Par Vincent Trémolet de Villers Le Figaro
Publié , Mis à jour
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Macron refuse le NFP : «Soulagement et confusion»
L’ÉDITORIAL DU FIGARO - La France évite une catastrophe mais rien malheureusement n'est réglé.
Ce n'est qu'un début, continuons le combat ! Après des semaines d'une hallucinante parade du Nouveau Front populaire, Emmanuel Macron leur a fermé la porte. Soulagement donc mais vigilance tout de même : quand le chef de l'Etat en appelle aux « écologistes, aux socialistes, aux communistes », il oublie que si Marine Tondelier et Olivier Faure dansent, c'est encore Jean-Luc Mélenchon qui bat la mesure. C'est lui le vrai marionnettiste de cette alliance, l'inspirateur de son programme, l'illusionniste qui a fait croire à une victoire de la gauche. Rappelons encore que cette dernière a réuni 28% des suffrages, moins de 200 députés pour une coalition de quatre groupes parlementaires : où est la majorité proclamée ?
Las ! Depuis longtemps la gauche a le génie de l'agitation minoritaire. Elle voulait donc, quoi qu'il en coûte, imposer Lucie Castets à Matignon et ses propositions dévastatrices. Elle a échoué : c'est une bonne chose (extraits)
Macron écarte le NFP de Matignon et se donne encore du temps
RÉCIT - Le chef de l’État va poursuivre ses consultations mardi avant de désigner un nouveau premier ministre.
42 jours après la démission de Gabriel Attal, la France n’avait, lundi soir, toujours pas de nouveau premier ministre. Deux jours de consultations menées par Emmanuel Macron n’ont pas été suffisants pour dégager un compromis. Sauf à laisser entrevoir un solide front parlementaire dressé contre la gauche. Au nom de « la stabilité institutionnelle », le chef de l’État a écarté la nomination d’une figure du Nouveau Front populaire dans un communiqué publié en fin de journée. Un tel gouvernement « serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale », a observé l’Élysée. Après de premiers échanges qualifiés de « loyaux, sincères et utiles », le président poursuivra ce mardi une nouvelle série de discussions avec « les responsables des partis » et « des personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’État ».
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Maurice Martin :
J’admire cette gauche qui, lorsqu’elle parle de l’ancien Président de la République François Mitterrand, prend cette voix respectueuse, les trémolos dans la gorge, les yeux humides d’émotion, rappelant la rigueur intellectuelle du personnage.L’ancien Président est devenu au fil du temps une icône, une référence pour la gauche, une leçon même sur l’application du droit constitutionnel, et pourtant, de son vivant, il l’a tellement combattu.
Alors, entendre les cassandres de gauche évoquer la Constitution et le rôle et les pouvoirs du Président de la République @EmmanuelMacron pour estimer qu’il viole la Constitution et se prend pour un monarque autoritaire, tout juste s’il ne se comporte pas en dictateur…
Il est vrai qu’en la matière, les #LFI, avec @JLMelenchon en tête, ont une référence factuelle et contemporaine avec l’élection, ou plutôt le vol d’une élection, de l’inénarrable #Maduro.
Le révolutionnaire vénézuélien fait figure de modèle pour un Jean-Luc Mélenchon qui rêve d’une révolution Bolivarienne en imposant, par la force, s’il n’obtenait pas satisfaction de ses troubles de la personnalité.
Un moment inoubliable, cette petite vidéo, véritable pépite de constitutionnalité, que je souhaite partager avec 
@faure @yjadot @sandrousseau @MathildePanot @mbompard @Fabien_Roussel @marinetondelier
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