

Le volet recettes a été adopté par le socle gouvernemental, jeudi, avec de rares concessions aux socialistes. Le Rassemblement national hausse le ton sur la censure. Le volet recettes a été adopté par le socle gouvernemental, jeudi, avec de rares concessions aux socialistes. Le Rassemblement national hausse le ton sur la censure.
Le volet recettes a été adopté par le socle gouvernemental, jeudi, avec de rares concessions aux socialistes. Le Rassemblement national hausse le ton sur la censure.
La partie d'échecs en quatre dimensions continue. Jeudi, après 11 heures de négociations à huis clos, les sept députés et sept sénateurs de la commission mixte paritaire (CMP) sont parvenus à adopter la partie recettes du projet de loi de finances pour 2025, avec une coalition gouvernementale unie face à l'opposition LFI-PS-RN.
Si un compromis semble à portée de tir, vendredi, sur la réduction des dépenses, pour une présentation du texte lundi à l'Assemblée, la menace de censure pour le gouvernement Bayrou ne se dissipe pas. Elle est même « sérieuse », a averti le député Jean-Philippe Tanguy pour le Rassemblement national.
Les socialistes ont salué des « avancées ». Ils ont notamment obtenu « le rétablissement des 4 000 postes d'enseignant dans l'Éducation nationale », s'est félicité le député Philippe Brun, ainsi que « la remise en place de l'Agence bio », « 300 millions [d'euros] pour le fonds vert » et « des moyens supplémentaires pour les collectivités locales ».
.@p_brun liste ce que les socialistes "ont obtenu", par exemple le "rétablissement" des 4000 postes d'enseignants, la "remise en place" de l'Agence Bio, "des moyens supplémentaires" pour les collectivités locales, "300 millions pour l'écologie". #DirectAN #CMP pic.twitter.com/BkkoPUs1du
— LCP (@LCP) January 30, 2025
Le député Boris Vallaud a toutefois prévenu que la réduction de 200 millions d'euros de l'aide médicale d'État votée par le Sénat, et qui sera discutée ce vendredi, était une ligne rouge. Toutefois, elle pourrait passer en CMP avec le soutien du Rassemblement national.
C'est l'adoption de l'article 4, qui fixe les prix de l'électricité nucléaire, qui a mis le feu aux poudres pour le RN. « Il poursuit et aggrave les règles européennes de tarification sur l'électricité. Il installe pour des années le prix de l'électricité à des niveaux très élevés, complètement intenables pour les ménages et suicidaires pour les entreprises », a dénoncé Jean-Philippe Tanguy auprès du Figaro. Devant les caméras, il a insisté : « La menace de censure a toujours été sérieuse. » François Bayrou est prévenu.
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