Nicolas est l’une des victimes de ce groupuscule écologiste ce dimanche. Le médecin anesthésiste-réanimateur se distingue, par son comportement quotidien, du portrait masculiniste, productiviste et égocentrique que dépeignent ces activistes anti-SUV. Il se rend au travail à vélo, sa maison est équipée de panneaux solaires, et il utilise l’eau de pluie pour cultiver son potager…

 

C’est en roulant en direction d’un gymnase pour un stage d’art martial qu’il a remarqué que quelque chose clochait. "Le tableau de bord de la voiture m’a indiqué qu’il y avait un problème à la roue avant gauche. Par chance, le pneu n’a pas éclaté, j’ai alors roulé lentement jusqu’à une station de gonflage. La station était envahie par les habitants du secteur, eux aussi victimes de cette action", narre le soignant qui vit en bas de la Côte Pavée, l’un des quartiers les plus chics de Toulouse.

"Ça me chagrine d’autant plus que mon véhicule est un monospace (BMW Tourer, NDLR) qui ne consomme que 5 litres aux cent !", s’émeut ce médecin qui exerce à la clinique Pasteur. Selon lui, bien que ces militants posent les "bonnes questions", ils apportent les "mauvaises réponses". Il revient sur un épisode de 2022 qui a particulièrement traumatisé sa femme, chirurgienne spécialisée dans la gynécologie cancéreuse.

 

"Un matin, un. pneu de sa Mercedes avait été crevé au couteau par le même groupe de personnes. Elle a loupé une matinée de consultations à cause de cette histoire, elle a changé de véhicule pour un petit modèle tout électrique." Le praticien pense qu’il y a tout de même dans ces actions de coup de poing un fond "anti-riche" : "On imagine mal qu’ils (No SUV Tolosa) mènent ce type d’opération au Mirail…"