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Vendôme, ses carpettes
Arlette Testyler-Reinmann a 92 ans. Pendant la guerre, enfant juive dont les parents ont été déportés à Auschwitz, elle a été cachée à Vendôme par Jean et Jeanne Philippeau aujourd’hui disparus.
Elle souhaitait que la médaille des justes leur soit remise.
Une cérémonie avait été prévue fin mai avec le concours du Comité français pour Yad Vashem.
Ces derniers jours le maire, Laurent Brillard, après avoir consulté sa majorité, revient sur sa décision, et propose que la cérémonie soit reportée après les élections municipales de 2026.
Parmi les raisons évoquées : «.. le contexte géopolitique actuel, marqué par le conflit opposant Israël et le Hamas qui suscite des sensibilités particulières au sein de nos différentes communautés… ». (Vendôme a une importante communauté turque).
Malgré l’insistance des organisateurs, le maire décide d’annuler cette manifestation pour raisons de sécurité. Arlette, ne s’avoue pas vaincue, elle prend contact avec les services du Premier Ministre qui donnent instruction d’organiser la cérémonie à la sous-préfecture.
Les Philippeau auront sauvé l’honneur de Vendôme et la vie d’Arlette.
Il reste à oublier Brillard !
