Maintenant, une autorité de chefs, certes pas ignares mais moins cultivés, plus inscrits dans la réactivité de l'instant, la réponse aux émotions, et la présence comme puissance, se dessine.


En France, Sarkozy est plus un chef qu'un maître. La France est donc dans le « droit chemin » des nations du monde.


Agoravox,Bernard Dugué


Bernard Dugué (Bordeaux en Aquithènes)

Scientifique, philosophe, écrit vain. Ce que j'ai fait et sais faire : enseigner (niveau universitaire), chercher, analyser, synthétiser, écrire ; accessoirement, radio libre et animation café philo.




11/01/2008
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