473-7 jours au bistrot politique 37 posts
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'"Méfiez-vous de ceux qui vous disent qu'il faut être humble". Entretien avec Benoit Hamon Agoravox le media citoyen
"J'avais été élu pour réconcilier le Oui et le Non au sein du PS..." Celui qui était Secrétaire national du Parti socialiste, chargé du projet européen depuis novembre 2005 et qui en a démissionné suite à la décision du PS de voter pour le traité modificatif, dit de Lisbonne, le 6 novembre dernier est "au clair" avec lui-même, nous confie-t-il. Après Etienne Chouard et Jean-Pierre Chevènement, il est le troisième des "Nonistes" que nous avions souhaité entendre. C'est Julie Bagdakian qui a mené cet entretien pour Nuesblog, le PoliTIC'Show et les médias "citoyens" (Agoravox, Européus, LMC..). Lui voulait l'abstention. Son argumentation se tient : "nous ne pouvons pas accepter ce texte, mais nous ne lui ferons pas barrage car il n'y a pas de fenêtre vertueuse de négociation derrière". Et de citer l'exemple de Mitterrand qui "en son temps avait proposé l'abstention au nom d'une vision exigeante de l'Europe". Oui mais... "Au PS on a une santé si forte que l'on peut en arriver à abandonner une posture soutenue par 70 % des Français", raille-t-il. Amer ? Déçu. Selon lui - et on le soutiendrait aisément en cela - "le peuple est le seul légitime à refaire ce qu'il a défait". Sur cela au moins, tous nos interviewés sont unanimes... "Il ne faut pas désespérer, il faut au contraire être extrêmement ambitieux (...) et enthousiaste". Et de citer Nietzsche : "méfiez-vous de ceux qui vous disent qu'il faut être humble face à la tâche..." Entretien d'un quart d'heure avec "Ben". NB : Sur sa bio chez Wikipédia et à propos de son départ du 6 novembre dernier, on peut lire ce commentaire peu encyclopédique, mais explicite, sans doute en attente de modération ou en écho(s) à l'air du temps : "Cette démission a ceci de salubre, à tout le moins, dans le travail alors en cours de reconstruction du Parti socialiste, qu'elle rappelle une exigence morale dans l'action politique, remettant au coeur de l'engagement politique, tant le scrupule démocratique que la question des fins et des moyens, revivifiant aussi l'essence du contrat de la démocrtatie représentative. Cela a pu passer pour une fin, le solde de tout compte de "l'épopée noniste" ; mais c'est alors au moins autant un début, et peut-être un départ - une prise de relai, ou de date." |
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Jacques Chirac mis en examen
dessin de Chappatte,yahoo,cartoons
Retour sur la semaine écoulée. Le service politique de l'Associated Press présente son carnet hebdomadaire.Nous nous en sommes largement inspirés.
- L'HOMME DE LA SEMAINE: Bernard Thibault
Coincé entre un gouvernement décidé à ne pas céder sur sa réforme des régimes spéciaux, une opinion publique a priori hostile à la grève des transports et une base très remontée, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault marche sur des oeufs. Il a tendu la main mardi soir au gouvernement en proposant de négocier entreprise par entreprise, ce qu'il refusait jusque-là. Mais cette concession risque fort de mal passer parmi les cheminots.
A Cahors ce fut PATRICK VENRIES,directeur de l'information de "SUD OUEST" qui était interrogé vendredi soir au Palais des Congrès par le Dr.Slim Lassoued,président de la Ligue des droits de l'homme sur "médias et politique.Le citoyen est il bien informé ou manipulé?"
LE JOURNAL DE LA SEMAINE,à Cahors ce fut la nouvelle formule de La Semaine du Lot présentée jeudi dans ses nouveaux locaux 28 boulevard Gambetta.
-LE LIVRE DE LA SEMAINE
Voir la rubrique Portraits de ce blog,article 474
« L'affaire Malvy. Le Dreyfus de la Grande Guerre », de Jean-Yves Le Naour. 377 pages. 22€. Hachette Littératures.
-LA PREMIERE PIERRE DE LA SEMAINE,
à Cahors à la MAPAD Résidence d'OLT 2 en présence des partenaires:Mairie de Cahors,conseil général,députée,conseil d'administration du centre communal d'action sociale,Directeur des Affaires sociaes et de la santé....
-LA REUNION DE LA SEMAINE
La commission permanente du conseil général du Lot qui a travaillé efficacemment pour le département à Cahors,sous la présidence de Gérard Miquel.
-LA VILLE DE LA SEMAINE
Gourdon qui vient de perdre son tribunal d'instance en l'absence de son maire mais la présence de la députée lors de la venue de Rachida Dati à Toulouse,et les manifestations pour défendre sa gare SNCF et le service public Chaque Vendredi.S'y illustrent par leur présence Etienne Bonnefond conseiller général et Marie Odile DELCAMP, l'active conseillère régionale et tête de liste PS-PRG-PC aux municipales.
- LE CHIFFRE DE LA SEMAINE: 12e (sur 12)
C'est la position -en forme de bonnet d'âne, donc- de la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans le classement des performances des ministres des Finances de la zone euro établi chaque année par le "Financial Times". Le "FT" estime que la ministre peine à se faire entendre et accuse "l'hyperactivité du président, spécialement dans le domaine économique", qui "crée la confusion sur qui décide".
