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14 juillet,
N’en déplaise à Brassens, que j’aime pour d’autres couplets, « le 14 juillet, je ne reste pas dans mon lit douillet », pas plus d’ailleurs que le 13 ou le 15.
J’en profite même pour regarder le défilé.
Je le fais par sentiment patriotique et devoir de mémoire envers mon père, militaire de carrière, qui mettait beaucoup d’énergie à faire des défilés dont il avait la charge, des opérations millimétrées.
Le 14 juillet porte la mémoire du soulèvement populaire libérateur qui aboutira à la fondation de la République, mais aussi celui d ‘un rendez-vous de la France avec son armée qui est une spécificité française;
Cette année se place de ce point de vue dans un contexte nouveau par l’intensification du conflit entre l’Ukraine et la Russie et la menace qui est prise en compte de ce pas contre l’Europe.
Il faut donc nous réarmer avec nos alliés européens mis aussi faire preuve de lucidité.
La Russie n’est pas la seule menace qui pèse sur la France.
L’Algérie, l’Iran, pour ne pas toutes les citer le sont aux moins autant et disposent de puissantes cinquièmes colonnes.
En a-t-on pris la mesure?
Une nation est une vigilance partagée.
La Marseillaise nous y appelle: « aux armes citoyens ».
