3841- destruction d'un tiers des bombardiers nucléaires stratégiques russes 1 post


 

 

 

 

Ce dimanche, des drones ukrainiens ont mené des attaques contre quatre bases aériennes très en profondeur en Russie. Cette opération sans précédent a eu lieu à la veille d'un nouveau round de négociations entre Russes et Ukrainiens à Istanbul.

Base aérienne d'Irkoutsk, après l'attaque par des drones ukrainiens. Image provenant d'une vidéo postée sur Telegram.
Base aérienne d'Irkoutsk, après l'attaque par des drones ukrainiens. Image provenant d'une vidéo postée sur Telegram. (Via Reuters)

Par Yves Bourdillon les echOS

Publié le 30 mai 2025 à 15:20Mis à jour le 2 juin 2025 à 10:03
 
Entre évocation de cheval de Troie et de Pearl Harbor, les commentaires des analystes russes oscillaient ce dimanche entre la sidération et la colère après une opération de sabotage, probablement sans précédent, menée le jour même par l'Ukraine. Les services secrets ukrainiens, SBU, ont revendiqué avoir frappé cinq bases stratégiques russes simultanément avec des drones de type FPV (first person view), pilotés par des opérateurs en direct via radio ou fibres optiques.La Russie a confirmé que plusieurs de ses avions militaires avaient « pris feu » affirmant avoir arrêté des suspects. Des vidéos de passants à proximité des bases frappées montrent des drones surgissant de camions garés là, avant d'aller frapper leurs cibles. Le SBU a diffusé des vidéos transmises par les drones en question s'approchant de bombardiers garés sans protection particulière, ou déjà en flammes.Ces raids ont frappé une base sous-marine, à Mourmansk, et au moins quatre bases aériennes, à Diaguilevo, à Olenia, à 1.600 km du front, à Ivanovo, et surtout à Belaïa, près du lac Baïkal, donc à… 4.000 km du front.
 

Les démonstrations de force se multiplient

De source ukrainienne, près de 40 bombardiers auraient été détruits ou endommagés, dont des Tupolev 22 supersoniques et des bombardiers lourds à long rayon d'action Tupolev 95, composants aériens de la « triade » de dissuasion nucléaire russe avec les sous-marins et missiles balistiques. Les vidéos confirmaient la destruction d'une dizaine de bombardiers.Kiev affirmait ce dimanche avoir préparé cette opération - nom de code « toile d'araignée » - durant un an, et avoir infiltré de longue date en Russie sans se faire repérer des camions transportant ces drones. Les opérateurs auraient programmé l'ouverture des bâches de ces camions et piloté les drones après leur retour en sécurité en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué dimanche soir les résultats « brillants » de cette attaque, affirmant que son pays n'avait jamais mené d'opération à si « longue portée ». Il a par ailleurs assuré que les agents impliqués dans la préparation de l'attaque ont été « extraits du territoire russe à temps ».Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé que l'attaque d'ampleur contre des aérodromes militaires en Russie avait causé des dégâts sur l'aviation à hauteur de 7 milliards de dollars. « C'est le coût estimé pour l'aviation stratégique ennemie, qui a été touchée aujourd'hui à la suite de l'opération spéciale Toile d'araignée menée par le SBU », ont écrit ces services sur Telegram, ajoutant avoir touché 34 % des appareils transportant des missiles de croisières stratégiques. Ces affirmations sont impossibles à vérifier de façon indépendante.

 

 
Cette opération de sabotage sans précédent par son ampleur, et surtout l'utilisation de drones très en profondeur en territoire ennemi, illustre les faiblesses de la défense russe et agira certainement comme un électrochoc pour le Kremlin.De part et d'autre, les démonstrations de force se multiplient. L'Ukraine dit avoir été visée par 472 drones russes dans la nuit de samedi à dimanche, un record depuis le début de l'invasion.C'est dans ce contexte extrêmement tendu que Russes et Ukrainiens doivent conduire lundi à Istanbul un deuxième round de discussions directes qui pourraient rester de l'ordre du simulacre. Aucune avancée à attendre en effet de cette session voulue par Donald Trump, deux semaines après la première, tant les positions sont antagonistes après vingt-sept mois de guerre.

