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LE BAL DES HYPOCRITES
Que ce soit Hollande, Faure ou Vallaud pour le PS, Monsieur Bardella et Madame Le Pen pour le Rassemblement National, sans parler de tous les autres, la salle de bal est pleine, il n'est plus possible d'accueillir de nouveaux danseurs.
Ils ont beau annoncer qu'ils ne souhaitent pas le chaos, qu'ils veulent respecter les institutions de la Vème République, ce n'est qu'une bande de faux-derches qui mentent comme ils respirent : ils souhaitent - et ils font tout pour y parvenir - la démission du Président de la République et l'organisation d'une élection présidentielle avant le terme prévu de 2027.
Hier, l'ensemble des médias et des oppositions y sont allés de bon cœur en s'en prenant au nouveau Premier Ministre qui, selon eux, a raté son arrivée en se rendant à Pau. François Bayrou a bien fait d'aller à Pau car il remet à l'ordre du jour la règle imbécile du non-cumul des mandats. Etait-ce le meilleur jour, peut-être pas mais il l'a fait et tout le monde sait qu'en France, il n'y a que les personnes qui ne font rien qui ne sont pas critiquées. Et il y est allé en Falcon, ma brave dame, rendez-vous compte ! Comme Hollandouille, "le président normal", il aurait pu y aller en Intercités, tracté par une BB-16009 ...
La poissonnière Panot comme le procureur Vallaud ne sont vraiment pas à la hauteur des enjeux qui attendent la France. Quant au RN, on connaît leur intention mais leurs responsables ont une discipline de parti et de communication que personne ne peut leur contester.
Médias et oppositions "font de la politique" comme on fait de la tambouille. La politique mérite mieux mais cela supposerait que les responsables politiques se conduisent avec dignité, une valeur qui manque cruellement à la majorité d'entre eux.
Sacrés politicards ! Ceux du PS sont encore plus faux-culs puisqu'ils agissent moins clairement que ceux du RN ... Ils sont à sa remorque et lui sucent la roue.
Mais Madame le Pen abat ses cartes assez maladroitement car nous savons bien qu'elle cherche à court-circuiter l'agenda judiciaire qui la concerne.
Il lui reste bien peu de temps pour réussir son coup car dans l'affaire qui la préoccupe, nous saurons le 31 mars 2025 si elle peut ou non se présenter à l'élection présidentielle. Si le jugement rendu la déclare inéligible dans l'instant, sa tentative aura échoué (une fois de plus). En revanche, si le jugement ne prévoit pas ce cas de figure, on peut facilement imaginer qu'elle utilisera quotidiennement au point de saouler les français "la nécessité" d'organiser une élection présidentielle anticipée ... en abandonnant sa place de candidate au jeune gominé.
Alors que la situation imposerait une union nationale soucieuse de l'intérêt du pays, les élus des oppositions se comportent comme des irresponsables juste intéressés par leur petite marmite électorale. Toutes et tous, ils peuvent dire, plus faux-cul que moi, tu meurs !