Un immeuble touché par une attaque russe, à Kiev, le 24 avril 2025.© Valentyn Ogirenko / REUTERS
 

Kiev touchée par une frappe massive russe. La capitale ukrainienne a été la cible d'une attaque de missiles et de drones dans la nuit de mercredi à jeudi 24 avril. Selon le bilan provisoire des secours, au moins 9 personnes ont été tuées et plus de 70 blessées, dont 6 enfants. Une alerte aérienne a été déclenchée dans la capitale pendant au moins 6 heures.

Les secours sont à pied d'oeuvre pour retrouver les habitants ensevelis sous les décombres. « Il y a eu des destructions. Les recherches se poursuivent pour retrouver des personnes sous les décombres  On entend des téléphones portables », a écrit le service d'urgence de l'État sur l'application de messagerie Telegram, laissant craindre un bilan bien plus lourd.

Un immeuble d'habitation a notamment été détruit dans le quartier de Sviatoshynskyi, à l'ouest du centre-ville. Des images publiées sur Telegram montrent des équipes de secours travaillant à la lumière des projecteurs, avançant prudemment à travers des piles de décombres et grimpant sur des échelles étendues le long des façades des bâtiments. La police passait d'un appartement à l'autre pour déterminer si les résidents étaient en sécurité.

« Le désir de tuer »

La capitale ukrainienne n'est pas la seule à avoir été ciblée dans la nuit. À Kharkiv, le maire Igor Terekhov a, lui aussi, annoncé des « frappes répétées de missiles » sur sa cité, ayant fait au moins deux blessés. Sur Telegram, la présidence ukrainienne a aussitôt accusé Vladimir Poutine d'avoir « uniquement le désir de tuer ». 

 

Ce bombardement intervient au moment où Donald Trump et J. D. Vance assurent avoir trouvé un plan américain pour l'Ukraine. Mercredi, en signant plusieurs décrets dans le Bureau ovale, le républicain s'est félicité « d'avoir un accord avec la Russie », soulignant qu'ils devaient désormais « trouver un accord avec l'Ukraine ». « Je pensais qu'il serait plus facile de négocier avec Zelensky. Jusqu'à présent, cela a été plus difficile. Mais je pense que nous avons un accord avec les deux », a-t-il continué, en semblant contredire sa première phrase.