Un espoir « à peine » vivant

Ce dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement annoncé qu'une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumierov serait bien présente à Istanbul. Mais jusqu'au bout, le doute planait sur la participation de Kiev.Au vu de plusieurs passes d'armes verbales , la sous-secrétaire générale de l'ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a estimé que l'espoir de négociations de paix entre Moscou et Kiev était « à peine » vivant.Malgré tout, Moscou a annoncé que sa délégation comptait bien se rendre en Turquie et serait dirigée, comme le 16 mai, par Vladimir Medinski. Ce conseiller de second plan de Vladimir Poutine était déjà chargé des pourparlers du printemps 2022, qui avaient échoué après qu'au dernier moment, le Kremlin avait exigé un désarmement de l'Ukraine. « Une délégation russe s'est envolée dimanche vers Istanbul », ont indiqué dans l'après-midi les agences d'Etat russes.Il est vraisemblable qu'aucune percée tangible ne sortira de la session de lundi. Ulrich Bounat, chercheur du think tank Euro Créative, estime qu'il s'agira d'une « mise en scène censée montrer la bonne volonté de chacun, dont le seul public visé est Donald Trump. Les deux parties ne peuvent pas se permettre de se révéler auprès de la Maison-Blanche comme celui qui fait capoter les négociations ». Il se pourrait donc, selon lui, que les deux délégations conviennent juste de sessions ultérieures de négociations, ainsi que d'un échange de prisonniers qui permet de se montrer accommodant à bon compte.

Le mémorandum russe prévoirait, comme toujours depuis le début de la guerre, l'équivalent d'une capitulation de l'Ukraine : qu'elle reconnaisse formellement l'annexion des cinq régions dont la majorité est sous contrôle de l'armée russe, qu'elle s'engage à ne jamais adhérer à l'Otan - selon l'agence Reuters, Moscou exigerait que la porte de l'Alliance atlantique soit aussi fermée à la Moldavie et la Géorgie, une préoccupation « compréhensible », selon Keith Kellogg, l'émissaire spécial du président américain pour l'Ukraine -, que le pays se démilitarise largement et qu'il organise rapidement des élections même sans accord de paix formel.

De son côté, Kiev estime que Moscou cherche juste à gagner du temps pour préparer sa grande offensive d'été, avec 50.000 soldats de plus massés près de la ligne de front. Son armée augmente déjà depuis quelques jours la pression sur la région de Soumy, contrôlée par Kiev, mais que le Kremlin a ciblé comme la prochaine à annexer si l'Ukraine ne capitule pas… L'armée russe recrute actuellement 1.700 soldats par jour, au prix de fortes primes.

Un « test de crédibilité »

Du temps, le Kremlin devrait en disposer à sa guise du côté de Washington, du moment qu'il prétend avec assez d'habileté vouloir discuter. « La Maison-Blanche est vraisemblablement consciente que c'est le Kremlin qui bloque tout cessez-le-feu, mais pour autant ne peut se résoudre à le sanctionner en conséquence », estime Ulrich Bounat. Le président américain a, certes, affirmé jeudi que « nous saurons dans deux semaines si Moscou veut sérieusement la paix ». Sauf qu'il avait déjà fait une déclaration identique il y a quinze jours, ainsi que, déjà, le 24 avril.
 
Une manière peut-être de préparer son opinion publique à l'échec de sa promesse de régler la guerre en trois jours, puis trois mois après son retour à la Maison-Blanche, le 20 janvier : Washington se retirerait alors du dossier au prétexte que les deux protagonistes veulent continuer la guerre. La question, cruciale, étant de savoir alors s'il suspend la fourniture de renseignements aériens, cruciale pour Kiev.Le Kremlin, de son côté, a opposé vendredi une fin de non-recevoir à la proposition turque d'un sommet Trump-Zelensky-Poutine-Erdogan pour débloquer la situation. Washington a annoncé que des représentants français, britanniques, américains et allemands seraient présents dans les coulisses lundi à Istanbul.Emmanuel Macron a affirmé vendredi que la décision ou non de sanctionner la Russie, si elle refuse un cessez-le-feu, était un « test de crédibilité » pour Donald Trump. Pour Phillips O'Brien, de l'université de St Andrews, les Européens sont dans une forme de déni, en ne comprenant pas que Trump « n'a clairement aucune intention » de prendre des sanctions.

Yves Bourdillon

 

 

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Poutine fou furieux
La nouvelle est confirmée
Tous les agents ukrainiens sont sains et saufs
Zelensky a des cartes en mains !
Mais le Kremlin tient toujours MAGA par les couilles
Peut être une image de hélicoptère et texte qui dit ’KK LE PLUS GRAND DÉSASTRE MILITAIRE POUR LA RUSSIE EN UN SIÈCLE!’
 
