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Nouveau Premier ministre : le chef du gouvernement pourrait être nommé "début septembre"
Plus de deux mois après les élections législatives, toujours pas de nom confirmé pour le poste à Matignon. Pour François Patriat, président du groupe macroniste au Sénat, la nomination du, ou de la Première ministre pourrait arriver "début septembre".
Encore un peu de patience. Alors qu’il s’est déjà écoulé 68 jours depuis les élections législatives du 9 juin dernier, Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé le successeur de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. François Patriat, Président du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI), estime que le suspense durera jusqu’à "début septembre", ou "à la fin du mois" d’août, relate le JDD.
Le président du groupe macroniste au Sénat ne croit pas à la nomination de la candidate du Nouveau Front Populaire, Lucie Castets : "Le Nouveau Front populaire n’a pas d’alliés. Imaginez que demain un gouvernement du NFP soit nommé. La première censure tomberait le lendemain."
Pour le sénateur de Côte-d’Or, les "vraies discussions" en vue d’alliances gouvernementales n’avaient pas encore réellement démarré jusqu’à ces derniers jours, avec l’envoi de courriers aux parlementaires par différentes forces politiques (NFP, Horizons, Renaissance) entre lundi et mardi. "Je crois que le chef de l’État consulte beaucoup, que les gens se parlent entre les mouvements, entre les partis. Je crois qu’il y a un dialogue qui est instauré."
Le 15 septembre comme échéance
"Il y a une échéance incontournable, c’est le 15 septembre, car il faut présenter un budget. Donc il faut que le gouvernement soit fait en amont", détaille l’élu. Le projet de loi de finances (PLF) qui fixe le cadre des recettes et des dépenses pour l’année à venir, devrait effectivement être présenté à la rentrée et déterminera la feuille de route du gouvernement pour l’année à venir.
Le 23 juillet, le président avait évoqué une nomination pour "mi-août". Après la "trêve" des Jeux olympiques.
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Plusieurs personnalités de gauche, ainsi que le président Emmanuel Macron, ont rendu hommage jeudi à Louis Mermaz, fidèle "compagnon de route" de François Mitterrand et premier président socialiste de l'Assemblée nationale sous la Ve République, décédé à l'âge de 92 ans.
La pluie d'hommages sur le réseau social X a débuté par celui du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui a fait part de son "immense tristesse" et salué son illustre aîné dont l'"esprit vif nous accompagnait dans tous nos combats".
L'ancien président François Hollande a pour sa part déploré la perte d'un "ami cher et fidèle" dont il aimait l'"érudition", la "mémoire" et "l'humour". "Les socialistes perdent un militant exemplaire, les historiens un des témoins les plus précieux de la période contemporaine, et les Français un des acteurs majeurs des années Mitterrand", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Boris Vallaud, a loué sur X un "homme libre, un esprit brillant, un socialiste ardent, un camarade généreux".
"C'était un vrai modèle de défense des libertés publiques et des droits de l'être humain", a réagi pour sa part le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui a longtemps milité au PS, témoignant lui aussi de son "affliction".orisé
Emmanuel Macron a lui salué sur X un "homme d'Etat, guidé par l'exigence de justice. Un humaniste en République".
Né en 1931, Louis Mermaz est entré en politique dans les années 50 à l'Union démocratique et socialiste de la Résistance, où il rencontre François Mitterrand, auquel il restera fidèle durant toute sa carrière.
Elu pour la première fois dans l'Isère aux législatives de 1967, il devint une figure de ce département dont il fut sept fois député, mais aussi président du conseil général pendant 15 ans, maire de Vienne durant 30 ans et enfin sénateur dix ans jusqu'à sa retraite politique en 2011.
Sa loyauté à François Mitterrand fut récompensée après la victoire à la présidentielle de 1981, qui lui permit d'accéder au perchoir de l'Assemblée nationale, qu'il occupa durant cinq ans.
Dans la foulée de la réélection de 1988, il exerça la fonction stratégique de chef du groupe socialiste au Palais Bourbon, avant d'officier comme ministre de l'Agriculture puis porte-parole du gouvernement.
j'étais à ses côtés Marco depuis 1965