Confirmée par l’échange téléphonique du 4 juin entre Donald Trump et Vladimir Poutine, l’absence de perspectives de « paix immédiate » entre Kiev et Moscou, tout comme la destruction par des drones ukrainiens d’un tiers de l’aviation supersonique russe, ont projeté de nouveau Fiona Hill sous les feux de la rampe, à la une de tous les médias. Depuis l’ascension de Condoleezza Rice, secrétaire d’Etat des Etats-Unis entre 2005 et 2009, on n’avait pas connu pareille escalade d’une éminente spécialiste du Kremlin. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, à l’évidence l’adore et ne perd aucune occasion de le faire savoir. Comme lors de l’annonce lundi de la « revue stratégique de défense » recentrant la sécurité du royaume sur l’Otan et la dissuasion nucléaire, dont l’analyste a été la co-autrice. Paupières mi closes, visage impassible, le récipiendaire de cet hommage ne dit mot. Que faire d’autre, après tout, lorsque les éloges ne cessent de succéder aux éloges ?