 
���� #PEARL #HARBOR #Russes #Losers En une heure, au moins 1/3 de la flotte russe de bombardiers nucléaires a été détruit grâce à une opération à la fois ingénieuse et ambitieuse.
� Face à une Russie dépourvue de capacités de brouillage électronique autour de ses bases aériennes et sans défense aérienne de courte portée, alors qu’elle est en état de guerre, se faire piéger par des drones à 500$ relève du pitoyable et du ridicule.
� L’Ukraine, au minimum, détruit 40 bombardiers russes, cloués au sol, en feu �
� Depuis le début de l'invasion Russe en 2022, l'aviation Russe bombarde délibérément des cibles civiles : hôpitaux, écoles, églises. Des MILLIERS d'innocents morts, ou ont été grièvement blessés.
� Ces attaques sont essentiellement menées par deux types d'avions : Tu-95, les Tu-160 et les Tu-22, qui tirent ensuite différents types de missiles de croisière depuis parfois plus de 100 kms de la frontière ukrainienne, utilisant leur portée pour rester à distance.
� Or, la Russie que d'une centaine d'unités, dont toutes ne sont pas en état de voler. + important : la RUSSIE NE PRODUIT PLUS CES AVIONS ! Chaque perte est littéralement IRREMPLAÇABLE !
� Il y a plus de 18 mois, les services secrets ukrainiens ont commencé à travailler sur l'opération "Toile d'Araignée". Ici, les 5 bases de bombardiers stratégiques russes, sous le regard du chef du SBU Ukrainien, Malyuk, normalement en charge du contrespionnage.
� Pdt des mois, les ukrainiens ont fait passer des drones en Russie, où ils ont été chargés dans des containers de camions modifiés. Des chauffeurs, vraisemblablement des russes qui ne savaient pas à qui ils avaient à faire, ont ensuite livré leurs cargaisons près des bases russes.
� Mais le VRAI sujet pour la Russie, au-delà de l'humiliation, c'est qu'elle n'est plus capable de défendre son territoire. Le mois dernier, l'aéroport de Moscou a déjà dû fermer à cause d'une menace drones.
- La Russie va devoir déployer des défenses aériennes / anti-drones très loin du front pour protéger ses bases, en affaiblissant ses défenses en première ligne.
� A plus long terme, c'est aussi l'arrêt de mort du régime Poutine : les ukrainiens irons toujours plus loin, et dans un an auront les missiles balistiques pour pulvériser les bases, raffineries et usines d'armement de Poutine, sans parler de la fermeture de l'espace aérien russe.
� Bref : la Russie VA PERDRE LA GUERRE. La question c'est QUAND et à quel prix. Si on continue de faire preuve de faiblesse, la guerre va durer et des civils ukrainiens vont mourir.
- Si on veut que ça s'arrête, donnons ENFIN aux ukrainiens de VRAIS moyens pour en finir : soutien aérien, blindés lourds, drones en masse et munitions !
 
�� DEBRIEF : SOURCES UKRAINIENNES :
▪️À la suite de l'attaque, 41 avions répartis sur 4 bases ont été touchés - C'EST CONFIRMÉ !
▪️Les agents ukrainiens ont déployés 150 petits drones d'attaque et 300 munitions en Russie, 116 drones ont été engagés.
▪️Le contrôle des drones a été effectué via les réseaux de télécommunications russes, en utilisant l'auto-homing.
▪️Des drones ont attaqué à courte portée pendant la journée, loin derrière les lignes ennemies. Les aérodromes étaient couverts par d'importantes forces de défense aérienne : systèmes de missiles antiaériens, systèmes de guerre électronique et patrouilles régulières avec des armes légères. Mais l’attaque de petits drones en plein jour les a surpris.
▪️L'attaque contre la base aérienne Tu-95 de la base aérienne d'Olenya a été particulièrement réussie - les drones ont touché des réservoirs de carburant ravitaillés et un grand nombre d'avions ont été détruits au sol.
▪️Il s’agit d’une opération unique qui a infligé des pertes irréparables à l’ennemi et qui n’a pas d’équivalent dans l'histoire.
▪️L'Ukraine n'a subi aucune perte - tous les agents sont retournés sur le territoire ukrainien.
 
Source : journaliste ukrainien Yuri Butusov
 
#MAJ L’opération spéciale "Toile d’araignée", au cours de laquelle le SBU a frappé des avions de l’aviation stratégique russe, a été préparée pendant plus d’un an et demi.
Déroulement et détails selon le média My Ukraine :
- Le SBU a d’abord fait passer en contrebande des drones FPV en Russie, puis des maisonnettes mobiles en bois.
- Sur le territoire russe, les drones ont été dissimulés sous les toits de ces maisonnettes, placées sur des camions. Au moment opportun, les toits ont été ouverts à distance, et les drones ont été lancés pour frapper les bombardiers.
- Des sources au sein du SBU soulignent que les personnes ayant participé à cette opération spéciale historique se trouvent depuis longtemps en Ukraine. Si le régime de Poutine annonce une arrestation spectaculaire, il s’agira d’une nouvelle mise en scène pour le public intérieur.
- L’opération a été supervisée personnellement par Volodymyr Zelensky, tandis que sa mise en œuvre a été assurée par Vasyl Maliouk et l’équipe du Service de sécurité.

 

 

 

 

 



02/06/2025
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