418- coup de blues du moral des consommateurs 1 post
Après l'euphorie qui a caractérisé les mois suivant l'élection de Nicolas Sarkozy, le moral des ménages a chuté nettement en septembre, selon l'Insee, son plus faible niveau depuis la fin de l'ère Chirac.
Cette dégradation marque la fin de la Sarkomania, la baisse la plus notable concernant l'opinion des ménages sur les perspectives d'évolution de leur niveau de vie.
Les ménages sont également plus pessimistes sur leur situation financière future et sur l'opportunité de faire des achats importants.
"Les Français ont perdu un peu confiance en l'avenir", résume Alexander Law estimant toutefois qu'il serait "caricatural de tout réduire à un soudain désamour politique".
Outre la crise financière provoquée cet été par le marché des prêts hypothécaires américains , les économistes pointent du doigt les difficultés économiques propres à la France et plaident de nouveau pour des réformes.
Depuis le paquet fiscal voté cet été, le gouvernement n'a pris aucune décision économique tangible, estime Nicolas Bouzou, pour qui "la rupture se fait attendre".
Soulignant le léger recul du pouvoir d'achat au deuxième trimestre, l'économiste s'inquiète en outre du manque de confiance des ménages dans une prochaine amélioration des chiffres du chômage. (les demandeurs d'emploi inscrits fin août à l'ANPE ont augmenté de 0,6%, à 1,970 million).
Les économistes redoutent surtout que la baisse du moral des ménages ne se traduise par une baisse de la consommation, principal moteur d'une croissance française pâlichonne depuis le début de l'année.
Or la consommation des ménages a été à elle seule responsable du gain de 0,3 point de croissance au deuxième trimestre. Plombé par un déficit commercial grandissant, le PIB de la France n'a dans l'ensemble progressé que de 0,3% sur cette période, a confirmé l'Insee..
En cas de ralentissement soutenu de la consommation, l'hypothèse de croissance 2008 du gouvernement, comprise entre 2% et 2,5%, deviendrait non seulement caduque mais surtout irréaliste.
Les chiffres sont également préoccupants pour la situation des entreprises.
La dette publique est à 66,6% du PIB de la France fin juin, largement au-dessus des exigences du pacte de stabilité européen (60%).
Cette dégradation très nette du moral des ménages ,ce coup de blues des consommateurs est sensible dans le Lot et à Cahors.Ici aussi les prix montent et les feuilles d'impots tombent.Les augmentations et les sommes à payer deviennent à Cahors insupportables.