- LA PETITE PHRASE DE LA SEMAINE:
"Tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des droits de l'Homme au bénéfice de contrats n'ont pas eu les contrats et ont perdu sur le terrain des valeurs".
(Nicolas Sarkozy, mardi à Strasbourg. Le chef de l'Etat s'apprête à recevoir prochainement à l'Elysée le peu fréquentable No1 libyen, le colonel Moammar Kadhafi, alors que le marché des contrats d'armement avec Tripoli s'annonce juteux)
- LE PLUS AMBITIEUX DE LA SEMAINE:
Jean-François Copé voit loin, surtout quand il s'agit de se voir à l'Elysée. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a expliqué sur Canal+ qu'il "essaierai(t) de créer les conditions" pour "être en situation d'être candidat" à la présidentielle, certes pas en 2012, mais peut-être en 2017. Bref: quand il se rase, il ne pense qu'à ça.
- LE MOINS IMPRESSIONNABLE DE LA SEMAINE:
Olivier Besancenot n'est guère impressionné par le numéro de "gonflette" de Nicolas Sarkozy et François Fillon envers les syndicats. Le gouvernement "dit qu'il ne bougera pas", mais "je me souviens d'autres qui disaient il n'y a pas si longtemps (au sujet du) contrat première embauche (CPE) qu'on ne bougerait pas...", a noté le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire.
- LE RENFORT DE LA SEMAINE:
La situation doit être décidément grave pour que même Villepin assure de son "soutien plein et entier" le gouvernement et le président Nicolas Sarkozy sur la réforme des régimes spéciaux. L'ancien Premier ministre est allé jusqu'à reconnaître qu'il avait été "parfois injustement critique depuis plusieurs mois" à leur encontre. Bigre.
- LES PLUS DISCRETS DE LA SEMAINE:
Et pendant ce temps, à gauche... Les dirigeants de cinq partis se sont réunis pour -tenter- de travailler ensemble. "C'est un moment important pour la démocratie dans ce pays", voulait croire le Premier secrétaire du PS François Hollande. "Il faut quand même que les Français sachent qu'il n'y a pas que Nicolas Sarkozy dans la vie".
- LA RECULADE DE LA SEMAINE:
Nicolas Sarkozy joue petit bras sur la réforme des institutions. Prenant position sur les propositions du comité Balladur, il hésite sur la limitation de l'usage de l'article 49-3 et l'interdiction du cumul des mandats et renonce carrément modifier la répartition des tâches entre le président et le Premier ministre, ce qui devait pourtant être un point clé de cette réforme. Résultat: la montagne risque fort d'accoucher d'une souris.
- LE REVENANT DE LA SEMAINE:
Après six mois de silence, Jacques Chirac a fait ses premiers pas au Conseil constitutionnel cette semaine. "Je me sens particulièrement bien", a assuré l'ancien président, qui se dit "tout à fait clair dans (s)a tête sur ce qu('il) veu(t) faire et continuer à faire". Pour sa première séance de travail rue Montpensier, il s'est penché sur la loi sur l'immigration, et la délicate question des tests ADN.
- LA PLUS REBELLE DE LA SEMAINE:
Les actuels dirigeants socialistes "n'ont pas la tripe socialiste. Ils ont un regard beaucoup trop attendri pour l'argent", a déploré jeudi Danièle Mitterrand dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". "Ce n'est pas parce qu'on prend une carte qu'on est socialiste", lâche la veuve de François Mitterrand. "Ils se sont beaucoup rapprochés du système dans lequel on vit. Peut-être veulent-ils l'amender, mais moi je veux en sortir".
- LE RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE PROCHAINE:
Rouleront? Rouleront pas? Après plusieurs jours de galère dans les trains et métros, les Français attendent avec angoisse de savoir si la grève contre la réforme des régimes spéciaux se poursuivra la semaine prochaine, alors que les fonctionnaires ont appelé à une journée de mobilisation mardi.
-A Laroque des Arcs, Colette Calmon l'auteur et Jean-Claude Delmas l'éditeur, présenteront "Evaux les Bains L'EVASION OUBLIEE",le vendredi 23 novembre à 18h30 à la salle des expositions de la mairie.
-LE PLUS ATTENDU A CAHORS
Les résultats d'un sondage sur la côte des probables et des possibles têtes de listes municipales.La décision de Bernard Charles et celle de Dominique Orliac.Liste unique de gauche ou listes PS et PRG séparées?autre position attendue celle du PC, ira t'il seul ?ou avec qui?
-LA SEMAINE LA PLUS POLITIQUE
A quelques mois des municipales, le congrès de l'Association des maires de France (AMF), qui fête son centenaire, s'ouvre lundi. On parlera intercommunalité, fiscalité, environnement. Nicolas Sarkozy s'exprimera devant eux mardi (jour de grève des fonctionnaires), François Fillon sera présent jeudi.
L'AMF espère rassembler 14.000 de ses 36.570 membres.
Le PS lance son premier forum de rénovation.
Alors que s'amorçait la deuxième semaine de grèves sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, le président Sarkozy a un agenda diplomatique rempli: lundi, il déjeune avec la reine Margrethe de Danemark, puis s'entretient avec le président centrafricain François Bozizé. Mardi, il rencontre le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, avant de déjeuner avec Hugo Chavez.
Le président vénézuélien s'est dit dimanche à Ryad "sûr" que l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt détenue depuis février 2002 par la guérilla est en vie, mais n'a pas la preuve qu'il espérait