370-débauchages à gauche:NS et la logique du satrape 12 posts

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Kouchner, Strauss Kahn et Villepin : Nicolas Sarkozy et la logique du Satrape

 Article mis en ligne par le weebmaster suppléant de Marc Baldy qui,s'il surveille d'un oeil son blog,refuse de bosser cet été,se contentant de lire avec son oeil droit et de surveiller ses petits enfants.

  bigbangblog | 9 juillet 2007 | Raphaël Anglade

http://www.betapolitique.fr/spip.php?article1243

Le Parti socialiste sidéré constate les ravages que crée dans son camp la politique d' « ouverture » du nouveau président. Après les 6 ministres et sous ministres du gouvernement, un nombre croissant de « missions » acceptées par les plus visibles d'entre eux. Et si ils connaissaient les noms de tous ceux qui ont reçus un appel et qui ont conservé leur dignité, pour cette fois-ci, ce ne serait plus la nervosité, mais la panique !

Précision, d'ouverture cette politique n'a que le nom. Le programme approximatif du Président ne s'est pas ouvert au programme, tétanisé, du Parti socialiste. Aucun accord programmatique n'a été passé, aucune alliance politique. Aucun progrès dans la définition d'une politique pour la France. Le mot exact est bel et bien « débauchage ».

Les Français étonnés constatent que Dominique Strauss Kahn, l'un des plus consensuels des éléphants socialistes, est proposé par l'Elysée pour prendre la présidence du FMI.

Précision : voilà une jolie manoeuvre : mettre en avant l'autre « social démocrate » du parti socialiste, l'envoyer dans la guépier d'un temple du libéralisme, l'éloigner de la cuisine interne au PS. Pas mal, en fait... Finalement il s'agit bien d'une "ouverture", au sens du jeu d'échecs.

L'UMP outré découvre que de farouches adversaires régionaux sont nommés ministres (Bockel) ou approchés (Le Drian). La grogne gagne ses rangs. Balladur menace de refuser la commission de réforme des institutions si Jack Lang accepte d'y siéger...

Pas idiot non plus. Tenir une telle majorité impose de maintenir une certaine dose d'inquiétude. Le message est clair : vous ne vous arrangerez pas dans mon dos. Je prendrai qui je veux quand je veux. Et même chez l'adversaire si je le souhaite...

La France étonnée voit un ancien Président de la République répondre aux convocations des juges et un ancien Premier ministre blême revenir précipitemment de vacances parce que son bureau est perquisitionné.

La justice passe, en tous cas pour l'affaire Clearstream. Qu'on s'en estime heureux, c'est le « croc de boucher » qui avait été promis à Dominique de Villepin...

On pourrait continuer la liste. Un Premier ministre-figurant, des cabinets ministériels réduits à la portion congrue et 80 collaborateurs à l'Elysée, une carte bleue élyséenne pour Madame, des purges partout dans l'administration, un invraissemblable mercato entre l'Elysée et les médias...

Et chacun de s'interroger sur ce début de quinquennat dans lequel Nicolas Sarkozy semble abattre les cartes les plus inattendues et désorienter ses proches comme ses adversaires.

La logique n'est pourtant pas compliquée à perçevoir. C'est la logique du pouvoir personnel. Nicolas Sarkozy ne préside pas la Ve République. Il se moque du système, des contre-pouvoirs, des équilibres. Il grâcie, il bannit, il élève, il se venge, l'important c'est d'être implacable et imprévisible.

Ce n'est pas un président, c'est un satrape oriental. Un chef personnel, jouissant de son pouvoir personnel. Il ne fait pas une grande différence entre un club de football et un parti politique. Il ne respecte pas tant la politique que l'action et la manoeuvre. C'est Sardanapale, et favorites, étalons et courtisans devraient s'inquiéter de ce que leur réserve la fin du règne de Sardanosy.


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09/07/2007
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