3297-POURQUOI FRANCE INTER JOUE AVEC LE FEU 4 posts

 

�#MédiasCitoyens..POURQUOI FRANCE INTER JOUE AVEC LE FEU -
 
Le 21 octobre 2024, pour la première fois depuis le lancement de Médias Citoyens (il y a près de 2 ans), nous choisissions d'activer la mise sous surveillance d'un média, France Inter. Depuis des mois, nous constatons de très nombreuses violations des règles éthiques sans la moindre intervention de la direction ni de l'organisme de contrôle. Tour d'horizon d'agissements susceptibles de mettre en péril la crédibilité de la radio publique...
 
CONTOURNEMENT DES RÈGLES DE L'ARCOM -
 
Ce 10 juin 2024, lendemain des élections européennes et premier jour de la pré-campagne des Législatives, c'est la mobilisation au 7-10 d'Inter. Sur 3 invités politiques sélectionnés par la rédaction, 2 appartiennent au futur NFP et vont disposer à tous les 2 de près de 50 minutes d'antenne en peak time (Olivier Faure aura 20 minutes et François Ruffin 30 minutes). L'objectif poursuivi par la rédaction ne laisse guère peu de place au doute, il s'agit d'œuvrer à ce que la gauche se coalise en vue des échéances cruciales qui se dessinent. Ce barnum improbable, digne d'une officine politique, se fera dans le dos de l'organisme de contrôle car il intervient quelques jours avant le décompte officiel des temps de parole par l'Arcom.
 
REVUES DE PRESSE BIDONNÉES -
 
Chaque matin vers 8h50, les auditeurs de France Inter ont l'habitude d'entendre Claude Askolovitch et ses revues de presse très particulières. Il ne s'agit pas, pour le journaliste de gauche, de synthétiser les grands titres de la presse français mais plutôt de piocher les articles qui siéent à sa lecture apocalyptique de la France. Au programme, douleurs immenses, souffrances sans fin et injustices causées par l'État avec un barycentre éditorial qui oscille entre Mediapart, Libération, L'Humanité et Le Monde. Durant de très longues minutes, le journaliste à demi militant égrène une vision du monde en forme de manifeste politique, n'hésitant pas à louer les multiples qualités de François Ruffin dès qu'il en a l'occasion.
Le week-end, Carine Bécard prend le relais et distille sa propre vision de l'actualité entre mise en avant des conflits sociaux, articles fielleux envers le chef de l'État (qu'elle qualifiait de "pervers narcissique" il y a peu) et biais de négativité. Là encore, il ne s'agit pas de synthétiser l'actualité mais bien de la commenter, de l'amender selon le logiciel idéologique maison.
 
EXPERTS MILITANTS EN PAGAILLE -
 
S'il y a bien un domaine dans lequel la rédaction d'Inter excelle, c'est celui des experts militants. D'un Nicolas Demorand capable de faire passer l'activiste d'extrême gauche Nicolas Framont (anticapitaliste virulent, militant pro-palestine, adepte de la "guerre des classes") pour un simple "sociologue de formation qui intervient dans les entreprises en tant qu'expert en santé, sécurité et conditions de travail" (20 octobre 2024) à un Ali Baddou qui omet de mentionner les liens de son invitée Rebecca Amsellem avec le parti socialiste (08 novembre 2024), les experts militants pullulent dans les studios d'Inter.
En pleine violation des règles sur le pluralisme, il s'agit de flouer les auditeurs en laissant croire que l'invité(e) est parfaitement neutre alors qu'il appartient à un courant idéologique identifié. Pire, cette escroquerie éditoriale se fait au nez et à la barbe de l'Arcom puisque les temps de parole de ces "experts" ne se trouve pas décomptée du camp pIolitique auquel ils appartiennent.
 
