445-Une semaine très politique et la fin de l'état de grâce. 75 posts !!!
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Yahhoo,cartoons,Dessin de Delize
Une semaine noire,la fin de l'état de grâce.
Le PS discutera mardi lors de la réunion de son Bureau national de la manière dont il s'associera à la journée de mobilisation des syndicats contre la réforme des régimes spéciaux de retraite jeudi, a déclaré Jean-Christophe Cambadélis lors du point de presse hebdomadaire du PS.
"C'est un petit tournant dans le quinquennat, nous ne sommes pas encore dans la disgrâce mais dans la contestation tous azimuts", s'est félicité Cambadélis . "Le pouvoir ne se rend pas compte de l'ampleur de la contestation".
Le député a dénoncé "fausses notes" et "fausses pistes" du gouvernement - sur les franchises - ainsi que le "conflit ouvert" entre Sarkozy et Villepin à propos d'EADS qui prend une "dimension d'affaire d'Etat qui finit par abimer la France".
"Dans tous les domaines, sur la remise en cause de la carte judiciaire, par exemple, on voit que le gouvernement est confronté à des difficultés multiples, sans compter la plus importante sur le retournement de la conjoncture économique à laquelle la France est confrontée".
"Cette semaine est donc une semaine noire pour le pouvoir, une semaine difficile, une semaine où le mécontentement grandit et où les interrogations s'accumulent dans tous les domaines de la vie publique".Pas de victoire du XV,pas de ictoire de l'affairiste Laporte,pas de Cécilia,le Medef dans la...difficulté....C'est la fin de l'Etat de grâce pour le gouvernement et le Président Sarkozy.Cette semaine est très politique,très sociale et très noire.
Le discrédit que jette l'affaire Gautier-Sauvagnac sur les partenaires sociaux
tombe point nommé pour le gouvernement qui souhaite remettre à plat le financement des syndicats.
Le soupçon de collusion, voire de corruption, que le patronat jette sans état d'âme sur les syndicats tombe bien à propos. Au moment où le président de la République annonce lui-même qu'il est temps de revoir la liste des syndicats dits représentatifs et leur financement, au moment où s'engage une série de discussions sociales dont les régimes spéciaux ne sont que les prémices, l'affaire, longtemps mise en sommeil à Bercy, tombe à point nommé pour jeter sur les syndicats une "infâme suspicion", comme le dit François Chérèque, de la CFDT.
Alors que la majorité des Français broient du noir au sujet de leur pouvoir d'achat et s'impatientent, l'évocation du patronat et des syndicats qui s'échangent des valises de billets, ajoutée au spectacle des stock-options des cadres d'EADS, contribue malheureusement, une fois de plus, au discrédit des élites. Au FN, on recherche déjà dans les cartons les affiches des anciennes campagnes "tête haute et mains propres" qui feront merveille aux municipales.
Décidément, une semaine très politique.