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Nouveau pape : fumée noire au premier tour de scrutin

Réunis depuis 17h45, les 133 cardinaux n'ont pas réussi à élire un nouveau Pape au premier tour de scrutin. Les cardinaux se retrouveront donc jeudi pour une deuxième journée de conclave à huis clos, avec deux tours de scrutin le matin et deux l'après-midi.

De la fumée noire s'est élevée peu après 21 heures place Saint-Pierre après le premier tour du scrutin.
De la fumée noire s'est élevée peu après 21 heures place Saint-Pierre après le premier tour du scrutin. (REUTERS)

Par Les Echos

Publié le 7 mai 2025 à 21:37Mis à jour le 7 mai 2025 à 21:57
 

De la fumée noire s'est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine mercredi soir vers 21 heures, signe que le premier vote des 133 cardinaux réunis en conclave n'a pas permis d'élire un nouveau pape. Les volutes de fumée étaient visibles sur la place Saint-Pierre par des milliers de curieux et fidèles qui ont attendu plus de trois heures pour connaître en direct l'issue de cette première journée de réunion, qui se tient dans le plus strict huis clos.

Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il était peu probable que la majorité des deux tiers, c'est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte. Les cardinaux se retrouveront donc jeudi pour une deuxième journée de conclave à huis clos, avec deux tours de scrutin le matin et deux l'après-midi.

Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio , les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays - un record - avaient ouvert dans la journée ce processus au cérémonial très codifié et suivi avec attention par 1,4 milliard de catholiques dans le monde. Peu après 16h00, les prélats vêtus de rouge et blanc se sont retrouvés pour une prière commune dans la chapelle Pauline avant de se rendre en lente procession dans la chapelle Sixtine voisine.

La main posée à plat sur une page de l'Evangile, ils se sont alors engagés en latin (« je promets, je m'oblige et je jure ») à garder le secret sur ce conclave, sous peine d'excommunication. « Extra omnes ! » (« tous dehors ! »), a ensuite lancé le maître des célébrations liturgiques pontificales. A 17h45, les portes se sont refermées sur les « princes de l'Eglise » et le secret de leur choix, face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange.

Engouement mondial

Le monde a depuis les yeux rivés sur la cheminée qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice : noire en l'absence de choix, et blanche si le pape est élu.

Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, comme en témoignent les millions d'euros de paris sur l'identité du prochain pape, le succès des jeux en ligne ou les records du film « Conclave » sur les plateformes de streaming, sorti en 2024.

Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ? Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l'archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les « papabili », considérés comme favoris. Mais ce conclave s'annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des « périphéries » chères au pape François, qui a nommé 81 % des cardinaux électeurs.

 

« Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et (faite) de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l'égard des Occidentaux et notamment des Européens », affirme à l'AFP François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux. Il existe aussi, selon lui, « un clivage » entre « ceux qui estiment qu'il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d'accompagnement » des fidèles.

Contexte géopolitique

Pour confronter leurs points de vue sur les défis de l'Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 « congrégations générales » permettant de dessiner le profil du prochain pape. Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait peser.

« On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu'on connaît depuis le retour de (Donald) Trump se disent qu'il faut une personne expérimentée à la tête de l'Eglise catholique, et notamment quelqu'un qui connaît parfaitement les relations internationales », ajoute François Mabille.

Source AFP



08/05/2025
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