INVITÉS POLITIQUEMENT ORIENTÉS -
 
De nombreuses émissions de France Inter utilisent un procédé complémentaire à celui des experts militants. Il s'agit de convier des invités non politiques - sans préciser leur logiciel idéologique - sachant que celui-ci ne fait pas le moindre doute (parcourir le fil X des personnes concernées suffit généralement à être fixé). De Zoom zoom zen (tous les jours de 16 heures à 18 heures) à Bistroscopie (présentée chaque samedi par Charline Vanhoenacker), la liste des invités politiquement orientés est sans fin et ne sert toujours qu'un seul et même camp politique...
Lucie Castets, candidate de la gauche NFP ; Léonora Miano, auteure de « dix nuances de foufoune » proche des gauches radicales communautaristes (LFI) ; Melha Bedia Humoriste et actrice proche des gauches radicales ; Jacques Rancière, philosophe nihiliste proche de LFI, Alain Damasio : auteur de science-fiction proche des gauches radicales ; Bernard Thibaut, ex secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013, Gaspard Gantzer (gauche NFP), Benoit Hamon (gauche NFP), Aurélien Bellanger (extrême gauche), Najat Vallaud-Belkacem (gauche ONG)...Etc etc.
 
SUR REPRÉSENTATION DE LA PAROLE SYNDICALE ET CONTESTATAIRE -
 
Syndicats enseignants (SNUIPP, SNES FSU, SNUEP), syndicats cheminots (Sud rail, Unsa, CGT des cheminots), syndicats automobiles (CFE-CGC, CFTC, CGT)... Le recours à la parole syndicale est un axiome de l'information sur la station rouge. S'agissant le plus souvent d'une actualité négative (grèves, mobilisations sociales, licenciements, fermetures d'usines...), l'expression syndicale et contestataire est omniprésente à l'antenne.
Bien qu'il n'existe pas de statistiques officielles sur le sujet, nos observations abondent dans un rapport de 1 à 3 en comparaison de la parole des directions d'entreprises (ou des administrations). Le procédé est toujours le même, évoquer un sujet socio-économique et relayer, dans la foulée, le point de vue des syndicats. Dans les rares cas où un contradicteur se trouve interviewé, il dispose d'un temps de parole presque toujours inférieur à celui des syndicalistes.
 
CONFLITS D'INTÉRÊTS ET ENTRE SOI -
 
Dans le domaine de l'entre soi bobo-parisien orienté à gauche, il convient d'admettre que France Inter excelle. Mise en avant des livres publiés par les amis, invitations privilégiées pour les copains-copines, commentaires dithyrambiques face à leurs productions (de qualités diverses)... On peut parler d'un écosystème (ou d'une oligarchie) qui entretient ses intérêts et pouvoirs en évinçant ceux qui ne font pas partie du cercle.
Le paroxysme du conflit d'intérêts concerne la présentatrice vedette Léa Salamé. Son conjoint est une figure majeure de la gauche française qui envisage de se présenter à l'élection présidentielle mais cela n'empêche en rien la journaliste des "moments" de poursuivre les interviews politiques. Notons que la mise en avant des experts militants pro-Glucksmann ou la promotion du candidat par les camarades de la station (Carine Bécard le trouvait "très beau" au moment des élections européennes) s'effectuent lorsque Léa Salamé est hors antenne (du vendredi au dimanche). Le journalisme militant est avant tout l'art de la dissimulation.
 
TRI DES AUDITEURS SELON LEUR COULEUR POLITIQUE -
 
Si vous écoutez le grand entretien de France Inter chaque matin à 8h20, vous l'avez forcément déjà remarqué. Par un procédé qui relève du miracle radiophonique, les auditeurs retenus pour poser des questions à l'invité(e) siéent parfaitement à la ligne éditoriale de la station. Pour les invités de gauche (de LFI au PS en passant par les écologistes), il s'agit - dans des proportions qui frôlent le plébiscite - d'auditeurs qui soutiennent ce camp politique. Le plus cocasse est qu'ils le disent fréquemment en début d'intervention ("Moi, jai voté pour vous Monsieur Ruffin" ; "Je vous aime énormément Madame Autain" ; "Je suis de gauche et ai toujours voté à gauche"...).
Cette méthode de tri des auditeurs est comparable à celle de Cnews pour mettre en avant des opinions politiques ultra-conservatrices. À l'inverse, il est bien entendu que les autres camps politiques (centre, droite républicaine et extrême droite) ne bénéficient pas de ce traitement de faveur. Pour ceux-ci, les questions acides et règlements de compte à l'antenne (émanant d'auditeurs détracteurs) représentent la norme.
 
