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Il faut reconnaître que Greta Thunberg est l'une des arnaqueuses les plus efficaces jamais vues. Elle a réussi à se faire passer pour une leader humanitaire, l'une des militantes les plus connues de la planète pour la lutte contre le changement climatique. Pourtant, elle a proposé des solutions faibles et vagues sur la manière de changer efficacement les politiques de lutte contre le changement climatique. Aujourd'hui, sa « Flottille de la Liberté » a réussi à convaincre le monde qu'elle était en route pour une mission humanitaire destinée à sauver deux millions de Palestiniens, alors qu'en réalité, il ne s'agissait que d'une croisière financée par des ONG, un coup de pub visant à diaboliser Israël.
 
Nombre d'entre nous ont déjà vu les images et les vidéos des commandos navals des Forces de défense israéliennes (FDI) interceptant sans encombre le navire Madleen, qui transportait Thunberg et onze autres militants pro-palestiniens en route vers Gaza. Malgré les vidéos publiées précédemment par ces militants sur leur « enlèvement », les FDI les ont traités avec bienveillance et leur ont fourni de la nourriture et de l'eau. Le groupe a été emmené en Israël et devrait rentrer dans leurs pays d'origine (Thunberg et quatre autres personnes sont parties mardi matin).
 
Au cas où ce ne serait pas déjà clair : il ne s'agissait pas d'une mission humanitaire. Les soi-disant militants avaient publié des vidéos et des photos d'eux souriant, nageant, dégustant des repas gastronomiques et filmant des vidéos TikTok.
Toute personne dotée d'un minimum de bon sens sait qu'il s'agissait d'une campagne de communication. Greta et ceux qui la soutiennent savent pertinemment que tout bateau traversant les eaux territoriales israéliennes aurait été intercepté et ses passagers arrêtés. Si leur coup de communication réussissait, ils auraient organisé une arrestation violente et un affrontement avec Tsahal, dépeignant Israël comme un État maléfique qui tente d'empêcher les nobles militants d'acheminer de l'aide à Gaza. Un tel affrontement pourrait avoir de graves conséquences publiques et diplomatiques pour Israël (heureusement, il a échoué).
 
Ce voyage était organisé par une association à but non lucratif appelée Freedom Flotilla Coalition, qui a organisé d'autres actions pour contester le blocus maritime israélien de Gaza (qualifié d'« illégal et inhumain ») par le biais de missions maritimes prétendument non violentes transportant de l'aide. Pourtant, malgré les affirmations de ces ONG, la violence est souvent présente. Par le passé, plusieurs flottilles, dont la mission du MV Mavi Marmara en 2010, se sont soldées par des violences et des morts. Des commandos israéliens, tentant d'arrêter la flottille soutenue par la Turquie dans les eaux internationales, sont descendus en rappel d'hélicoptères sur le pont et ont été immédiatement attaqués par des militants armés de barres de métal, de couteaux et, semble-t-il, d'armes à feu confisquées aux soldats. Au cours de ces combats chaotiques, neuf militants turcs ont été tués et plus de 30 blessés. Plusieurs soldats israéliens ont été blessés, dont certains ont été jetés par-dessus bord.
 
Contrairement à ce qu'affirment de nombreux militants, les Nations Unies ont jugé que le blocus naval de Gaza par Israël, mis en place pour empêcher le Hamas de faire passer des roquettes et des armes sophistiquées, était parfaitement légal au regard du droit international. Ce n'est pas une question d'opinion politique ; c'est une question de fait juridique. La violation d'un blocus légal par Greta et son équipe n'est pas héroïque ; elle permet à un groupe terroriste de voler l'aide, de la réutiliser à des fins militaires et de continuer à détenir des otages.
Soyons honnêtes : Greta n'oserait jamais tenter une telle manœuvre à proximité des eaux contrôlées par le Hamas. Elle savait qu'elle était en sécurité uniquement parce qu'Israël l'empêcherait d'y entrer.
 
Le plus triste, c'est que la Fondation humanitaire pour Gaza, la nouvelle organisation chargée de distribuer l'aide à Gaza, a récemment publié une déclaration poignante concernant les terroristes du Hamas qui tentent de reprendre le contrôle de la distribution de l'aide. Après deux décennies où le Hamas a instrumentalisé la faim et l'humanitarisme contre son propre peuple, la vérité sur ses exactions éclate enfin au grand jour, et Greta et ses amis les encouragent activement avec ce coup de pub.
 
Ce n'est pas surprenant, compte tenu de la compagnie à bord du Madleen. Parmi les passagers figure Rima Hassan, députée européenne française, qui a affirmé que le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas était « légitime » et s'est déjà vu refuser l'entrée en Israël. Elle a nié des éléments de l'attaque du 7 octobre et a été accusée de glorifier le terrorisme. Un autre militant, Thiago Ávila, a été vu dans des vidéos scandant : « Allahu Akbar ! Mort à l'Amérique ! Mort à Israël ! Victoire à l'Islam ! »
 
Dans son militantisme climatique, Thunberg est souvent critiquée pour ne proposer aucune proposition politique détaillée et concrète. Elle s'appuie plutôt sur des slogans moraux comme « Écoutez la science » et « Agissez maintenant ». Ces déclarations peuvent être émotionnellement convaincantes, mais elles ne contribuent guère à résoudre des défis systémiques complexes, comme l'équilibre entre les objectifs climatiques et les réalités économiques et énergétiques. On retrouve le même schéma dans son activisme en faveur des Palestiniens. Je suppose que Thunberg n'est qu'une jeune femme bien intentionnée mais mal informée, qui ne comprend pas vraiment l'idéologie qu'elle défend.
 
Thunberg ne se rend pas au Soudan, où plus de 25 millions de personnes meurent de faim. Elle ne se rend pas au Yémen, où 17 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire et 5 millions sont au bord de la famine. Pourquoi ? Parce que ces endroits n'offrent pas la même visibilité médiatique, la même crédibilité politique ni la même supériorité morale soigneusement mise en scène.
 
Rien ne crie plus fort l'ignorance occidentale que cette soi-disant Flottille de la Liberté. Gaza est le théâtre idéal : un conflit hautement polarisé, un public occidental prêt à s'indigner et une démocratie israélienne contrainte par l'État de droit. L'image de Greta Thunberg posant en short alors qu'elle navigue vers Gaza illustre parfaitement le déphasage de nombreux Occidentaux lorsqu'ils soutiennent un régime terroriste génocidaire comme le Hamas.
 
Publié initialement sur Israel Hayom.
 

Conversation

 
 
 
 
 
 
 
Thierry de cabarrus
 
Coco superbe comme d'habitude ! �
 
 
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