Acculé au mur de la dette, le Premier ministre traite à chaud un héritage explosif. Avec, de son propre aveu, peu de moyens. Pas de mandat clair, pas de majorité soudée, ni de consensus populaire pour négocier un nécessaire tournant de la rigueur. Au contraire. Il lui est demandé de régler sous contrainte extrême un demi-siècle de maux français : une addiction collective pour l’argent public ; une schizophrénie nationale (l’usager des services publics dit « encore » là où le contribuable dit « stop »), une catalepsie administrative (l’omnipotence associée à l’impotence) ; une dissonance politique enfin, élus de droite et de gauche se retrouvant dans une même hypocrisie irresponsable – fausse orthodoxie pour les uns, laxisme assumé pour les autres.

Chasse aux doublons, lutte contre la fraude sociale et autres optimisations immobilières, toutes ces vieilles scies, ne servent qu'à masquer une impuissance à engager des réformes structurelles, c’est-à-dire à réduire le périmètre de l’Etat, à déconcentrer le pouvoir, à limiter les prestations sociales, à promouvoir le travail... Michel Barnier parle de rupture sans avoir, au-delà du choc des chiffres, les armes pour casser cette logique des expédients qui place notre pays, selon ses propres mots, « au bord du précipice ».

                            *******

Cette école du Lot est un exemple d'école inclusive pour l'académie de Toulouse

 

Jeudi 26 septembre 2024, Mostafa Fourar, recteur de l'académie de Toulouse, a choisi de visiter l'école Daniel Roques de Pradines, une « école flexible inclusive ».

                                *****