MISE EN AVANT DE RAPPORTS BIAISÉS
 
Les ONG et associations orientées politiquement sont légion, elles se trouvent même majoritaires dans le paysage médiatique français. Cela ne va pas sans poser de véritables problèmes éthiques. En témoigne la manière dont les rapports d'Oxfam se trouvent relayés - sans la moindre vérification méthodologique - dans moult programmes et émissions de la station rouge. De nombreux économistes ont beau souligner les biais cognitifs, erreurs d'appréciations voire graves manquements de ces études, rien n'y fait, les journalistes continuent à les mettre en avant sans hésiter.
Même chose pour les rapports de l'UNEF publiés avant chaque rentrée scolaire et le plus souvent truffés d'erreurs grossières, de biais méthodologiques. Et on pourrait ainsi dérouler la liste de façon presque illimitée avec les études de Greenpeace, les analyses d'officines environnementales financées par des lobbyistes (cf. les révélations récentes de l'association Bloom sur le mercure dans le thon).
 
ABSENCE DE PLURALISME DANS LES ÉMISSIONS -
 
Corolaire du phénomène d'invités non politiques relayant une idéologie sans en avoir l'air (développé ci-dessus), l'absence de pluralisme - dans de nombreuses émissions de France Inter - pose un véritable problème démocratique. Thèmes des émissions largement orientés dans la ligne éditoriale de la station (défiance envers les gouvernants, rejet du politique et de l'autorité, mise en avant des colères sociales et de l'écologie radicale...), présentateurs et chroniqueurs partageant les mêmes opinions, invités en sororité avec l'idéologie impulsée...
Tout, dans la conception de nombreuses émissions de France Inter, est fait pour que le pluralisme ne puisse exister. À titre d'exemple, nous n'avons compté aucun invité appartenant au centre, à la droite républicaine ou à l'extrême droite dans l'émission Bistroscopie depuis 6 mois. Phénomène quasi-identique pour le programme Zoom zoom zen ou encore La terre au carré (dont la capsule "La lutte enchantée" est un modèle de journalisme militant).
 
FRANCE INTER EST-ELLE UNE RADIO D'OPINION ?
 
À l'orée de ces très nombreuses dérives et autres dysfonctionnements démocratiques, nous sommes en droit de nous poser la question suivante : France Inter est-elle une radio d'opinion et, dans ce cas, peut-elle continuer à être financée par les contribuables français ? De fait, nous pouvons constater de nombreux traits communs entre les méthodes employées par la chaine Cnews pour mettre en avant les opinions réactionnaires et celles utilisées par la station rouge afin de privilégier les opinions les plus à gauche.
De fait, ces dérapages multiples contredisent les obligations de la station publique et la mettent en position d'infraction caractérisée au regard de la loi française. Nous demandons donc à la direction de France Inter et à celle de Radio France, une nouvelle fois, de faire cesser ces agissements inacceptables et de prendre les mesures nécessaires pour assurer le pluralisme des antennes. En outre, nous demandons à la ministre de tutelle, Rachida Dati, l'ouverture d'une enquête au sein des médias publics afin de mesurer les dérives partisanes et leurs conséquences sur le débat public. Enfin, nous pouvons noter l'inaction absolue de l'Arcom qui, par son hémiplégie idéologique, se rend complice des plus graves exactions.
@Arcom_fr @datirachida @ndemorand
Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’-Analyse exclusive- Pourquoi France Inter joue avec le feu Revues de presse bidonnées- Contournement des règles de l'Arcom Invités politiquement orientés- -Experts militants en pagaille Sur représentation de la parole syndicale et protestataire Conflits d'intérêts, entre-soi- Mise en avant de rapports biaisés d'ONG et associations Tri des auditeurs selon leur positionnement politique Absence de pluralisme dans les émissions’
 
 


11/11/2024
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