Les évènements dans les banlieues,notamment au Mirail,nous ont permis de revoir la destitution en place publique,sous l'oeil des caméras, du contrôleur général Jean Pierre Havrin, directeur départemental des polices urbaines de la Haute garonne par Nicolas Sarkozy, quelques mois après son arrivée.

Il s'agissait de casser la police de proximité crée à son initiative puisqu'il fut au cabinet de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l'intérieur.Cette police de proximité serait fort utile à présent si elle n'avait été démantelée pour des raisons idéologiques: "la police fait d'abord de la répression"disait Sarko.

La prévention, le renseignement et la répression sont  pourtant  trois volets nécessaires  et complémentaires de ce grand service public qu'est la Police ,la sécurité constituant le premier des droits du citoyen.Chacun se désole aujourd'hui de cette faute.

Quelques jours après "l'exécution publique"de JP Havrin  -qui fut notre  directeur départemental et possédait une maison à Pradines,-je pus rencontrer le nouveau Directeur général de la police Nationale (le DGPN dans le jargon de la maison) lors d'un apéritif saucisson-rouge,à la fin de la corrida de Nîmes(la primavera) .

Logé dans le même hôtel et reçu par Arlette,  la jounaliste responsable d'un bureau de presse près des Arênes,  l'ancien préfet du Gard amateur de corridas, était également  invité comme moi à cet apéritif bon enfant.Arlette nous avait prévenus ."Que personne ne demande: que fait la police?Foutez lui la paix,il n'est pas au boulot".

Un peu plus tard,dans la chaleur du groupe,le pauvre directeur  général n'eut que le tort,bien innocent , d'interroger mon épouse .

 -"Alors,à Toulouse ,Comment ça va?"

-"Mal Monsieur dedirecteur général,mal.!Le ministre de l'intérieur a cru bon ,comme vous le savez ,de chasser notre commissaire,sous l'oeil des caméras,ce sont les voyous qui rigolent!"

Cahors le 14 novembre 2005,cat.2 Politique,100 visites,Archivé le 19 mars 2006