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Ce que le pays attend aujourd'hui comme hier
FrançoisMitterrand, par deux fois, a subi un échec retentissant de sa majorité alors qu’il était Président de la République.
Première cohabitation (1986) : La droite, menée par Jacques Chirac, remporte les élections législatives avec une majorité relative. Chirac devient Premier ministre, inaugurant deux années de cohabitation tendue. Malgré cette situation, François Mitterrand est largement réélu en 1988.
Deuxième cohabitation (1993) : La droite, avec Édouard Balladur comme Premier ministre, gagne les législatives avec plus de 58 % des voix. En 1995, Jacques Chirac devient Président de la République.
Troisième cohabitation (1997) : Après la dissolution de l’Assemblée nationale par Chirac, la gauche, menée par Lionel Jospin, remporte les législatives avec près de 48 % des voix et 319 sièges à l’Assemblée nationale. Cette cohabitation durera cinq ans.
En 2002, Lionel Jospin, Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, subit une défaite humiliante, éliminé dès le premier tour. Jacques Chirac est alors largement réélu au second tour face à Jean-Marie Le Pen.
De ces deux situations, jamais aucun responsable politique ou média n’a demandé la démission des présidents de la République. Jamais les médias n’ont sombré dans le complotisme pour faire tomber la République. Aujourd’hui, après la dissolution de l’Assemblée nationale, aucun parti n’a la capacité de rassembler une majorité, même relative. Seuls les partis républicains peuvent s’allier dans une coalition pour mener les réformes courageuses que le pays attend et dont il a tant besoin.
L’extrême-droite et l’extrême-gauche n’ont aucune possibilité d’obtenir une majorité. Pourtant, malgré ce mariage qui répugne l’ensemble des républicains, la gauche socialiste et écologiste a trouvé le moyen de s’allier avec le diable pour plonger le pays dans un chaos économique. Leur seul objectif ? Forcer la démission du Président de la République pour satisfaire les ambitions personnelles de deux figures extrêmes et irresponsables:
Ces manœuvres sont encouragées par des médias, une presse et des journalistes ringards, frustrés de ne plus briller à l’ère des réseaux sociaux et des télévisions propagandistes. Alors, Monsieur le Président de la République, tenez bon.
Maurice Martin
